Redfall en vidéo : le titre manque décidément de mordant

Nos confrères d’IGN ont posté leur dernière preview de Redfall jouée à la manette avant la sortie du jeu la semaine prochaine. Censée mettre l’emphase sur le multijoueur, cette vidéo nous apprend autant, voire davantage, sur les autres aspects du jeu : ennemis, environnements… Quoi qu’il en soit, un journaliste du média américain a donc pu jouer 4 heures en équipe avec des devs d’Arkane Austin. Ce qui fait beaucoup de manettes dans une seule et même pièce, quatre en trop a minima, mais qui sommes-nous pour juger ces hérétiques. Parmi toutes les informations pêle-mêle égrenées le long de la vidéo, voici les éléments à retenir.

• Notre estimé confrère a trouvé l’atmosphère de la partie solo « creepy » – effrayante à souhait. Quand des compagnons de jeu débarquent par contre, on passe semble-t-il de proie à chasseurs, et les éponges déguisées en vampires ne savent plus où donner de la tête. Précisons d’emblée que chaque joueur peut incarner le personnage qu’il souhaite, même s’il y a doublon, et que toutes les armes sont à disposition de chacun. Avec ses camarades devs, le journaliste a pu remplir plusieurs objectifs, dont l’assainissement de nids de vampires générés de façon procédurale. Il s’est battu contre des boss et a pu explorer tout son soûl, le tout au niveau de difficulté Hard, qui ne lui a pas posé trop de problèmes apparemment, et il joue à la manette.
• Les devs, nous dit-il, ont insisté sur le fait que, malgré des apparences trompeuses qui tendraient par exemple à montrer que le titre est un énième looter-shooter ou FPS co-op à 4 (qui oserait…), Redfall est bien un jeu Arkane, avec supposément une emphase sur le storytelling et un univers qui porte la patte du studio. Ayant vu ce qu’on a vu, on reste circonspects, pour dire le moins.

• Épaulé par un seul compagnon de route, le journaliste dit s’être senti comme avec un « partner detective ». À trois joueurs, l’équilibrage des combats lui semblait toujours tenir la route. À quatre joueurs, c’est assez chaotique, mais on peut faire deux équipes de deux et « tacler les objectifs de façon plus créative ». En tout cas, notre confrère s’est vu offrir une promenade de santé, alors que pour rappel il est en difficulté Hard, et surtout – avions-nous omis de le mentionner ? – il joue à la manette.
• Parmi les couacs d’équilibrage, le boss d’une side quest s’est retrouvé désavantagé du fait de son incapacité à cibler plus d’un joueur à la fois. L’ennemi nommé « The Rook » se bat trop facilement si on le distrait en envoyant Bribón, le robot de Remi, le taquiner. Le journaliste précise qu’il n’a pas joué à la dernière build (en témoignent des bugs d’affichage qui n’apparaissent pas dans la vidéo), et que l’équilibrage de la difficulté est toujours un work in progress.

• En parallèle des différentes catégories de vampires, on trouve également des militants pro-vampires armés, les « cult members », qui disposent de moins de points de vie et offrent des combats plus communs à base d’armes à feu.
• Tous les vampires spéciaux peuvent se téléporter. Parmi eux, « The Shroud » handicape les joueurs en les enfermant dans une sorte de bulle noire qui bloque le champ de vision tout en restant perméable. « The Bloodbag », l’équivalent du « Boomer » de Left 4 Dead, explose quand il est tué. Enfin, on apprend que compléter les objectifs ainsi que tuer les vampires spéciaux met en colère les dieux-vampires, ce qui remplit une jauge de moutarde au nez. Quand la coupe est pleine, ils vous envoient « The Rook », dont on évoquait récemment la piètre prestation et qui, pour se rattraper, nous sort le grand jeu en invoquant la foudre, poussant ainsi le joueur à s’abriter à l’intérieur, où sa rapidité l’avantage.

Voilà pour IGN. Sincèrement, on a l’impression que le média américain ne se mouille pas trop. En ce qui nous concerne, de ce qu’on voit, ça ne donne toujours pas très envie, entre la direction artistique loin d’être mémorable, l’UI chargée, et les sacs à PV qui encaissent 5 kg de plomb sans broncher et qui ont la fâcheuse tendance à tous se ressembler… Le titre semble souffrir d’un manque d’identité patent, et d’un gameplay pauvre et mollasson. On attend de se faire une idée manette en main haha tuez-moi

Redfall sort donc le 2 mai sur Steam, Epic Games Store et Xbox Game Pass. Pour couronner le tout, son édition de base vous coûtera la modique somme de 69,99 €. Soit 280 € si vous comptez y jouer à quatre. Voire 400 € si vous êtes mordus et que vous vous prenez tous l’édition ultime, et là on ne peut plus rien pour vous, à part peut-être envisager un exorcisme.

Bon, si vraiment vous êtes chaud, notre partenaire Gamesplanet propose le titre à -10 %, soit 62,99 € en suivant le lien qui permet au passage de soutenir le site.