Voilà maintenant bientôt un an que Postal 4: No Regerts est en accès anticipé. J’ai donc décidé de franchir le pas suite à une récente mise à jour pour me lancer dans la fameuse licence de Running with Scissors. Ouais, vous savez, le truc pipi-caca qui faisait marrer en 2003 si vous étiez au collège ou en primaire ? Que c’était rigolo de décapiter des gens avec une pelle ou de rentrer une M16 dans le cul d’un chat ! Sauf que vous avez vieilli, mais pas Vince Desi, qui pense que son studio est toujours une pointure dans le domaine du jeu vidéo et croit encore être un trouble-fête dans l’industrie avec son humour décalé.

Postal 4 2 scaled

Sérieusement, on ne dirait pas une carte de Garry’s Mod ? 

Running with Scissors possède probablement une fontaine de jouvence car même le jeu n’a pas évolué techniquement. Mon dieu, que c’est moche. Ils devraient bosser pour Halo Infinite. En plus, ça se permet de tourner mal. Sans déconner, Postal 4 ressemble à une carte réalisée sous Garry’s Mod. Les textures sont baveuses, le level-design inexistant, les objets semblent sortir d’une bibliothèque gratuite pour Unity. Je ne parle même pas des bugs et du nombre de fois où je suis resté bloqué en ouvrant une porte. Le niveau technique fait vraiment peur. Et je tiens à rappeler que le jeu est maintenant en accès anticipé depuis 1 an. Le monde façon open-world est vide, y’a rien à y faire et l’histoire n’est ni drôle ni intéressante. Les quêtes proposées sont probablement le fruit de l’imagination d’un enfant de 9 ans, entre passer 10 minutes à changer des ampoules dans les égouts en survivant à l’attaque de rats mutants, récupérer des chiens, ou encore faire des livraisons pour le cartel mexicain du coin, avec quelques quêtes secondaires du même niveau. Puis, à côté de ça, vous pouvez faire pipi sur les gens avant de les mettre en feu (ou l’inverse selon vos préférences) : ça devrait vous occuper 10 à 15 minutes avant de commencer à tourner en rond. Ne cherchez pas à vous balader, il n’y a strictement aucun effort pour faire vivre l’environnement. Chaque maison est un copié-collé de la précédente, ça respire la fainéantise, le manque d’imagination et de savoir-faire. C’est le projet d’une bande d’étudiants boutonneux qui pensent être acides et cyniques car ils parlent de sujets d’actualité, comme la frontière américano-mexicaine ou la surpopulation carcérale. Mais l’écriture est à l’image du reste : grossière et sans aucun talent. Ils pensent être un mélange de Groland et des Guignols, alors qu’ils ne seraient même pas embauchés pour écrire les sketchs de Bigard.

Retour vers le futur

Postal 4 est à l’image de Vince Desi. Un vieux truc qui n’a pas su évoluer avec son temps mais qui pense être une icône. Dans ses rêves, le type imagine que le Postal Dude est aux côtés de Gordon Freeman ou Blazkowicz. Jouer à Postal 4 c’est comme jouer à Postal 2 mais avec 17 ans de plus dans les pattes. Ils n’ont jamais rien su faire d’autre que ça, et après quelques heures sur ce nouveau Postal, je n’ai que de la pitié pour Vince Desi.

 

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5 Commentaires


  1. C’est un jeu pas fini, du coup beaucoup de choses sont vides, Le jeu est un peu moins vide qu’avant, mais il n’est pas nul non plus. Après c’est un jeu pour éteindre son cerveau et puis je trouve que c’est bien que le jeu en soit resté à la formule de postal 2 dans son ensemble.
    Après je ne sais pas à quoi vous vous attendez.

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