007a8b preview

Déjà plus que trois mois à attendre avant la sortie de Battlefield 1, la dernière déclinaison du FPS multijoueur de DICE s’aventurant cette année à l’époque de la Première Guerre Mondiale. Et il est quand même malheureux de se dire que même Snoop Dogg avait jusqu’à présent passé plus de temps sur le jeu que la rédaction de NoFrag. Il était vivement temps de réparer cette erreur, en essayant la bête cette semaine sur le stand Electronic Arts.

[–SUITE–] Pour cette démo, il n’était plus question de voir une fois de plus la map de St. Quentin, mais d’essayer le nouveau contenu présenté par DICE. Dans un nouvel environnement – celui du désert de Sinaï -, il était possible de tester les chevaux, qui font leur entrée (dans la catégorie des véhicules à quatre pattes) sur la série Battlefield.

Comme souvent à la sortie d’un nouvel opus de la série, c’est la claque dès les premières secondes de jeu. Les effets de lumières sont magnifiques, les textures du terrain ont gagné en finesse (le rendu se rapproche de ce que pouvait offrir Star Wars: Battlefront), ça explose dans tous les sens et les bruitages des armes sont d’une fidélité admirable. J’en oublierais presque que plusieurs centaines d’allemands s’agitent en hurlant à quelques mètres de moi.


Le principe du jeu et le déroulement d’une partie, ici en mode Conquête, restent les mêmes.. On choisit sa classe, son équipement et un point d’apparition avant de mourir écrasé par un char ou d’être tué par un campeur. C’est par contre du côté de l’équipement que j’ai pu noter davantage de variété, avec deux à trois variations pour la même arme, une flopée de gadgets (grenades, grenades anti-char, mini-grenades, mines, dynamite, gaz…) et une petite dizaine d’armes de mêlée, dont la baïonnette qui peut servir à charger les ennemis. La personnalisation qui caractérise la série a su s’adapter au cadre original de 14-18.

Au début, le comportement des armes est un peu troublant si l’on est habitué aux Battlefield modernes. Les M16 ont fait place à des fusils principalement semi-automatiques, des armes à verrou ou quelques rares pistolets-mitrailleurs. Mais avec un peu de recul et d’entraînement, on s’habitue à ces nouvelles perspectives de jeu. Rien n’est plus jouissif que de consumer un bâtiment de l’intérieur avec un lance-flammes et de voir les joueurs adverses sortir en courant.

DICE nous avait habitués depuis Battlefield 4 (gratte-ciels qui s’écroulent, météo dynamique) à jouer dans des maps susceptibles de changer au cours de la partie. Ils ont poussé le vice encore plus loin dans Battlefield 1, avec des changements dynamiques de météo plus marquants qu’auparavant. En plus de changer l’ambiance graphique, les événements météorologiques (tempête de sable ou pluie battante) réduisent le champ de vision et forcent à modifier son style de jeu, en espérant ne pas voir de char d’assaut FT-17 ennemi percer le brouillard. Reste à voir si DICE proposera ça dans toutes les maps ou s’ils ont simplement utilisé cette nouvelle mécanique comme argument de vente secondaire comme ce fut le cas pour BF4.

007a8e preview

Le désert de Sinaï mettait également en avant les légers changements opérés dans la dynamique existant entre les soldats à pied et les véhicules. Avec ses zones ouvertes, ses petits bâtiments exigus et de rares couverts pour l’infanterie, c’est un terrain de jeu pensé pour faire la part belle aux véhicules terrestres (qui facilitent considérablement l’accès aux points et font de vous une cible moins vulnérable) mais surtout aériens. J’ai pris un plaisir fou à piloter les avions dans Battlefield 1, alors que j’ai toujours détesté ça dans les précédents titres. La raison réside peut-être dans les nouvelles possibilités air-sol offertes par les modèles d’avion de la Première Guerre Mondiale.

Par exemple, il devient beaucoup plus simple pour un pilote d’avion de tuer un fantassin autrement qu’en lui écrasant son avion sur la tronche. L’un des avions dispose de roquettes sur les ailes, le bombardier peut raser un bâtiment entier à la simple pression d’un clic et le Halberstadt permet même de viser avec une lunette de précision pour tirer un projectile de gros calibre en coup par coup. A l’inverse, il est important de noter que les balles d’un fusil sont bien plus efficaces contre l’aviation légère de Battlefield 1 que contre les avions à propulsion des opus modernes. Finalement, tout s’équilibre donc assez bien.

007a8d preview

Les chevaux, en revanche, ne m’ont pas autant impressionné. C’est amusant de contrôler un véhicule vivant dans un Battlefield, mais lorsque celui-ci est dédié à une classe bien particulière sur un nombre de spawns limité, c’est tout de suite moins fendard. Les contrôles réagissent cependant assez bien, la vue forcée à la troisième personne permet d’entamer un ennemi à distance en tirant à la hanche puis de leur lacérer le dos à coups de sabre. Ou de se faire lamentablement écraser par le train blindé, nouveau véhicule réservé aux classes “Elite” et accessible de manière unique au cours de la partie à la manière du dirigeable de St. Quentin.

Un pari risqué, et une réussite pour le moment

En laissant de côté les bugs et les problèmes liés à la version bêta, cette session de jeu sur Battlefield m’a bien emballé. Je pensais jouer à un re-skin de Battlefield 4 à l’époque des Poilus, mais cette nouvelle ambiance apporte des changements bienvenus dans le gameplay et la dynamique de la série sans déconcerter les fans de la première heure. On a hâte de tester ça à nouveau, pourquoi pas dans la bêta ouverte prévue pour le 31 août prochain sur PC, Xbox One et Playstation 4.

Article précédentGamescom 2016 : Du gameplay pour Dishonored 2
Article suivantEuh gaille maide euh mode zat adz Frénche accent fort No Man’s Skaille