Les donjons de l’ennui
Ils m’entraînent dans l’hypersomnie
Les squelettes de l’ennui
Ils m’entraînent au bout de ma vie
Les donjons de l’ennui
Ils m’entraînent dans l’hypersomnie

Disponible depuis quelques jours, Hellraid est un DLC pour Dying Light qui propose de parcourir un donjon infesté de monstres dans une ambiance médiévale. Pour rappel, le DLC s’inspire directement de Project Hell (ou Hellraid), un FPS dans la même ambiance annoncé en 2012 puis avorté. Techland prévient d’ailleurs dans le communiqué de presse : bien que le DLC s’inspire directement de l’ambiance médiévale-fantastique du projet, le développement du véritable jeu est (pour l’instant) à l’arrêt et il n’est pas prévu de le reprendre. Et ce n’est peut-être pas plus mal.

Dying Light Hellraid

Si mes premiers pas me laissaient espérer une ambiance et une expérience à la Dark Messiah, on est rapidement déçu par la sous-utilisation de la palette de mouvements de Dying Light. Le level-design dessert la dynamique qu’il est pourtant possible d’obtenir dans le jeu original. On passe son temps à parcourir des couloirs étriqués, avec quelques rares salles ouvertes. Si l’on se sent déjà à l’étroit seul, je n’ose imaginer en coopération avec 3 autres joueurs. L’environnement n’est que rarement mis à profit pour (simplement) empaler un monstre. J’avais pourtant eu l’espoir d’utiliser une guillotine dans une salle… Même pas, ce n’était encore que de la décoration sous-exploitée. C’est d’une pauvreté sans nom. Et au milieu de cet ennui, il faut défourailler un bestiaire qui apparaît par vagues. On nettoie des salles, on loot les cadavres, on ouvre une porte et on recommence. Il y a bien quelques boss de temps en temps pour se réveiller. Les monstres ne sont pas (uniquement) des simples zombies, et vous aurez l’occasion d’affronter squelettes et sorciers, mais sans grande difficulté. Heureusement, l’expérience est courte : comptez 1h15 à 1h30 pour terminer les 3 étages qui découpent l’expérience avec une difficulté croissante. Plusieurs mises à jour gratuites sont déjà prévues pour venir étoffer ce maigre contenu. Pour l’instant, au tarif de 10€, on a l’impression que Techland vient d’inventer le DLC en accès anticipé. Même s’il propose un aspect rogue lite avec l’équipement que vous pouvez acheter à mesure de vos parties, il n’apporte aucun argument pour donner envie de recommencer encore et encore la même chose.

Franchement, à moins d’être un fan absolu de Dungeon Crawler ou de Dying Light, passez votre chemin et gardez vos 10€. J’ai du mal à comprendre l’intérêt de ce DLC qui est, de l’aveu de Techland, loin d’être ce que devait être Project Hell. 

Dying Light Hellraid est disponible sur Steam pour 9,99€.

 

Article précédentFallujah ainsi que les serveurs à 100 joueurs arrivent sur Squad
Article suivantCall of Duty: Modern Warfare lance un événement temporaire et reçoit une mise à jour

5 Commentaires


  1. Ils avaient déjà foiré avec The Following et leurs caisses pourries qui remplaçaient le parkour, je suis impressionné qu’ils arrivent à faire pire.

  2. The Following est bien reçu. Il propose quelque chose de différent au niveau du déplacement majeur, mais c’est très bien réalisé, et le DLC ne repose pas sur ce gimmick qui n’en est pas plus un que le grappin, au contraire.

  3. The Following propose quelques très bonnes idées, mais j’avais trouvé dommage de mettre le côté le parkour, les mouvements et animations plutôt jouissifs et le lvl design très vertical, pour proposer à la place un feeling de la conduite des buggys très commun, sans vrai punch. C’était certes sympa d’éclater des zombies à coup de frein à main dans les champs, mais vite redondant.

    Dommage pour le DLC, et j’ose même dire, dommage (même s’ils ne l’ont certainement pas annulé pour rien…) pour le projet standalone originel, qui m’aurait bien tenté en termes d’ambiance.

  4. The Following propose quelques très bonnes idées, mais j’avais trouvé dommage de mettre le côté le parkour, les mouvements et animations plutôt jouissifs et le lvl design très vertical, pour proposer à la place un feeling de la conduite des buggys très commun, sans vrai punch. C’était certes sympa d’éclater des zombies à coup de frein à main dans les champs, mais vite redondant.

    C’est aussi mon avis. J’aurais espèré un level design qui entremêle parkour et bagnole, un peu ce qui a été présenté avec Dying Light 2 en fait.
    Le boss de fin est par contre beaucoup plus rigolo que le vieux QTE avec Raïs.

Connectez-vous pour laisser un commentaire