RoboCop: Rogue City, vos choix auront des conséquences

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Après un retour mitigé de notre Rédac sur la démo, RoboCop: Rogue City ne se laisse pas abattre pour autant et continue sa campagne de communication pour recruter des rookies, en publiant une nouvelle bande-annonce. Cette fois-ci, il est question du système de progression ainsi que l’impact de vos choix. Tel un agent de police simulator, vous obtiendrez des points de compétences en complétant divers objectifs, en aidant les «con»citoyens, en récupérant des preuves d’activités criminelles ou en mettant des contraventions. Suite à votre dur labeur, vous pourrez répartir ces points sur les différentes branches de votre arbre de compétences, telles que le combat, l’ingénierie, la déduction ou la psychologie pour créer le RoboCop de vos rêves.

Également, via un système de dialogue, vous aurez l’opportunité d’influer sur le cours de l’histoire et de vos relations avec certains PNJs. Par exemple, vous aurez le choix de coffrer votre partenaire en appliquant stricto sensu la loi ou de le soutenir dans l’intérêt général. Quel choix cornélien, me direz-vous ? Tout en sachant que dans le film d’origine, vous êtes à la base un mi-homme, mi-robot sans libre arbitre pour appliquer juste la loi et éviter ce genre de considération.

Toujours prévu pour le 2 novembre, vous pouvez précommander plein pot l’édition de base à 50 € et la collector à 60 € de RoboCop: Rogue City sur Steam et l’Epic Games Store. Mais, vous pouvez également choisir notre partenaire Gamesplanet qui vous fera gagner quelques euros, avec sa promotion sur l’édition de base et collector.

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5 Commentaires


  1. « Tout en sachant que dans le film d’origine, vous êtes à la base un mi-homme, mi-robot sans libre arbitre pour appliquer juste la loi et éviter ce genre de considération. »

    Je viens justement de le revoir hier soir, et comme tu le dis Robocop n’est pas seulement une machine, ses fameux bugs (qui se manifestent sous forme de flashbacks) altèrent sa « programmation », c’est donc tout à fait approprié d’avoir des choix dans le jeu. On peut d’ailleurs voir tout ça dans la démo.

    Et d’autre part, le film fait aussi que tu te poses des questions sur le libre arbitre, l’humanité de Murphy qui resurgit et toutes les conséquences bonnes ou mauvaises d’avoir voulu créé le flic parfait.

    Robocop: Rogue City s’annonce très fidèle à l’œuvre originale et ce, à plusieurs niveaux. En tout cas c’est ce que laisse penser la démo.

  2. Faut apprendre vos classiques les gars. C’est « 50% homme, 50% machine, 100% flic » !

  3. Ça, c’est le slogan de l’affiche, faut aussi regarder le film.
    Il aborde, certes avec une patte satirique, caractéristique de Verhoeven, quantité de sujets: Les excès de la société de consommation américaine des années 80, ses médias, la paupérisation de la population passé la croissance post seconde guerre mondiale et l’arrivée de la crise pétrolière, les laissés pour compte de la Rust Belt et du rêve américain, la toute puissance des mégacorporations, la privatisation des services publics…et critique vertement le Reaganisme de l’époque.
    Une grosse partie de l’intrigue tourne autour de la déshumanisation des exécutants, notamment de la police, à travers Robocop, il a beau être une machine avec une liste rigide de directives bien établies, il reste néanmoins hanté par les souvenirs de sa femme et de son fils, mais aussi de ses bourreaux.
    Pour Murphy, c’est sa perte d’identité, et le chemin parcouru afin de la retrouver qui motive en grande partie ses actions (quand il visite son ancienne maison et a des flashbacks de son passé).
    On part d’un Robocop froid et sans état d’âme, notamment lors de la scène où il tire dans les parties d’un criminel et reste de marbre face à la victime en détresse psychologique, pour en arriver à la fin, avec littéralement la scène concluant le film, où celui-ci s’identifie comme étant Murphy, marquant sa renaissance.
    C’est aussi grâce à cela que c’est un classique, et pas un bête film d’action.

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