Développé par une petite équipe composée de lecteurs de NoFrag, Warcry: Challenges se décrit comme une rencontre entre Doom, Super Meat Boy et Trackmania. Dans les faits, il s’agit d’un FPS à speedrun, dans lequel le joueur doit traverser de courts parcours chronométrés le plus rapidement possible. Avec son gameplay exigeant emprunté aux bons fast FPS d’antan et sa réalisation de très bonne facture, Warcry: Challenges cherche à séduire les joueurs qui ont soif de compétition. Nous avons pu accéder à une version bêta et tester le jeu sur quelques courses effrénées…

Genre : FPS à speedrun | Développeur : Dream Powered Games | Éditeur : Dream Powered Games | Plateforme : Steam | | Configuration recommandée : Processeur Intel Core i7-6700K ou mieux / AMD Ryzen 7 1800X ou mieux, 8GB RAM, NVIDIA GeForce GTX 1060 (6GB) / NVIDIA GeForce 970 (4GB) / AMD RX 480 (8GB) | Prix : N.C. | Langues : Audio en anglais, textes en VF | Date de sortie :  2021 | Durée de vie :  Potentiellement infinie

Preview effectuée sur une version éditeur.

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La course à la mort de l’an 2021

Dernièrement, la vision d’athlètes olympiques accomplissant des exploits physiques lors des JO de Tokyo vous a rappelé votre triste existence. Il faut se rendre à l’évidence, jamais vous ne serez un sportif applaudi par la foule en grimpant fièrement sur le podium. Ne perdez toutefois pas espoir : toutes ces années passées le cul vissé sur un fauteuil à jouer à des simulateurs de meurtres en bouffant des kronenchips pourraient porter leurs fruits. En effet, grâce à Warcry: Challenges, vous pourrez enfin montrer au monde entier que vous êtes le meilleur dans votre domaine et que vous avez un énorme, gigantesque, voire même titanesque, e-penis. Ou e-vagin, ne soyons pas sectaire.

Le but du jeu de Warcry: Challenges est d’une simplicité enfantine : chaque niveau est une course contre la montre se terminant généralement en une poignée de secondes. Le parcours est, bien entendu, semé d’embûches avec des obstacles, des phases de plateformes et des ennemis qu’il faudra tous dézinguer à l’aide de votre arsenal afin de compléter l’épreuve. À l’issue du parcours, votre résultat vous octroie (ou non) une médaille et affiche également votre classement dans différents tableaux détaillant celui des autres joueurs. De là, à vous de voir si votre score vous satisfait ou si vous voulez instantanément recommencer la course pour essayer de grappiller quelques précieuses secondes. Un concept pas franchement original puisque plusieurs FPS se sont déjà essayés à ce style de jeu à speedrun : on peut citer par exemple les très bons Deadcore, SEUM: Speedrunners From Hell ou encore Cyber Hook.

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Run & Retry

Warcry: Challenges tire toutefois son épingle du jeu en reprenant avec brio le gameplay des Fast FPS de la fin des années 90. Cela peut paraître un peu évident, mais les Quake et consorts étaient des titres extrêmement dynamiques basés sur la maîtrise du mouvement, ce qui correspond parfaitement au concept de Warcry: Challenges. La prise en main est d’ailleurs immédiate et on prend très vite ses marques en lançant le jeu – c’est comme remonter à vélo, en somme. Dans les premiers niveaux, on se retrouve à foncer dans des corridors gothico-démoniaques exigus en utilisant la technique du bunny hop, tout en tentant d’optimiser au maximum la trajectoire de son personnage et à perfectionner sa visée pour abattre les ennemis dès leur apparition à l’écran. On comprend alors que le jeu ne rigole pas, tout va très, très vite et la moindre erreur ou hésitation vous fera perdre du temps en vous éloignant de la tant désirée médaille de platine. Un peu plus tard, la tâche se complique un peu plus : les niveaux s’agrandissent, les adversaires deviennent plus résistants et plus nombreux, les obstacles que l’on rencontre sont létaux et le jeu débloque de nouveaux pouvoirs (bullet time, force push, écrasement…) dont l’utilisation est nécessaire pour compléter les parcours. De quoi varier les plaisirs et ajouter une complexité bienvenue au gameplay.

La version de Warcry Challenges à laquelle nous avons pu jouer ne contenait que 8 niveaux et quelques entrainements. La version finale devrait, elle, contenir 180 parcours. Au niveau des armes, seuls le flingue et le fusil à pompe étaient disponibles, mais d’autres feront leur apparition par la suite, comme un fusil de sniper et un fusil d’assaut.

Là où d’autres jeux du genre ajoutent parfois une dimension tenant presque du jeu de puzzle en permettant au joueur de trouver des manières créatives de finir les parcours au plus vite, pour Warcry: Challenges seul le skill est prédominant dans la réussite. Le jeu ne propose généralement qu’une seule façon optimale de finir un niveau. Ainsi, apprendre à gérer finement les mouvements, l’utilisation des pouvoirs et la visée sont la clé de voûte pour grappiller quelques secondes et monter dans le tableau des scores. Warcry a visiblement été développé avec un pur esprit de compétition en tête : tout le monde est sur un pied d’égalité, et seule sa propre compétence fait la différence. Cela peut en rebuter certains mais, après tout, on n’imagine pas un coureur de 100m tenter de prendre un raccourci en traversant le terre-plein pour gagner du temps. Reste qu’on est très vite pris au jeu et, comme dans un die & retry, on se voit recommencer encore et encore le même niveau en boucle à la moindre erreur jusqu’à faire une course parfaite.

Visuellement, Warcry: Challenges propose une expérience de haut vol pour un titre de cette envergure. Si sa direction artistique n’est pas très originale, les décors sont beaux et travaillés tandis que les effets de lumières subliment le tout. Cerise sur le gâteau, l’action est parfaitement lisible – et heureusement au vu de la nervosité de l’ensemble. Par ailleurs, le jeu est techniquement réussi, tournant à 144 FPS constant sur ma config’ (RTX 3070, i7 7700K@4,2Ghz et 32 Go de RAM) en 1440p et tout à fond. Il propose de plus un large panel d’options graphiques et de confort permettant de personnaliser l’expérience à volonté : gestion du FOV, du air control, de mutateurs… Concernant les bugs, je n’en ai rencontré qu’un seul lors de ma session et il a été très vite corrigé, c’est donc un quasi sans faute pour cette bêta – bravo.

L’avis d’Estyaah
Bien que je ne sois pas spécialement la cible de ce genre de jeu, j’ai bien accroché sur les quelques niveaux proposés. J’ai vraiment eu envie de me surpasser pour battre les records. Et les perfs sont impressionnantes pour un projet de ce type : mon portable équipé d’un core I7 10750H et d’une Geforce 1660TI le fait tourner sans problème tout à fond en 4K. J’y jouerai avec plaisir lors de sa sortie.

Rapide et furieux

Même si son concept n’est pas follement original, on peut dire que Warcry: Challenges fait mouche dans tout ce qu’il entreprend. Ses courses effrénées, son gameplay pointu et bien pensé ainsi que sa réalisation de très bonne facture en font un titre à surveiller pour quiconque est adepte de jeux à speedrun et de compétitions de e-zizis. Qui sait, peut-être serez-vous le prochain Usain Bolt du FPS ! Que les plus impatients se rassurent : même si nous n’avons pas encore de date de sortie officielle, le jeu devrait sortir sur Steam en accès anticipé dans le courant de l’année.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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2 Commentaires


  1. Moi aussi j’veux des enfants ^^. Par contre suffit d’un cheater pour rendre la chose moins sympathique, non ? Je me demande si je vais balancer mon clavier par la fenêtre avec ce jeu.

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