Encore une fois, VOID Interactive, les développeurs de Ready or Not, sont obligés de prendre la parole pour répondre à un article à charge de la part de Kotaku. Les Grands Journalistes accusent le studio de racisme et misogynie. Les raisons ? On peut observer sur une boîte de pilules rouges (en référence à Matrix) la mention « Noggin Joggers ». Ce qui d’après Ethan Gach, le journaliste à l’origine de l’article, serait une insulte raciale déguisée. Ou cela pourrait simplement être une référence à une expression écossaise. Et c’est d’ailleurs ce qu’explique Ready or Not sur son compte Twitter :

« Un « Noggin Joggers » est un terme argotique qui désigne une activité ou un défi qui fait travailler l’esprit et qui est souvent utilisé pour désigner des énigmes complexes ou des casse-tête. »

Mais ça, Kotaku se cache bien de le préciser. Les autres références « sexistes » que l’on trouve sont : « Bonor Health », « Whore food » ou encore « Anal Staircase ». Vous ajoutez à cela le fait qu’aucun personnage féminin n’est présent côté SWAT et vous avez le cocktail parfait pour satisfaire Twitter et Kotaku. Ce qui permet d’écrire des débilités comme :

« Cela n’a pas empêché Ready or Die de faire l’objet d’une avalanche de critiques positives de la part des utilisateurs du jeu sur Steam. Certains y voient sans doute les germes d’un successeur fidèle aux anciens jeux SWAT. […] D’autres probablement à cause de la façon dont il drape ce gameplay dans le culte de l’homme fort flic (il n’y a pas encore de femme policier dans le jeu) et fournit un moyen net et précis de contrer un système de violence par un autre. »

Pour le reste, Void Interactive annoncent qu’ils vont tout de même apporter des modifications aux références « sexistes ». Ils en profitent pour préciser à la fin :

« Il convient de noter que nous étions prudents avant de publier une déclaration à Kotaku, étant donné que dans le passé, ils ont produit des articles avec des titres trompeurs concernant notre séparation mutuelle avec Team 17. Nous sommes attristés de voir que cela s’est reproduit. »

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18 Commentaires


  1. J’ai 14 heures au compteur, sans jamais avoir pensé à ça. Bon courage aux développeurs qui devrons intégrer l’agent transgenre vegan unijambiste dans l’équipe…

  2. Monde de merde, ça donne encore du grain à moudre aux idiots d’en face ces articles de white knights. Combat d’handicapés

  3. Attention, le guillemet qui clôt l’article est ouvert et non fermé. Des fois que certains puissent y trouver une symbolique gérontophile ou islamophobe…

  4. La presse jv c’est vraiment le niveau zéro absolu, c’est hallucinant.
    Ces gens sont vraiment dangereux et ruinent la vie des développeurs en proférant des mensonges, et le pire c’est qu’ils ne seront jamais condamnés pour cette désinformation.

  5. S’il n’y a pas de femme, c’est peut-être parce que cela n’existe presque pas dans cette branche ?
    Ils font pitié chez Kotaku.

  6. Est-ce qu’on est obligé de relayer ce genre de bêtises ? C’est en donnant vie à ces articles qu’ils existent. Stop donner du crédit et de la visibilité au contenu de merde.

  7. Est-ce qu’on est obligé de relayer ce genre de bêtises ? C’est en donnant vie à ces articles qu’ils existent. Stop donner du crédit et de la visibilité au contenu de merde.

    Je suis assez d’accord. Après ça devient viral toutes ses conneries et sa se propage comme une épidémie. D’autant plus que ce ne sont des polémiques qui n’existent que sur Internet.

    Ne pas en parler, c’est la meilleur solution.

  8. Mais quelle bande de glands !!
    Ça me rappelle Mordhau …

    C’est bon à jeter des « journalistes » pareil

  9. Ce n’est pas du journalisme, c’est simplement du clickbait se présentant comme du journalisme. Le but est qu’il y ait le plus possible de circulation sur leur site et les réseaux sociaux, donc quoi de mieux que de créer de toutes pièces des polémiques? Il n’y a pas plus de journalisme là-dedans que de beurre au c*l.

  10. Est-ce qu’on est obligé de relayer ce genre de bêtises ? C’est en donnant vie à ces articles qu’ils existent. Stop donner du crédit et de la visibilité au contenu de merde.

    Je suis assez d’accord. Après ça devient viral toutes ses conneries et sa se propage comme une épidémie. D’autant plus que ce ne sont des polémiques qui n’existent que sur Internet.

    Ne pas en parler, c’est la meilleur solution.

    Je ne suis pas d’accord. C’est justement parce qu’on laisse ce genre de connerie sans aucune réponse que ces nobrain de woke prennent de la place. Heureusement qu’un article explique l’origine de ces références soit disant sexistes pour montrer aux faibles qu’ils se font manipuler.
    Marre de fermer la bouche devant cette stupidité. Il ne faut pas oublier que les personnes qui écrivent ce genre de connerie finissent par penser que leur morale déviante leur donne le droit d’écraser tout avis divergeant. Les woke ne sont pas moins violent que les autre extrémistes et il ne faut pas leur laisser le champ champ libre. Cet article kotaku est un monstre d’intox. Nofrag a raison. Il ne se contente pas de provoquer, mais ils apportent l’argumentaire qui va avec.

  11. Le premier trailer du jeu promettait des choses bien répugnantes, et ces gros plans sur le drapeau US semblaient plein de sous-entendus.
    Ça serait dommage de faire un virage à 180 degrés et laisser les joueurs dans leur zone de confort. Ce n’est pas en cachant les problèmes qu’on les fera disparaître.

  12. Je ne suis pas d’accord. C’est justement parce qu’on laisse ce genre de connerie sans aucune réponse que ces nobrain de woke prennent de la place […]

    C’est vrai, tu as raison. Mais je pensais plutôt dans le sens de ce commentaire:

    Ce n’est pas du journalisme, c’est simplement du clickbait se présentant comme du journalisme. Le but est qu’il y ait le plus possible de circulation sur leur site et les réseaux sociaux, donc quoi de mieux que de créer de toutes pièces des polémiques? Il n’y a pas plus de journalisme là-dedans que de beurre au c*l.

    Je reformule donc ce que je voulais dire: bien sûr qu’il faut leur répondre, mais il faut aussi veiller à ne pas trop faire de clickbait en en parlant systématiquement: si le profit financier qui se dégage de ces histoires se réduit, ces histoires disparaitront. Trop en parler -même pour les démonter, pourrait au contraire les fortifier.

    Ca me fait penser à cette histoire avec le FBI qui a dû demander aux gens d’arrêter de faire des raids pour down les sites de pédopornographies, parce les teams de DDOS ventant leurs exploits par la suite sur internet, ils offraient de la visibilité à ces contenus. Résultat, encore plus de contenu voyait le jour et ça devenait beaucoup plus difficile à traquer pour les autorités. C’est le phénomène de l’hydre.

    Il faudrait juste les prendre pour ce qu’elles sont et les traiter avec l’attention qu’elles méritent: un peu de dédain et quelques lignes par moment, rien de plus.

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