A l’occasion de la GDC, VALVe a expliqué comment ils ont réussi, sans trop fâcher les joueurs, à transformer Team Fortress 2 en Free to Play et ainsi à multiplier par douze leurs revenus mensuels quatre ans après la sortie du jeu. En substance :

  • Faire participer la communauté : chaque mise à jour est précédée d’un trailer comportant plein de petits indices sur son possible contenu. En commentant la vidéo, les joueurs décident sans le savoir du contenu de la mise à jour. VALVe a également inclus au jeu 19 cartes conçues par la communauté. A présent, plus de la moitié des objets sont créés par des amateurs passionnés.
  • Anticiper les critiques des joueurs et agir en conséquence : le risque principal était de s’attirer les foudres des personnes ayant acheté le jeu en le transformant en pay-to-win. Pour éviter cet écueil, deux axes à suivre : 1) tous les objets liés au gameplay sont récupérables en jouant. 2) chaque objet possède des qualités et des défauts, il n’y en a aucun mieux que les autres. Ainsi, le gueux qui ne dépense pas un rond n’est jamais désavantagé et peux récupérer les objets gratuitement au fil du temps.
  • Ne pas utiliser de monnaie de singe : les joueurs n’aiment pas l’idée d’échanger des € contre des « tokens » ou des « golds » virtuels, surtout quand ils ne souhaitent acquérir qu’un seul objet. A la place, ils utilisent le Steam wallet avec des véritables euros leur permettant d’acheter des objets dans de nombreux jeux, ou même des jeux complets.
Article précédentTribes: Ascend sort de la bêta le 12 avril
Article suivantWarface : inscriptions à la bêta