Les étrangers passent à Dunwich le plus rarement possible, et depuis certains moments d’horreur, tous les écriteaux qui indiquaient sa direction ont été abattus. Deux siècles auparavant, quand la race des sorcières, le culte de Satan et les mystérieux habitants des forêts n’étaient pas objets de plaisanteries, c’était l’usage d’invoquer des motifs pour éviter le village. A notre époque raisonnable – car l’abomination de Dunwich en 1928 a été étouffée par ceux qui eurent à coeur de préserver la paix de la ville et du monde – on l’évite sans savoir exactement pourquoi. Une raison peut-être, c’est que les indigènes sont maintenant d’une débilité répugnante, ayant poussé très loin la régression si commune à bien des coins perdus de Nouvelle-Angleterre.

Pendant bien des années, les habitants de Dunwich ont continué d’oeuvrer dans l’ombre, et aujourd’hui, ils s’apprêtent à révéler au monde La Seconde Abomination de Dunwich…

En visionnant cette vidéo impie, JoWooD Productions perdit la raison et décida de commercialiser l’Abomination sous la forme d’un jeu vidéo :

Anderson n’est pas seulement un bon jeu d’horreur destiné à tous les fans de Lovecraft, mais étant donné le volume de bonus contenus sur le DVD, c’est devenu un chef d’oeuvre artistique. Nous sommes ravis de participer à cet incroyable projet.

Le joueur incarne Robert D. Anderson, un détective de New York qui voyage en Allemagne durant les premiers mois de la Seconde Guerre Mondiale afin de résoudre son dossier le plus effrayant : la recherche de ses origines. En arrivant dans le château de ses ancêtres, il découvre une société secrète de cultistes SS appelée « L’Ordre Du Soleil Noir », révélant ainsi des secrets dont la puissance pourrait mettre en péril le genre humain…

Lovecraft, la Seconde Guerre Mondiale, une secte SS… Et dire que ce sont des soit disant fans du jeu de rôle papier qui conçoivent cette horreur. Que Dieu ait pitié de leurs âmes ! Sortie prévu en juin 2007.

Article précédentArmed Assault se réconcilie avec le CQB
Article suivantBattlefield Bad Company : le trailer rigolol