Judas, le cousin de BioShock, est toujours en développement

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À l’occasion des derniers State of Play de Playstation, les développeurs de Judas ont publié une nouvelle bande-annonce, toujours aussi tarabiscotée. En même temps, quand on est le nouveau projet du créateur de BioShock, c’est la moindre des choses, non ? Reste que la parenté avec BioShock est toujours aussi troublante, puisqu’on semble retrouver non seulement le même type de décors, très inspirés par l’art nouveau, mais aussi le même type de gameplay : armes à feu dans une main, pouvoirs magiques dans l’autre. Une formule qui avait très bien fonctionné dans le premier opus sorti en 2007, notamment grâce à toute la composante immersive-sim, laissant le joueur appréhender chaque situation comme il le souhaitait. Gageons que ça soit ici encore le cas et que Ken Levine n’ait pas préféré nous raconter (très) maladroitement une fable alambiquée comme dans BioShock Infinite. Rien n’est moins sûr quand on constate que la majorité de cette nouvelle bande-annonce de Judas se concentre sur l’exposition du scénario. Sans parler du côté despote dont M Levine pourrait faire preuve.

Aucune date de sortie n’est annoncée pour le moment pour Judas, qui possède tout de même déjà une page Steam.

Ayons au passage une petite pensée pour les développeurs de BioShock 4, puisqu’après des rumeurs de conditions de travail complexes, les derniers ragots parlaient d’une sortie éventuellement prévue pour 2028 !

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7 Commentaires


  1. Mouaiiiis, bof.
    Cette esthétique néo-rétro commence avoir été bien poncé apres 3 Bioshock et un Prey 2, il faudrait voir a trouver d’autres idées.

  2. Esthétique ou pas, la seule question que je me pose est : aura-t-il une approche de l’immersive comme Bioshock 1 ou comme Bioshock 3 ? Cette question devrait avoir une importance certaine.

  3. Perso, je pense qu’il y a de bonnes raisons de penser que Judas sera plus orienté « narration » que « immersive-sim ». Déjà, parce que c’était déjà le cas avec le plus que moyen BioShock Infinite (second opus sur lequel a officiellement travaillé Ken Levine). Puis, parce que les bandes annonces de Judas, jusqu’ici, mettent l’accent sur le scénario. Et en même temps, tout ce qu’on voit du gameplay, ce sont des séquences « provoque un chan électrique dans une flaque d’eau pour venir à bout de robot »… Donc si c’est tout ce qu’a trouvé Ken Levine en 15 ans pour améliorer sa recette … Bon, en même temps, on pourrait résumer une grande partie des combats de BioShock 1 comme ça, et pourtant, le jeu est bien plus riche que ça.

  4. Bwarf, je suis prêt à prendre les paris qu’Atomic Heart, tout pété qu’il soit, restera plus immersive sim et riche que celui-ci.

  5. L’immersive-sim est un des genres qui comporte peu de titres, et qui est défini par seulement une petite partie d’entre eux.
    Bioshock, ça ressemble très vaguement à une immersive-sim, mais ce n’en est pas une.
    Le problème est que, vu l’aura prestigieuse dont bénéficie le genre, beaucoup sont avides de coller l’étiquette « immersive-sim » sur leur bébé, et poussent comme pas deux pour élargir la définition du genre, ce qui n’en ferait plus qu’un banal Fps+ avec ces pouvoirs et quelques éléments de narration.
    En tout cas je me méfie du père Levine.

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