Wolfenstein II: The New Colossus, ça tourne comment sur PC ?

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A la vue de la configuration recommandée par Bethesda et MachineGames pour faire tourner Wolfenstein II: The New Colossus sur PC, mes globes oculaires ont fait soixante-treize tours dans leurs orbites. Un i7 et une GTX 770 comme strict minimum et une GTX 1060 supportée par 16GO de RAM pour une expérience « optimale », ça a de quoi faire grincer des dents les gens qui (comme moi) auraient une configuration plus modeste.

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En préparation du test du jeu qui paraîtra ce week-end sur le site, j’ai donc passé une bonne dizaine d’heures sur la version PC du jeu et ai jugé bon de vous livrer un petit bilan de l’optimisation du jeu quelques heures avant sa sortie, au cas où vous envisagiez de l’acheter mais . Voici ma configuration :

  • Nvidia GTX 970, avec les drivers pas à jour parce que j’aime vivre dangereusement
  • Intel i5-4690 d’usine
  • 8GO RAM DDR3
  • Tous les paramètres réglés au moins en High – avec du FXAA 8x, le Motion Blur au minimum, les shaders et le streaming des textures poussés en Ultra
  • Je joue en 1920×1080 sur un écran 16:9, parce que je suis pas un crétin de la PC Master Race comme Pedrodactyl qui va dépenser 490 euros dans une dalle incurvée pour jouer à Minecraft

J’ai enregistré deux séquences de jeu à l’arrache pour vous montrer comment ça tourne sur ma bête, qui a maintenant plus de trois ans. La première partie de la vidéo est une phase en extérieur plutôt orientée action (la plus gourmande que j’ai pu croiser jusqu’à présent niveau CPU/GPU), alors que la seconde est une tentative d’infiltration dans un environnement plus cloisonné. Niveau températures et utilisation GPU/CPU, voilà ce que ça donne en jeu :

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Il faut savoir que Wolfenstein II tourne sur l’idTech 6, le même moteur que le dernier DOOM. La différence ici, c’est qu’il supporte l’API Vulkan de base (qui est même nécessaire pour démarrer) et ne dépend plus de la technologie MegaTexture. En résulte un jeu qui tourne sur un éventail de configurations Nvidia assez large, mais des textures qui clippent fréquemment. De plus, certains objets qui se trouvent à plus de dix mètres de moi sont parfois flous. C’est beau de près mais pas toujours de loin, comme dirait l’autre.

Ce n’est techniquement pas la claque de l’année – j’ai même été davantage surpris par DOOM l’an dernier mais le rendu des lumières et la colorimétrie sont très soignés. Vous pouvez dans tous les cas régler tout un tas de paramètres graphiques, ajuster votre FOV jusqu’à des hauteurs ridicules et sélectionner des résolutions que seul un ordinateur de la NASA pourrait supporter.

Pour corroborer cet essai, j’ai aussi installé le jeu sur mon PC portable acheté il y a plus de quatre ans :

  • Nvidia GTX760M
  • Intel i7-4702MQ jusqu’à 3.2GHz
  • 8GO RAM DDR3

Ça tourne en Low, mais ça tourne quand même. Le framerate oscille entre 15 et 50 images par seconde et peine à afficher un rendu potable dans les séquences en extérieur bourrées d’effets de particule. Si vous avez l’habitude de jouer à des FPS sur console, vous ne verrez aucune différence.

Je n’avais pas de PC avec du matériel AMD sous la main mais il faut savoir que Wolfenstein II supporte AMD Software Crimson ReLive Edition machintruc. Mais je sais même pas pourquoi je vous en parle, il faut être un peu fou pour jouer sur une carte AMD de toute façon.

Sur ce, pardonnez encore la qualité et la compression de la vidéo (ma maman ne voulait pas que je devienne YouTuber) et attendez la sortie du test complet sur NoFrag pour acheter le jeu.

Voici quatre captures d’écran non compressées pour vous faire patienter :

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