Cela fait deux semaines que Turning Point: Fall of Liberty est sorti, et on n’en trouve bizarrement pratiquement aucun test sur le net. Il faut dire que ceux déjà en ligne ne donnent guère envie :

  • Game Informer : 3/10, avec un second avis à 3,5/10
  • A peine mieux chez IGN, qui se force à mettre la moyenne : 5/10
  • A côté, TeamXbox pose un 5,3/10 (que veut dire le 0,3 supplémentaire ?)…
  • Et les lecteurs de Gamespot démontent le jeu:
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Mais ça n’a pas l’air d’embêter plus que ça Craig Allen, le PDG de Spark Unlimited, le développeur du jeu :

Turning Point est un excellent concept, et nous avons fait de notre mieux avec le temps et le budget impartis. Mais notre audience n’est pas les hardcore gamers. Les gens qui veulent juste un jeu fun adorent vraiment ce jeu. […] Si vous regardez Turning Point sans a priori, vous allez vraiment aimer

Tout ça dans une interview à Videogamer.com, durant une présentation presse du prochain jeu de Spark, Legendary. Lequel se déroule, comme Turning Point, dans un New York détruit : un coup d’oeil aux trailers permettra de voir que Spark n’a pas hésité à recycler les mêmes buildings en morceaux pour ne pas trop se fatiguer.

Mais revenons à la déclaration de Craig Allen : son jeu n’est pas mauvais, il est bon si vous êtes un crétin faites partie du grand public. L’excuse est amusante, mais ne risque pas d’améliorer les choses : surtout, ça n’est pas la première fois qu’on nous la sort cette année, cette excuse. Pour Conflict: Denied Ops, déjà un FPS de merde, Eidos parlait de «FPS pour les casual gamers». C’est rigolo, les développeurs de jeux pour gamins sur DS sortent le même argument pour justifier leurs petites daubes pleines de bugs. On tient une tendance.

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