Déjà deux mois depuis les premiers assauts de Starship Troopers: Extermination. Les services de renseignement avaient pourtant indiqué qu’il n’avait pas l’air terrible, et qu’il ne passerait sans doute pas la semaine. Mais finalement, lors de sa sortie en accès anticipé le 17 mai, loin de se briser contre les critiques défensives des joueurs, le jeu s’est engouffré dans la brèche et a déferlé sur d’innombrables comptes Steam, emportant avec lui de nombreux adeptes d’expériences coopératives. L’état-major de NoFrag, dirigé d’une main de fer par le général nounoursss, a donc décidé d’envoyer sa meilleure escouade sur le terrain, afin d’évaluer les forces en présence.

Genre : Coopératif en escouade Développeur : Offworld Industries | Éditeur : Offworld Industries | Plateforme : Steam Configuration recommandée : Intel i7-8700K / AMD Ryzen 5 3600, 16 Go de RAM, GTX 1070 | Prix : 28,99 € Langues : Anglais Date de sortie : 17/05/2023 Durée de vie : pour l’instant, une vingtaine d’heures avant de se lasser

Preview réalisée sur une version Steam fournie par l’éditeur

Starship Troopers: Extermination

Rapport d’intervention

Date : 22 juin 2023
Plage-horaire de l’intervention : 21h30 – 23h30
Lieu : Planète Valaka, dépôt de carburant et alentours

Chronologie des événements

21h30 : Avec le sergent Mathmoite, nous étudions les équipements mis à notre disposition. C’est alors que le capitaine Saer, pourtant parti à la retraite de nombreux mois auparavant, surgit dans la navette censée nous emmener sur le terrain. Eu égard à son rang hiérarchique, le commandement de la mission lui incombe. Après le décollage, il nous indique avoir été envoyé précédemment en mission de reconnaissance, ce qui lui permet de nous dresser un tableau détaillé de la situation : à chaque mission, seize soldats, répartis en quatre ou cinq escouades, sont envoyés sur la planète Valaka afin d’affronter des extraterrestres arachnéens, dénommés Arachnides. Ils doivent réaliser divers objectifs, comme activer des stations de forage pour récupérer des ressources, repousser des vagues d’ennemis, ou encore récupérer des lance-roquettes auprès d’équipements à protéger. Ensuite, ils doivent se regrouper autour d’un QG de campagne, qu’il faut fortifier, puis défendre contre de très nombreux individus belliqueux. Enfin, au bout d’un certain temps, une navette d’évacuation atterrit à quelques centaines de mètres, tandis que les vagues d’Arachnides redoublent d’intensité. Il s’agira de la rejoindre au plus vite, sous peine de rester en tête-à-tête avec ces saletés d’insectes !

21h35 : Le capitaine nous présente ensuite les trois classes qu’il est possible d’incarner : le hunter, qui dispose d’un jet pack, le bastion, qui peut déployer un bouclier tout autour de lui, mais qui le fige sur place, et enfin, l’opérateur, accompagné de son drone de soin, bien pratique pour réanimer ses coéquipiers. Tous ont accès à des fusils d’assaut ou des mitrailleuses dotés d’un très grand nombre de balles, et au feeling plutôt sympathique. Comme évoqué auparavant, il est possible de manier des lance-roquettes. Ceux-ci peuvent envoyer des salves de trois ogives, provoquant des démembrements d’Arachnides très satisfaisants. Chacun peut également débloquer de l’équipement supplémentaire, comme des grenades aux effets variés (sonar, napalm, gaz…), et même des capacités spéciales. Plus le nombre d’ennemis terrassés sera grand, plus l’expérience gagnée sera importante.

21h47 : On atterrit enfin sur Valaka. L’environnement est plutôt sablonneux, avec des gros cailloux et des canyons. Des infrastructures humaines désertées peuvent être aperçues çà et là. Il n’y a, pour l’instant, qu’assez peu de points d’intérêt, et il est facile d’en faire le tour en quelques soirées. Nous constatons, avec le sergent Mathmoite, que les graphismes ne sont franchement pas terribles. On ne peut pas dire que c’est laid pour autant, mais rien ne permet d’élever le niveau. D’autre part, lors des plus grosses vagues, et notamment lors de l’exfiltration, nous avons pu constater de sévères chutes du nombre d’images par secondes, même sur les meilleurs équipements fournis par notre corps d’armée, à savoir, un PC doté d’un core I7 8700K, d’une RTX 4070Ti et de 32 Go de RAM, alors que l’on était en 1440p en moyen.

22h19 : Cette partie a été retirée du rapport du sergent Estyaah, car elle porte atteinte à l’intégrité de l’état-major de NoFrag.
23h03 :
Cette partie est a été retirée du rapport du sergent Estyaah, car elle porte également atteinte à l’intégrité de l’état-major de NoFrag.
23h30 : Fin de la mission

Starship Troopers: Extermination

Rapport d’intervention

Date : 3 juillet 2023
Plage-horaire de l’intervention : 21h30 – 01h00
Lieu : Planète Valaka, Le belvédère de la garnison et alentours

Chronologie des événements

21h30 : Le sergent Fcp m’accompagne sur cette opération, qui a pour but d’apprendre de nouvelles techniques de combat, directement sur le terrain, au contact de soldats très expérimentés de la communauté francophone. Nous sommes donc rattachés à une unité de vétérans, qui nous embarquent sur une mission ARC au niveau de difficulté le plus élevé. Ils nous présentent les objectifs : contrairement à l’AAS, le mode de base dans lequel les étapes étaient successives, nous devons cette fois-ci récupérer les ressources, affronter les vagues ennemies et construire les défenses de la base en même temps. Il nous est également demandé de rapporter du carburant à l’ARC, et une fois les réservoirs pleins, il faut le défendre pendant son activation, ce qui a pour conséquence d’ameuter les locaux hostiles. Enfin, comme pour l’autre mode, il faudra s’extraire en atteignant une navette de sauvetage.

21h39 : Atterrissage sur Valaka. Premier constat, on ne voit rien : il fait nuit noire. Nos coéquipiers nous expliquent qu’il s’agit de l’un des deux ou trois mutators aléatoires qui ont été appliqués à notre mission. Toutes les heures, ceux-ci changent, afin de faire légèrement varier les situations. Une liste complète peut d’ailleurs être trouvée dans l’annexe U-030-MSPN, alinéa 3, section 2.

Starship Troopers: Extermination - nuit

21h50 : Arrivée dans la zone de l’ARC. L’une des escouades nous indique qu’elle va rester sur place pour déployer les défenses. Pendant ce temps, nous choisissons de faire notre part en détruisant les premières vagues indiquées sur la carte. Durant cette opération, les différentes classes ont pu montrer une bonne synergie, surtout entre le bastion, pour sa fonction d’appui-feu, et l’opérateur, très rapide, qui peut à la fois soigner avec son drone et transporter deux réservoirs de carburant. Le hunter, quant à lui, peut servir comme second soutien, s’il se place en hauteur, mais n’est pas si utile que ça. Il est probable que ses attributions se voient modifiées dans le futur pour le rendre un peu plus efficace.

22h47 : Nous constatons qu’un nombre insuffisant de ressources parvient au QG, ce qui empêche l’escouade dédiée à l’élaboration des défenses de faire correctement son travail. Nous prenons donc l’initiative de basculer sur cette tâche, tout en nous assurant qu’une autre escouade s’occupera des grosses vagues d’ennemis. En mode Extrême, choisi par les vétérans de notre équipe, la collecte des ressources nécessite une très bonne coordination. Une fois la foreuse activée, des hordes d’Arachnides ont surgi du sol et ont tenté de la détruire. De plus, des bombardiers, ressemblant à des scarabées géants, nous ont envoyé des boules d’énergie dévastatrices, un peu comme des mortiers. Il nous a fallu à la fois défendre le point de forage, et détruire ces pièces d’artillerie organiques, qui sont parfois situées à plusieurs centaines de mètres, cachées dans des canyons ou derrière de grandes structures. Ensuite, nous avons dû rapporter les ressources, tâche généralement assignée à l’opérateur, car il n’est pas gêné dans ses mouvements quand il en porte, contrairement aux autres. Le sergent Fcp s’est chargé du transport, tandis que je le protégeais, tout au long du chemin pour retourner à la base. Il est arrivé que certains tombent au combat, mais ils étaient rapidement réanimés par un autre membre de l’équipe ou, au pire, ramenés magiquement à la vie dans le QG, si personne n’avait pu s’occuper d’eux dans le temps imparti.

00h19 : L’ARC reçoit son dernier module de carburant et commence son travail, faisant rameuter un nombre infini d’adversaires. Toutes les escouades sont sur les murs de défense, et on entend les mitrailleuses tirer de manière ininterrompue. Nous sommes à l’Est avec une vue dégagée sur le canyon, ce qui nous permet d’abattre les Arachnides tireurs et les bombardiers sans trop de difficultés. Par contre, les masses grouillantes tentant de détruire les remparts sont plus ardues à contenir. Heureusement, lors de minuscules répits, il est possible de réparer les structures pour prolonger leur durée de vie. Toute cette phase de défense est sans doute la plus haletante de toute la mission, mettant en exergue la coopération, la coordination et la détermination de tous les soldats. Galvanisés par ce déferlement d’action, le sergent Fcp et moi-même poussons fièrement notre cri de ralliement : « Pour NoFrag ! Que la souris de mon châtiment s’abatte sur le pad de ton désespoir ! »

00h30 : L’ARC a terminé son opération, la navette d’évacuation va atterrir. Nous la voyons s’approcher à 300 mètres, de l’autre côté du pont. Au signal, toutes les escouades quittent les défenses et se dirigent vers le point d’extraction. Nous restons tous groupés : si un soldat se retrouve isolé et mis à terre, c’est la mort assurée, plus aucun sauvetage n’est possible. Nous arrivons au pied de la navette. Tous les bastions s’ancrent au sol pour repousser les vagues incessantes. Les opérateurs déploient leurs drones de soin et les hunters sautent sur l’aéronef pour défendre en hauteur. Une fois que l’on s’est assurés que tous les membres de l’équipe sont présents, nous pouvons enfin nous envoler pour retourner à la base.

01h00 : Fin de la mission.

Une menace à prendre au sérieux

Starship Troopers: Extermination est sorti en accès anticipé il y a deux mois, mais dispose déjà d’un arsenal redoutable pour emporter pas mal de joueurs avec lui : un feeling des armes sympathique, des objectifs plutôt intéressants mais, surtout, une très bonne immersion lors des défenses des bases, avec ces vagues ininterrompues d’Arachnides. Certes, on en fait rapidement le tour, mais certains auront envie d’y rester quelques dizaines d’heures de plus pour débloquer tous les équipements de chaque classe. Nous espérons tout de même que de nouveaux environnements et d’autres types de missions seront proposés avant la sortie en version finale. Il faudra également que les devs travaillent sur l’optimisation, les performances étant, pour l’instant, vraiment limite. D’autre part, pas d’inquiétude si vous êtes un mercenaire solitaire, vous pouvez très facilement trouver des partenaires, notamment sur le Discord francophone dédié au jeu.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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3 Commentaires


  1. Ça donne envie. Merci pour le discord je l’ai rejoint voir s’il est actif avant de me décider à acheter le jeu.

  2. J’espère qu’il restera des joueurs après l’Été quand je pourrai re-gamer…

  3. Fan du film, j’ai joué quelques heures avec un ami. J’aime bien, mais c’est parfois brouillon surtout que ça rame pour moi très souvent ( dans les grands affrontements, mais comme il n’y a que ça…). J’ai juste une 2060 rtx super et un vieux I7 2600k…. Je pense que cela sera optimisé par la suite ( j’espère!) et que du contenu arrivera.

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