C’est ce qu’affirme As You Sow, une fondation à but non lucratif américaine examinant les pratiques des entreprises, à travers une étude prenant en compte le salaire annuel, le ratio par rapport au salaire moyen d’un employé ainsi que d’autres valeurs comme les votes des actionnaires approuvant la rémunération du PDG.
Bobby Kotick (Activision-Blizzard) et Andrew Wilson (EA) occupent ainsi respectivement les 45e et 98e places des 100 patrons américains les plus surpayés d’après As You Sow.
Si le premier gagne 28,7 millions de dollars et le second 35,7 millions de dollars, les deux champions de la lootbox réalisent la performance de s’arroser de 306 à 371 fois plus de pognon que leurs salariés. Soit des rémunérations surévaluées de 12,8 et 19,6 millions de dollars vis-à-vis des réels résultats des entreprises.
S’ils en sont là c’est parce qu’ils ont beaucoup, BEAUCOUP travaillé…
et aussi qu’ils ont de la CHANCE
oui, de la CHANCE
Quand on voit que ce genre de boîtes dominent le monde du jeu vidéo, on comprend mieux pourquoi il est devenus difficile de trouver des jeux vidéos …. et facile de trouver des machines a fric virtuels se faisant passer pour des jeux vidéos ….
Avec la vague de licenciements chez Blizzard il va avoir de la marge pour s’en rajouter une petite couche cette année!
Faut traverser quelle route pour obtenir un poste comme ça ?
Difficile, faut pas exagérer non plus, le jeu vidéo c’est pas juste ce que produisent les quelques plus grosses boîtes, tout comme le cinéma, c’est pas que Hollywood, il y a plein d’excellents jeux.
Moi je suis content, on m’a dit que ce n’était pas gênant ces écarts de salaires, puisque ces gens ont l’amabilité de nous pisser dessus.
Attendez, non, c’est « ruisseler » le terme exact. En économie, on dit ruisseler, c’est plus distingué.
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