Pour les lecteurs naïfs qui nous lisent, sachez qu’aujourd’hui les sociétés qui vendent des cheats ont développé des DRM. Ces DRM forcent les tricheurs à être constamment connectés pour utiliser leurs cheats. Pour y faire face, VALVe a inclus dans le VAC un système permettant de détecter les connexions aux DRM des cheats et de bannir ceux qui y ont recours.

Gabe Newell a pris le temps d’expliquer la démarche en réponse à ceux qui prétendent que VALVe vous espionne en examinant votre cache DNS.

Pour l’anecdote, les sociétés qui produisent les cheats ont aujourd’hui pignon sur rue. On peut prendre l’exemple de Digital Soft Code basé à Bordeaux qui vend ses cheats sur x22cheats, mais qui développe également de jeux sous le nom de DSC Studio 22. Et le plus drôle : ils sponsorisent Katrina-Esports, une association de Cyber Athlètes. J’avais commencé une enquêtes sur le sujet, mais j’ai eu un peu la flemme de creuser. Ceci dit, quand on voit que Blizzard a mis deux ans pour faire fermer un vendeurs de bots, on comprend pourquoi les éditeurs ne prennent pas la peine d’attaquer en justice ces milliers de sociétés.

Article précédentDear Esther passe du Source au Unity
Article suivantWrack rajoute du sang sur les murs