Kornel Jaskula, producteur de Dying Light 2, explique dans une longue interview donnée à GamesRadar pourquoi le prochain jeu de Techland sera révolutionnaire et « le premier jeu de ce type ».

Les développeurs semblent en effet avoir mis l’accent sur l’aspect bac-à-sable narratif du jeu : comprenez par là qu’ils promettent que chaque action, chaque décision, auront un impact, non seulement sur le déroulement de la quête en cours, mais aussi sur les suivantes et sur l’aspect général du terrain de jeu. Les factions auront toutes leurs propres buts et motivations et l’issue de certains choix ne sera pas forcément évidente au premier abord. L’idée est de proposer une aventure dont la teneur sera différente pour chaque joueur – Kornel Jaskula expliquant par ailleurs assumer le fait qu’on ne pourra pas aborder tout le contenu du jeu en un seul run, certains personnages et quêtes apparaissant et disparaissant au gré des actions du joueur.

Le joueur a un objectif global dans Dying Light 2, mais c’est à vous de décider comment l’atteindre. C’est comme avoir des briques LEGO et se voir confier l’objectif de construire une maison. Nous vous donnons les briques mais pas l’ensemble original – vous n’avez pas les instructions qui peuvent vous guider pas à pas. Vous n’avez que le but et c’est à vous seul de décider à quoi ressemblera cette maison à la toute fin – mais ce sera une maison. C’est au joueur de comprendre comment les briques peuvent s’assembler, comment elles s’influencent les unes les autres, et comment le bâtiment et son intérieur prennent forme…

Dying Light 2 02

Cette promesse alléchante (mais déjà entendue ailleurs) est accompagnée par l’assurance que le studio se focalise sur l’aspect coopératif du jeu, malgré l’omniprésence de la narration. Ainsi, l’univers dans lequel évolueront les joueurs en multijoueur sera celui façonné par l’hôte : ce seront ses décisions qui auront été prises en compte. L’occasion de découvrir l’étendue des possibilités en visitant les parties des copains dont les actions auront été différentes.

« Vous pouvez rejoindre ma partie – avec votre expérience, vos compétences, votre équipement – mais ce sera mon monde, construit par mes décisions et je vais prendre les décisions qui continueront à le façonner. Mais je peux aussi rejoindre votre partie et ce sera complètement différent, avec des résultats complètement différents façonnés par vos décisions. »

En plus de ça, le producteur annonce une carte deux fois plus grande que celles du Dying Light original combinées, DLC inclus. Elle sera aussi plus haute, proposant à la fois de nombreux terrains de parkour et plus de place pour les combats au sol. Sont aussi abordés dans l’article les possibilités de mouvements améliorées, une IA « reflétant le plus possible le comportement des vrais joueurs en PVP » et le cycle jour/nuit retravaillé. Kornel Jaskula en profite pour passer beaucoup de pommade sur la communauté du premier volet dont l’opinion semble prise en compte dans le développement du jeu.

On rappelle que Dying Light 2 a été annoncé à l’E3 2018 et que Chris Avellone (Fallout 2, Planescape: Torment, Fallout New Vegas) en est le concepteur narratif. Pour le moment, aucune date de sortie n’a été dévoilée.

SourceGamesRadar
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16 Commentaires


  1. Gros potentiel quand même. Je suis assez curieux de voir comment ils vont s’en sortir.

  2. C’était bien le premier ? Avellone ça me donne très envie de suivre le truc, mais si c’est une connerie de farmer / crafter ça va me faire très chier.

  3. Ca va te faire très chier alors, j’avais bien accroché pendant une dizaine d’heure, puis j’en ai eu marre de courir après des ingrédients pour réparer mon gourdin niveau 6.

  4. Perso le premier est bien, j’ai l’espoir qu’il soit tout aussi bien. Comme il y a les zombies le fait d’aller chercher des objets ou de remplir tel objectif donne du challenge. Graphisme, gameplay, ambiance, au top.

  5. Les éléments n’étaient pas si rare que ça.

    A la vue de la qualité du 1er et des gameplays différents bien finis (fuite, esquive, coup de batard), ça laisse espérer!

  6. le gameplay du premier était excellent, graphiquement plutot beau, pas mal de quètes à faire … perso j’avais adoré !
    J’espère que le 2 sera aussi bien, seul truc qui m’ennuie, les choix, je déteste faire des choix dans les jeux sans connaitre l’ensemble des impacts. Mais bon visiblement c’est à la mode…

  7. C’était bien le premier ? Avellone ça me donne très envie de suivre le truc, mais si c’est une connerie de farmer / crafter ça va me faire très chier.

    Dans mes souvenirs, le craft des armes était nécessaire au début du jeu. Après quelques heures de jeu, je n’ai plus eu besoin de crafter d’armes du tout tellement il était facile d’en trouver partout.

    Ou bien les ressources étaient tellement abondantes que le craft perdait de son intérêt rapidement. A noter que je n’ai pas joué plus de deux heures au gros DLC sorti plus tard, mais apparemment, il valait le coup aussi.

    Le premier était une très bonne surprise. Un Dead Island amélioré en tout points

    Dying Light 2 est clairement ambitieux, j’ai hâte d’en voir plus.

  8. Ok bah jvais suivre ça et guetter le premier en promo, on sait jamais.

  9. Le début de dead island était bien mais c’est vite parti en cacahouète. Le DLC était sympas mais choqué de la fin de l’histoire.

  10. Perso je n’ais pas aimer le un , surtout a cause de son gameplay . Pour escalader les murs et faire des pirouettes dans la ville, il y avait un temps de réponse légèrement trop long a cause des animations . C’est peut-être plus réaliste, mais pas assez fun a mon goût . Par exemple dans mirror’s edge ( je n’ai jouer qu’au premier ) je ne me rappelle pas cette sensation, c’était plus fluide les déplacements .

  11. Tellement hâte ! Le 1 reste tout simplement le meilleur jeu de Z …

    Et puis, c’est le seul jeu où le DLC (The Following) arrive à faire mieux que le jeu original qui est pourtant très bon, mais The Following rhaaaaaaa …

  12. Au niveau des mouvements, mirror’s edge est au contraire moins permissif, moins fluide et plus réaliste. La notion de momentum n’existe pas dans dying light, et tu peux atterrir de manière stable sur n’importe quel objet. En fait tu peux faire plein de trucs physiquement impossible tellement c’est permissif.

  13. Mais c’est vrai qu’au début du 1 on se traîne un peu, et c’est chiant, par contre dès qu’on débloque l’agilité au niveau maximum et le grappin, assez rapidement, le jeu devient excellent.

  14. Le premier j’hésite encore à me le prendre/faire.

    Celui ci promet bcp tout de même.

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