Cela fait un an que id Software a sorti son dernier bébé, Doom Eternal, signant ainsi le meilleur FPS solo de ces dernières années (voir notre test). Brutal, intense et sans pitié, le titre poussait le joueur dans ses retranchements. Six mois après sortait The Ancient Gods – Part 1, le premier DLC solo narrant la suite des aventures du Doom Slayer et renforçant encore la difficulté. Avec la sortie de la seconde partie, l’heure est venue de mettre un point final à l’histoire du Slayer dans un déluge de feu et de sang.

Genre : FPS brutal | Développeur : id Software | Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : Steam, Bethesda.net, Windows Store | Prix : 20€ | Configuration recommandée : Intel Core i7-6700K ou AMD Ryzen 7 1800X, 8 Go de RAM, Radeon RX 480 8Go ou Nvidia GTX 1060 6Go, 50 Go d’espace libre | Langues : Doublages et sous-titres français | Date de Sortie : 18/03/2021 | Durée de vie : environ 5h

Test effectué sur une version éditeur du jeu.

Angel of Death

L’histoire suit directement les événements du précédent DLC. Le Doom Slayer doit affronter son double maléfique dans une sombre forteresse pour mettre définitivement un terme aux invasions infernales. Enfin, quelque chose comme ça, je vous avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités du scénario abracadabrantesque. De toute façon, autant être honnête, ce n’est qu’un prétexte pour les développeurs de jouer avec l’aspect power fantasy du titre, un peu à la manière dont le font les enfants : « Et là, on dirait qu’il y aurait des dragooons, et des gros robots avec des gros pistolets et-et-et même que le méchant il aurait des gros yeux rouges qui brillent ». Cela peut sembler ridicule, mais ça fonctionne parfaitement et permet au jeu de proposer des scènes d’affrontements dantesques, notamment vers la fin de l’aventure. Doom Eternal assume de n’être qu’un jeu vidéo pour grands enfants qui souhaitent faire pan pan – et c’est paradoxalement une posture assez mature, à mon sens.

Bref, le scénario nous donne l’occasion de voyager à travers trois niveaux (le quatrième étant réservé au boss final) aux univers bien distincts : le premier d’entre eux se déroule dans un monde très médiéval-fantastique, le second nous renvoie sur notre bonne vieille Terre dévastée par les démons et le troisième prend place dans la forteresse du mal. Comme d’habitude, le level design est fondé sur l’alternance d’arènes de combat et de courts passages de plateformes, qui nous offrent d’ailleurs régulièrement de superbes panoramas. On y retrouve donc toujours la même excellente recette qui a fait le succès de Doom Eternal. Seule ombre au tableau : j’ai l’impression que les secrets sont peu nombreux et moins bien cachés que dans le jeu original, déjà un peu avare en la matière.

Raining Blood

Comme l’épisode précédent, The Ancient Gods Part 2 ne s’embarrasse pas de préliminaires et confronte directement le joueur à un niveau de difficulté élevé. Il faut reprendre tous les réflexes perdus après plusieurs mois à jouer à des FPS mous du genoux, ce qui se fait dans la douleur. Pour pimenter la sauce, de nouveaux ennemis font leur apparition. Zombies hurleurs multipliant la puissance des ennemis dans la zone, Imps renforcés sensibles à l’autocanon du fusil à pompe et Barons en armure, dont la principale faiblesse est le fusil à plasma, rejoignent donc un bestiaire déjà très complet. Pour aider le Slayer, ce dernier se voit offrir un puissant marteau lui permettant d’étourdir les adversaires. Tous ces éléments rajoutent une couche de complexité aux affrontements qui en deviennent d’autant plus difficiles et éreintants. Si vous étiez déjà épuisé par le nombre de paramètres à prendre en compte lors des combats dans le jeu de base, ce DLC n’est clairement pas fait pour vous. Si vous êtes au contraire à la recherche de défi, certaines arènes vous proposent d’augmenter encore le niveau avec des batailles optionnelles qui vous opposeront une farouche résistance. Je l’avoue, après quelques essais infructueux, je n’ai pas eu la foi de les compléter. Peut-être une prochaine fois…

On retrouve Andrew Hullshult (DUSK, Prodeus) et David Levy (Red vs Blue) à l’OST. Ils proposent ici des titres de metal énervé très efficaces illustrant à la perfection la sauvagerie des combats. Par exemple, le diptyque Immora Pt 1 et Pt 2.

Techniquement, cette extension est, comme toujours, de très bonne qualité. Je n’ai déploré aucun bug majeur lors de ma partie, seuls un ou deux passages à travers le décors et un mixage sonore étouffé m’ont obligé à charger ma partie. Côté framerate, le jeu tourne comme un charme (+200 FPS) en 1440p tout à fond sur ma configuration composée d’une RTX 3070, d’un i7 7700K@4,2Ghz et de 32 Go de RAM. Doom Eternal reste toujours très beau avec ses environnements fouillés et ses modèles détaillés. Bon, il manque peut-être un peu d’effet « wahou », on n’est jamais vraiment surpris par ce qui s’affiche à l’écran mais, tout de même, ça claque.

Hell awaits

Que dire de plus sur The Ancient Gods Part 2 ? Il reprend la formule très efficace du jeu de base et se contente d’y ajouter un peu de complexité, le tout enrobé d’un scénario concluant l’arc narratif du Slayer commencé avec Doom 2016. Les amateurs du jeu original reprendront avec plaisir 5h de combats intenses à la difficulté relevée. Les autres iront plutôt s’occuper autrement, en faisant du macramé par exemple.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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35 Commentaires


  1. Le baron en armure a un point faible à la main aussi qui détruit toute son armure d’un coup bien placé. Donc pas uniquement sensible au fusil plasma.

  2. j’ai pas joué à eternal mais les environnements ici ont l’air sympas

  3. Je le tenterai, quand il sera à un prix très bas (et quand je me serai lassé du macramé et de la création de monuments en allumettes).

    C’est un peu dommage pour ce côté Fantasy qui à mes yeux n’a pas sa place ici. Autant partir sur un scénario moins complexe, mais plus « intègre » avec son histoire, pour ne pas nous balancer des environnements différents juste pour le dire. Au moins « Prodeus » ne s’écarte pas du bon chemin.

  4. Pour ceux qui ne comptent pas y jouer et n’ont pas peur de spoils,regardez le run de Zero Master sur YT pour des affrontements épique.il maîtrise le sujet.

  5. Les autres iront plutôt s’occuper autrement, en faisant du macramé par exemple.

    Ou alors un petit Halo.

  6. C’est un peu dommage pour ce côté Fantasy qui à mes yeux n’a pas sa place ici. Autant partir sur un scénario moins complexe, mais plus « intègre » avec son histoire

    J’ai l’impression que ca a toujours été le cas dans la série.
    Les évènements de Doom 3 ont lieu parce que l’UAC trouve des traces d’une civilisation disparu en terraformant Mars. Doom ca a toujours été le mélange de technologie futuristes et truc démoniaques et antiques.

    Quelqu’un avait linké cette série de vidéo dans une autre news Doom : https://www.youtube.com/watch?v=20FWpV_qBXU
    Le mec retrace tout le lore de Doom du 1er épisode jusqu’à Eternal sans couvrir ses deux DLC qui n’étaient pas encore sortis. J’ai trouvé ca hyper intéressant (sauf qu’il dit « choutte gun », et ca c’est inadmissible…).
    Evidement je suis totalement passé au dessus tout ca en jouant aux jeux…

  7. C’est moi-même qui ai partagé cette vidéo.(et conseillé les autres parties) .

    Je trouve ça top ce monde et ce lore.

  8. J’ai l’impression que ca a toujours été le cas dans la série.
    Les évènements de Doom 3 ont lieu parce que l’UAC trouve des traces d’une civilisation disparu en terraformant Mars. Doom ca a toujours été le mélange de technologie futuristes et truc démoniaques et antiques.

    C’était quand même largement moins marqué dans les opus précédents. Parce que bon, si on résume, jusqu’à l’épisode 2016, c’est un Marine qui se retrouve seul dans un monde futuriste face à la porte des Enfers. C’était plus ou moins marqué par épisode (DooM 3 jouait sur l’aspect survival-horror avec sa maglite très contestée), mais nul part, on avait ce déferlement Fantasy qui « perso », me pique plus que les yeux (si c’était un film, ce serait le pire des nanars, à peine meilleur que Mortal Kombat Destruction Finale).

    Le test en lui même avoue une faille énorme de DooM Eternal (et sans doute des autres DooM, quoique 2016 était pertinent dans son écriture) : c’est un bordel sans nom dont on ne sait ni quoi ni comment, à moins de regarder des vidéos dédiées au sujet.

    Je veux bien que le scénario soit mis de côté pour privilégier l’action (ce que DooM Eternal assume à 200%) mais plus de cohérence, de lisibilité, ça n’aurait pas fait de mal.

    Je viens de finir « Prey » (et sur son extension Mooncrash), ben bordel, là y’a un scénario, une écriture, une volonté d’en savoir plus, et surtout une fin, une vraie, digne de « Bioshock Infinite ».

    Quelqu’un avait linké cette série de vidéo dans une autre news Doom : https://www.youtube.com/watch?v=20FWpV_qBXU
    Le mec retrace tout le lore de Doom du 1er épisode jusqu’à Eternal sans couvrir ses deux DLC qui n’étaient pas encore sortis. J’ai trouvé ca hyper intéressant (sauf qu’il dit « choutte gun », et ca c’est inadmissible…).
    Evidement je suis totalement passé au dessus tout ca en jouant aux jeux…

    J’ai commencé ses vidéos, très intéressantes, qui permettent d’en savoir plus, il me reste encore les deux dernières à voir.

    Maintenant, ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que va devenir la licence, s’ils ont fini cet arc narratif. Une nouvelle dimension? un reboot? Un remake? Un retour aux bases avec un gameplay nerveux mais jamais frustrant? Une correction de la difficulté?

    J’attends de voir…

    PS : pour moi, une partie du test résume parfaitement mon ressenti et mes appréhensions : « Tous ces éléments rajoutent une couche de complexité aux affrontements qui en deviennent d’autant plus difficiles et éreintants. Si vous étiez déjà épuisé par le nombre de paramètres à prendre en compte lors des combats dans le jeu de base, ce DLC n’est clairement pas fait pour vous. Si vous êtes au contraire à la recherche de défi, certaines arènes vous proposent d’augmenter encore le niveau avec des batailles optionnelles qui vous opposeront une farouche résistance. Je l’avoue, après quelques essais infructueux, je n’ai pas eu la foi de les compléter. Peut-être une prochaine fois… »

  9. Maintenant, ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que va devenir la licence, s’ils ont fini cet arc narratif. Une nouvelle dimension? un reboot? Un remake? Un retour aux bases avec un gameplay nerveux mais jamais frustrant? Une correction de la difficulté?

    Tu vas pouvoir continuer ton macramé car d’après cette récente interview de Hugo Martin chez Polygon :

    – Les données récupérées par id montrent que les joueurs ont plus accroché à Doom Eternal qu’à Doom 2016. Autrement dit, la formule de Doom Eternal fonctionne et ils ne vont pas trop s’en éloigner.
    – Ils estiment qu’il leur reste encore beaucoup d’histoires à raconter dans l’univers de Doom 2016 / Eternal. Ils parlent notamment d’éventuellement revenir dans le passé, au moment où le Doom Guy rencontre les Sentinels, dans un environnement plus heroic fantasy donc.

    D’ailleurs, y a un argument qui me plait beaucoup en faveur de la bêtise assumée du scénario, surtout quand je te vois parler d’intégrité concernant cette licence : Doom ça reste (canoniquement) l’histoire d’un type qui veut se venger des démons qui ont tué son lapin de compagnie, Daisy. À partir de là…

  10. Ce DLC est plus court et moins dur que le précédent (excepté une fight secondaire assez ardue).
    Certains nouveaux démons sont un peu sous-exploités (tu me diras tant mieux^^)
    Les vagues (exceptées les facultatives comme toujours) durent globalement moins longtemps que dans le DLC1.
    Je me suis contenté d’y jouer en UV. Nightmare est sûrement faisable à mon niveau mais j’avais juste pas envie de die&retry trop souvent ce week-end.

  11. Très honnêtement je suis plutôt déçu : même par rapport au DLC 1, c’est court et certains niveaux (la Terre par exemple) me semblent vides et pauvres que se soit en textures, puzzles ou caches. Le jeu original nous avait habitué à bien mieux. On dirait que ce DLC a été bâclé.

    En revanche je suis assez content que le jeu remette en lumière (même s’il nous force la main) des mods d’armes plutôt inutiles avant.

  12. « Le mec retrace tout le lore de Doom du 1er épisode jusqu’à Eternal sans couvrir ses deux DLC qui n’étaient pas encore sortis. J’ai trouvé ca hyper intéressant (sauf qu’il dit « choutte gun », et ca c’est inadmissible…).
    Evidement je suis totalement passé au dessus tout ca en jouant aux jeux… »

    J’avoue j’ai dit « choutte gun » 😂 le nul.

    Il me semble que je le redis normalement dans les vidéos d’après. Mais c’est clair, « choutte gun » 🤣🤣, j’ai envie de me tuer.

    En tout cas cool d’en parler, je ferai une vidéo sur les DLC quand j’aurai joué au deuxième 🤘

    Ciao

  13. – Les données récupérées par id montrent que les joueurs ont plus accroché à Doom Eternal qu’à Doom 2016. Autrement dit, la formule de Doom Eternal fonctionne et ils ne vont pas trop s’en éloigner.

    C’est leur discours commercial, ils vont pas dire l’inverse. Car un rapide regard sur Steam, sans aller trop loin, et on voit cela concernant l’engouement de DooM 2016 et DooM Eternal :

    Image Image

    On passe de l’ « extrêmement positive » à « Très positive », ce que j’ai d’ailleurs pu constater globalement sur des sites francophones ou anglo-saxons, avec des débats houleux concernant le dernier DooM et ses choix contestables (et se terminant généralement dans un pugilat peu recommandables aux insultes dégradantes, homophobes, etc…les réseaux sociaux quoi).

    Bref, le premier DooM qui divise autant (plus que DooM 3) et qui fait craindre le pire pour la nouvelle génération de FPS, et surtout le fait de voir une licence qu’on a adoré partir vers des sentiers qui ne nous correspondent plus (et qui divisent la communauté).

    D’ailleurs, y a un argument qui me plait beaucoup en faveur de la bêtise assumée du scénario, surtout quand je te vois parler d’intégrité concernant cette licence : Doom ça reste (canoniquement) l’histoire d’un type qui veut se venger des démons qui ont tué son lapin de compagnie, Daisy. À partir de là…

    C’est vrai, mais en partie. Si on se réfère à la fin de DooM Ultimate, c’est cette fin qui souligne le côté décalé. Pour les autres, c’est surtout un Marine bien vénère qui va camper en enfer et éviter toute apparition de démons dans notre système.

    On peut d’ailleurs s’en rendre compte dans cette vidéo :

    https://youtu.be/Sp-DCyGxWIw

    Et précisément, l’extrait avec Daisy est à 2:44

  14. un rapide regard sur Steam, sans aller trop loin, et on voit cela concernant l’engouement de DooM 2016 et DooM Eternal :

    Tu sembles oublier que Doom Eternal a eu le droit à une campagne de review bombing, notamment sur Steam, à cause de l’intégration de Denuvo (source). Cette comparaison n’est donc pas valable, sauf si tu considères que le choix de l’éditeur d’intégrer cet anti-cheat baisse la valeur intrinsèque du jeu.

    Le reste, c’est à ton appréciation.

  15. Sans parler du fait que les personnes donnant leurs avis sur Steam ne sont pas représentatives de l’intégralité des gens qui aient joués au jeu.

    Le jeu aurait vendu 3 millions de copies numériques à travers le monde sur sa première semaine de commercialisation.
    On est déjà très loin des 100.000 avis steam cumulé jusqu’a aujourd’hui.

    Sur ce coup je fais plus confiance aux data d’id software qu’aux avis steam sur ce sujet.

  16. L’avis des gens sur Steam, c’est de la merde. Les joueurs foutent des mauvaises critiques aux jeux sur lesquels ils passent des centaines d’heures, généralement pour protester contre la triche, une baisse de prix, voire même un truc politique. Le fameux « qui aime bien châtie bien ». Par exemple, à en croire les critiques Steam, PUBG est un jeu médiocre, alors que c’est le plus gros succès qu’ait jamais connu Steam.

    Pour mesurer « l’engagement », il faut regarder le temps que les gens passent sur le jeu :

    DOOM :
    Image

    vs

    DOOM Eternal :
    Image

    (et pour le fun, PUBG)

    Ca, plus les ventes : https://steamdb.info/graph/?compare=379720,782330&release
    Même sur Metacritic, DOOM Eternal récolte 88% contre 85% pour DOOM.
    => DOOM se fait défoncer par DOOM: Eternal sur tous les tableaux

    T’as évidemment le droit de préférer DOOM à sa suite. Mais objectivement, il ne semble pas que les développeurs mentent quand ils disent que Eternal connaît plus de succès.

  17. L’avis des gens sur Steam, c’est de la merde.

    C’est très réducteur, non? Je me sers justement des avis sur Steam pour avoir un retour plus critique que la presse ou les sites spécialisés pour avoir un avis plus objectif, moins « panurge ».

    Forcément, y’aura des rageux qui descendront le jeu comme des chouineurs, mais en faisant rapidement le tri, on trouve de très bons avis.

    Pour mesurer « l’engagement », il faut regarder le temps que les gens passent sur le jeu… :

    Argument que je ne peux que réfuter, car j’ai à ce jour passé plus de temps sur DooM Eternal (26.4 heures) que sur DooM 2016 (23.5 heures). Ce qui s’explique tout simplement par le fait que la campagne d’une suite est généralement plus longue, mais surtout du fait que DooM Eternal est bien plus difficile, et impose parfois de recommencer un niveau dans son intégralité suite à des checkpoints très mal placés (ce qui m’est arrivé deux fois, bloqué avec très peu de munitions dans des moments critiques).

    Ce qui est intéressant, c’est de voir comment ces deux chiffres vont évoluer, car DooM 2016 est toujours installé sur ma bécane, j’y ai encore joué récemment, alors qu’Eternal a vite été désinstallé une fois fini.

    Même sur Metacritic, DOOM Eternal récolte 88% contre 85% pour DOOM.

    « Les avis sur Metacritic c’est de la merde » :p : même principe que Steam, y’a du bon, et du moins bon :
    « Metacritic has also been criticized for how it handles banning users and their reviews, with no notice or formal process for appeal.[29] Critics and developers have pointed out that a product can suffer from rating manipulation by users, as by garnering low ratings that purposely damage its reputation or by receiving high ratings from throwaway accounts to make it appear more popular than it actually is.[30][31] Signal Studios president and creative director Douglas Albright described the website as having no standards. »

    Source : Wikipedia

    => DOOM se fait défoncer par DOOM: Eternal sur tous les tableaux.

    On doit pas avoir la même définition de « défoncer » alors, car comparer 88 à 85, je ne vois pas d’énorme marge. Et puis on pourra toujours trouver un site qui viendra en contredire un autre (comme une étude qui viendra dire l’opposé d’une autre sur le même sujet).

    T’as évidemment le droit de préférer DOOM à sa suite. Mais objectivement, il ne semble pas que les développeurs mentent quand ils disent que Eternal connaît plus de succès.

    Et c’est encore une chance et un droit. Je reconnais que Eternal est un « bon » jeu, mais un mauvais DooM, qu’ID Software peut se féliciter de son succès et que certains joueurs soient comblés. Mais certains considèrent que cet opus a fait des choix contestables*, surtout en regard des opus précédents. Si pour le prochain ils proposent un choix au début du niveau, entre un gameplay classique comme on l’a connu (avec un slayer qui ne succombe pas suite à deux coups d’un Imp, et qui peut porter plus de 8 Cal12), et un autre challenge pour ceux qui veulent y jouer simplement dans le but d’améliorer leur dextérité et s’en contrefoutent de l’histoire ou des objectifs, ben ça me va très bien.

    *Et encore, j’ai rien dis sur les animations à la Looney Tunes de ce second DLC quand on assomme des ennemis…

  18. => DOOM se fait défoncer par DOOM: Eternal sur tous les tableaux.

    On doit pas avoir la même définition de « défoncer » alors

    Quand je dis « tous les tableaux », c’est :
    1) les ventes
    2) l’engagement
    3) les notes metactritic
    Le seul truc où DOOM s’en sort mieux, ce sont les notes Steam.

    Mais les notes, osef, les seuls trucs qui comptent, ce sont les ventes (le jeu se vend bien) et l’engagement (les joueurs y jouent).

  19. Il faut y jouer avec un trainer pour les munitions illimitées c’est ce que j’ai fait.
    Tout le bordel pour récupérer du matos me saoulais.

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