Dead Island 2 nous avait bien plu, lors de sa sortie en avril dernier, mais il manquait un petit quelque chose pour qu’il reste gravé dans notre mémoire. Avec Haus, son premier DLC sur les deux prévus, Dambuster Studios nous envoie visiter une secte du côté de Malibu. Pas de plages, pas de rues, juste des intérieurs, du sang et des tripes. Mais la direction artistique très chouette réussit à nous emporter, accompagnée par un gameplay toujours aussi jouissif.

Genre : First Person Zombie Slasher Développeur : Deep Sliver Dambuster Studios | Éditeur : Deep Sliver | Plateforme : Epic Games Store Configuration recommandée : Processeur Ryzen 5 5600X / Intel Core i9-9900k, 10 Go de RAM (?), Radeon RX 6800 XT / GeForce RTX 2070 Super | Prix : 12,99 € Langues : Anglais, sous-titres en français Date de sortie : 02/11/2023 Durée de vie : environ 3 heures

Test réalisé sur une version fournie par l’éditeur

Dead Island 2 - Haus

Cuir cuir cuir moustache

Haus est un DLC sous forme d’une zone à part entière, mais accessible uniquement depuis la maison d’Emma. Cela veut dire qu’il faut au minimum avoir joué une petite heure au jeu de base avant de pouvoir s’y lancer. Et quel que soit votre niveau, vous serez téléporté avec vos armes, à la porte d’une grande propriété en bord de mer, à Malibu. Toute l’action se déroule en intérieur, mais certains passages reprennent un peu l’idée des studios de cinéma, avec des sections légèrement plus larges, comme la forêt ou le pâté de maison. Pour le coup, c’est encore moins ouvert que le jeu de base : on n’aura quasiment pas le choix du chemin à emprunter. Et ce n’est pas du tout gênant. On devra suivre les instructions d’une tête sans corps, afin de retrouver une sorte d’oracle mystique, dans une ambiance très inspirée, à mi-chemin entre secte et club sado-maso. J’ai traversé l’aventure en solo, ce qui est sans doute la meilleure manière d’en apprécier toutes les subtilités. Il est évidemment possible de la parcourir également en coopération jusqu’à quatre joueurs, mais comme pour l’histoire principale de Dead Island 2, la course au kill primera toujours sur l’attention au détail, occultant une partie franchement réussie du titre. Comme cela ne dure qu’environ trois heures, faire les deux modes est certainement la meilleure option.

Kif-kiffe

Niveau gameplay, Haus ne réinvente pas la roue. On y retrouve avec plaisir les mêmes démembrements et explosions de gore jouissifs, lorsque l’on tranche les membres de nos amis les zombies. Si l’arbalète est présentée comme une nouvelle arme, c’est d’abord un outil nécessaire pour accéder à certaines zones, en explosant des cerveaux ayant fui le corps de leur propriétaire en répandant des sortes de tentacules. Elle permet aussi de one-shot les zombies basiques, mais son rechargement très lent n’en fait pas une arme ultime. Et puis c’est beaucoup plus satisfaisant de découper ses adversaires avec un katana. Du côté des armes à feu, pas de changement, celles-ci restent plutôt accessoires, mais bien pratiques contre certains boss.

Effet waouh

Pour finir, comment ne pas évoquer la direction artistique de ce DLC. Déjà plutôt bien maîtrisée dans le jeu de base, elle est ici sublimée lors de quelques passages qui marquent réellement, et grâce à une atmosphère beaucoup plus sombre. Les développeurs ont enfin réussi à créer des environnements assez atypiques pour qu’ils restent en mémoire. D’autre part, le ton léger et comique est toujours le même, sans pour autant dénoter avec l’atmosphère, que l’on aurait pu craindre beaucoup plus sérieuse. Il y a toujours ces petits moments absurdes très sympas, s’accordant avec le gameplay extravagant qu’est la découpe de zombies à la chaîne.

Très bon

Le DLC Haus pour Dead Island 2 est une réussite. Là ou le jeu de base nous proposait un gameplay jouissif et une très bonne narration environnementale, mais sans vraiment de passages mémorables, on traverse enfin des salles marquantes, notamment grâce à une direction artistique sublime. C’est toujours un plaisir de trancher dans le lard des zombies et l’humour est toujours présent. C’est par contre un peu court, puisqu’il ne faut que trois heures pour en venir à bout. Mais si vous êtes malin, vous pourrez doubler le plaisir en le faisant une première fois en solo pour en saisir toutes les subtilités, et une seconde fois en coop pour la déconne avec des potes.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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1 COMMENTAIRE


  1. Super ! si ça propose quelque chose de différent c’est pas plus mal ! faut que je me le prenne un de ses 4…

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