[TEST] Bordel à cul de pompe à merde, Kingpin: Reloaded est nul à chier !

Sorti en 1999, Kingpin: Life of Crime s’était bien fait sucer la bite par la plupart des critiques. Ils s’étaient branlés sur les graphismes réalistes et gores pour l’époque, sur la bande son de bâtard par Cypress Hill, et surtout, sur la qualité des dialogues salement orduriers, surtout en français. Même ces connards de chez NoFrag semblaient l’avoir apprécié, putain. Par contre, le gameplay, bien qu’apportant quelques petites originalités, était un peu à chier. Peu à peu, le nom est tombé dans l’oubli, tant et si bien qu’il n’en est resté qu’un vague souvenir de merde, un titre uniquement bon grâce aux doublages français. Aussi, quand 3D Realms a annoncé Kingpin: Reloaded, plus personne n’en avait rien à foutre, surtout que tout portait à croire que seule la version US serait intégrée dans cette édition de chiotte. Et putain, on avait raison, ces enculés se sont contentés de sous-titres à la chiasse.

Genre : Rétro-FPS | Développeur : Slipgate Ironworks | Éditeur : 3D Realms | Plateforme : Steam | Prix : 20 € | Configuration recommandée : Core i5, 6 Go de RAM, GTX 1080Ti | Langues : Dialogues en anglais, sous-titres fades en français | Date de sortie : 5 décembre 2023 | Durée de vie : six heures, soient six de trop

Test réalisé sur la version Steam fournie par l’éditeur

Mais c’est quoi cette merde ?

Dès qu’on lance le jeu, on sent venir la douille. Où est le remaster ? En quoi c’est vraiment mieux que la version de base ? Malgré la présence d’un bouton pour passer de l’original au remaster, on ne peut pas dire qu’il y ait de grandes différences. Mais ce n’est peut-être pas si étonnant quand on sait dans quelle merde s’est passé le développement. Eh oui, pas de bol, ces cons chez 3D Realms se sont rendu compte qu’ils avaient les droits, mais pas le code source du jeu de 1999. Les devs ont donc dû se casser le cul à tout rétro-ingéniérer pour sortir le même putain de jeu, et n’ont sans doute pas eu le temps de bosser sur les améliorations. Et comme ce sont les connards d’Embracer Group qui tirent les cordons de la bourse, il y a peu de doutes sur le fait qu’ils aient poussé pour sortir leur bouse au plus vite, c’est-à-dire déjà trois ans après la putain de sortie prévue.

Si vous n’aviez pas fait l’original, voici un petit résumé : vous voulez vous venger de Kingpin, un malfrat local qui vous a défoncé la gueule. Vous devez remonter les échelons jusqu’à prendre sa place. Chaque niveau propose de tuer tous les connards d’ennemis, jusqu’à atteindre un boss, tout le temps nul à chier, sous forme d’un sac à PV un peu plus long à buter que les autres. On peut parfois recruter des bonshommes pour nous aider, via un système de dialogues remplis de « fuck », de « shit » et de « motherfucker ». Malheureusement pour nous, connards de Français, les doublages originaux sont absents et c’est une putain de honte, d’autant qu’ils faisaient tout l’intérêt du titre. Là on a le droit qu’à une version fadasse à peine vulgaire en sous-titres, c’est triste à en chialer. Du côté des enchaînements des niveaux, c’était peut-être déjà le cas à l’origine, mais à plusieurs reprises, on passe d’une scène à l’autre sans aucun lien, ça n’a aucun putain de sens ! Faites au moins semblant de faire un effort, putain de merde !

Un gameplay à chier

Ces enculés ont réussi à foirer quasiment toutes les armes. Si vous faites un remaster d’un putain de FPS, améliorez au moins cette partie ! Même le fusil à pompe est une purge. Mais respectez-vous, bordel à queue ! Cette arme fait tellement peu de dégâts qu’elle est parfaitement inutile. En face, n’importe quel débile avec une mitraillette nous défonce le cul en trois secondes. Pareil, le pistolet possède une cadence de tir bien trop faible, même avec l’amélioration, tout comme la sorte de fusil d’assaut, presque inutilisable. Ne parlons pas des lance-grenades et bazooka, beaucoup trop lents. Seul le lance-flammes, très situationnel, n’est pas trop merdique. On termine avec la seule arme réellement utilisable en toutes circonstances, la mitraillette, garantie 0 % recul, dotée d’un gunfeel aussi présent qu’un député d’extrême droite au Parlement européen. Au niveau des déplacements, rien de bien bandant, mais c’est suffisamment rapide pour ne pas se faire trop chier, malgré des environnements parfois très grands – notamment dans le dernier niveau – et vides comme le cerveau d’un joueur console.

Va te faire foutre, enculé !

Kingpin: Reloaded est nul à chier. Il n’a aucun putain d’intérêt, et encore moins quand on s’aperçoit que les doublages français de l’original ne sont pas dans cette putain de version de merde. Le terme de remaster n’est qu’une putain de blague, tant la différence visuelle est mineure, et que les améliorations sont presque invisibles. Le gameplay est à la hauteur d’un jeu moyen de 1999, c’est-à-dire de la grosse chiasse, et les innovations de l’époque n’impressionnent pas beaucoup. Ne vous emmerdez pas avec ce titre fini à la pisse, et si vous avez vraiment une poussée de nostalgie à la con, prenez la version « normale » de Kingpin sur Steam à 10 balles – soit deux fois moins chère que l’autre –, au moins il y a la version française à faire faire une syncope aux lecteurs du Figaro.

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