Cyberpunk 2077 sort dans deux jours, le 10 décembre. Plusieurs de nos confrères mais aussi influenceurs ont déjà publié leur test ou impression. Celui de NoFrag arrivera un peu plus tard, nous n’avons pas eu la chance d’obtenir un accès anticipé. Voici donc un petit tour des divers avis. La presse pointe surtout du doigt les nombreux bugs, mais il faudra voir ce que cela donne avec le patch du premier jour. Et aussi, les godemichets. Il y a beaucoup de godemichets et cela semble choquer nos Grand Journalistes français. Globalement, les notes sont très bonnes avec un score de 91 sur Metacritic. Et si vous voulez un aspect des performances en fonction de votre configuration, vous pouvez faire un tour chez Tom’s Hardware.

Gameblog – 10/10 : « Avec Cyberpunk 2077, CD Projekt RED signe un nouveau RPG majeur et incontournable, tout simplement. Dans la foulée de The Witcher III : Wild Hunt, le studio polonais parvient, dans un style dystopique SF très inspiré, à procurer aux joueurs le sentiment de vivre des histoires sur lesquelles ils ont un véritable impact, d’incarner pleinement leur personnage et d’interagir avec ceux dont ils croisent la route. […] Conçu avec une minutie délirante dans ses moindres détails, grouillante de vie et de morts, à la fois attirante et repoussante, cette ville au mille visages et autant d’opportunités à saisir est une merveille visuelle et sonore. Un lieu dont l’ambiance vous happera durant des dizaines d’heures sans que vous voyez le temps passer. »

Le Monde : Alors, y’a du blabla sur le crunch plutôt que sur le jeu, alors que le journaliste a du lui même cruncher pour sortir son test en même temps que les autres. Ils ont aimé les graphismes et la ville, mais ils trouvent la dimension RPG très superficielle. S’il voulait critiquer les pratiques de CD Projekt, il aurait dû boycotter le jeu. De l’indignation molle chez Le Monde !

Jeuxvideo.com – 17/20 :  « Cyberpunk 2077 est un jeu aux allures d’ascenseur émotionnel constant. Doté de moment de grâce à même de marquer durablement les joueurs et l’industrie en général, de perspectives d’approches profondes, qui ne se révèlent qu’en fonction de votre investissement, d’une mise en scène incroyable, d’une écriture impeccable et d’un univers à décrocher la mâchoire, façonné avec amour, le RPG de CD Projekt est aussi frappant dans son manque de finition, qu’il est souvent difficile d’excuser pour un jeu de cette envergure. »

IGN – 9/10 : « Cyberpunk 2077 vous plonge dans son superbe et éblouissant environnement urbain dense, avec peu de restrictions. Il offre un choix impressionnant dans la façon de construire votre personnage, d’aborder les quêtes et d’affronter vos ennemis. Vos décisions peuvent avoir un impact tangible et naturel sur le monde qui vous entoure et sur les histoires des gens qui l’habitent. »

PC Gamer – 78/100 : « Des personnages et des histoires sympathiques nichés dans un monde extraordinairement ouvert, miné par des bugs à chaque tournant. »

Exserv – « une déception » : Ancien Grand Journaliste chez Gamekult, aujourd’hui  père la morale sur Twitter, il est très déçu du jeu et choqué par le nombre de godemichets. Il a passé sa journée à mettre des photos de godemichets en critiquant l’aspect RPG très moyen, l’écriture très mauvaise et les bugs. Ah, et y’a beaucoup trop de godemichets. Il arrivait même pas dormir ces derniers jours tellement y’avait de dildos ! « Jeu moyen, gameplay bof, IA lol »

Gamekult – 7/10 : » Qui aurait pu croire que ce serpent de mer marketé non sans arrogance, se contenterait parfois de si peu, d’un gameplay action/infiltration/conduite si facilement pris en défaut, de remplissages balourds et de soucis de rythme à vous donner parfois des envies d’ailleurs ? Pas nous en tout cas, et le retour à la réalité a parfois un léger goût de chute libre. Sous les échanges de regards qui filent le frisson et la démesure artistique à couper le souffle, il y a, c’est vrai, l’incroyable ville de Night City : rêve éveillé dont on pourra chanter les louanges (par égard pour ses artisans) comme regretter la démesure insensée. »

Windows Central – 5/5 : « Malgré un nombre impressionnant de bugs et de glitches, Cyberpunk 2077 reste une expérience sans pareil. »

VG247 – 100/100 : « Au milieu d’une anticipation et d’un intérêt aussi intenses, il est facile de se laisser emporter par ce qu’aurait pu être Cyberpunk 2077. L’expérience finale est peut-être plus habituelle que beaucoup ne l’avaient prédit, avec de nombreux éléments qui ne sont pas parfaits, mais elle est pleine de détails et d’histoires passionnantes. »

 

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22 Commentaires


  1. Comme Witcher 3, le jeu sera incroyable dans 2 ans , après les 70 patchs, les 2 grosses DLC histoire.

  2. The Witcher 3, à la sortie, c’était 9/10 sur Gamekult et 19/20 sur Jeuxvideo.com, mais pas par les mêmes testeurs que pour Cyberpunk néanmoins.

  3. Vous avez cité exserv, la bonne grosse blague… Et pourquoi pas Julien Chiasse ?

  4. En vrai ces notes ne veulent rien dire. Les testeurs notent n’importe comment le jeu :

    https://www.reddit.com/r/cyberpunkgame/comments/k8kjro/cyberpunk_2077_review_megathread/

    Que des bonnes notes mais quand on lit les critiques, le jeu n’est pas parfait mais la note est de 10/10 !

    GameSpew – Richard Seagrave – 10 / 10
    Cyberpunk 2077 isn’t perfect, but it is ambitious.

    Et dans sa review il parle bien de bugs.

    Attendez de voir le contenu final pour être vraiment hyped.

  5. je ne dis pas qu’il corrigera tout les soucis restant,mais ces tests ont été effectué avec la version sans patch day one qui sera conséquent il me semble.

  6. Et pourquoi ce que dit ExServe serait déconnant ? Nulle doute que l’histoire des godes est à prendre au second degré, hein. M’enfin quand même, ses guides sont plutôt pas déconnant, c’est pas un putain d’excité hystérique sous coc , ou un pseudo geek intellectuel qui dit tout savoir sur tout. Ce mec attend le jeu comme tout le monde depuis des plombes et a juste été déçu par ce qu’il a vu. Le pire c’est que c’est loin d’être le seul. Alors bon, ok , version non patchée, etc… Mmmmmouais.

    Ça pue quand même.

    Pis Chiez …Ce mec aurait pu animer le club Dorothée. Et ce n’est pas forcément une critique péjorative hein, il en faut surement. Il se met surement un peu trop en scène, est parfois un peu abusé, et tout ce que tu veux, mais moi je lui demande juste d’être clair sur son propos. Pis ces mecs là n’ont pas parole d’évangile , tout comme n’importe quel autre site d’ailleurs.

    C’est ça ou quoi ? Une bande de trous d’balle qui ne sait même plus conjuguer un subjonctif ? Qui pensent que parce qu’ils poussent des p’tits cris de pucelles pendant qu’ils jouent , ou filment leur réaction à un trailer, vont faire de la vue? oh wait…

    C’est ça ou un Bernard Pivot du jeu vidéo, qui sait tout sur tout, a toujours raison et qui souhaiterait avoir la décoration du plus grand joueur agrafée à son col de veston. t.t.t.

  7. J’ai tendance à penser que les tests après sortie sont plus fiables car la pression de la course aux notes est tombée, les attendes plus mesurés…

  8. Quand je lis les commentaires de ExServ (dont j’apprécie pourtant le travail sur Demon’s Souls et Dark Souls), je me dis surtout que le Cyberpunk c’est pas son univers et qu’il n’a ni adhéré, ni compris cet univers (quand on pense qu’il va écrire un bouquin sur le sujet…).

    Si on regarde sa ludothèque, il a principalement joué à des jeux fantasy, dark fantasy ou heroic fantasy et le cyberpunk est un univers vraiment à part, très codifié, et l’hyper-sexualisation sont l’un de ces codes.

    Quand on faisait des parties de JdR sur Cyberpunk 2020 dans mon adolescence, les histoires n’étaient pas de gigantesques thrillers politico-philosophiques, c’était de l’action, des armes et du cul… Et dans les romans de Sterling, de Gibson, la sexualité brute issue des corps modifiés et de la déshumanisation sont aussi très présents, c’est très années 80-90 tout ça, un peu potache aussi.

  9. Oui , c’est sur , ça se tient. Après , bon , la présence de code partout est surtout fantasque. Pas certains que ça ait à avoir avec sa connaissance du Cyberpunk , c’est comme ça que je le comprends en tout cas.

    « Des godes partout dans un jeu , n’en fait pas forcément un jeu cyberpunk » , en gros , basiquement.

    Après oui, c’est assez vrai que ce n’est pas dans son registre habituel. Bon , après je suis pas certains que tous les joueurs qui joueront à cp2077 auront TOUS Gibson , Dick , Pondsmith , etc comme référence. 🙂

  10. (il fallait lire « godes » , mais pas trouvé le bouton édition de post , sorry^^)

  11. C’est pas le genre de jeu que je juge sur les tests, mais sur le passé des dev. Et ce qu’ils ont accompli sur Witcher 3 en terme de support et contenu me rassure.

  12. Au cas où, le test de gamespot est assez intéressant, mais ne le lisez pas si vous ne voulez pas de spoilers.

  13. Apparemment les versions test sont affublées d’un bon gros DRM à la denuvo si ça peut rassurer certains sur les perfs. Est-ce que ça pourrait jouer aussi sur les bugs?

  14. Oubliez pour le moment les benchs chez tom’s hardware, attendez plus les nouveaux qui seront dispos post patch day one :

    « Editor’s Note, Dec. 8: At the request of the publisher, we have edited this article to remove some benchmark figures taken before the Day Zero patch that may not be representative of the consumer day one experience »

    Alors est-ce que ça va vraiment changer la donne? J’en doute mais au moins ça sera plus concret.

  15. En tout cas c’est d’ores et déjà une bonne licence.
    Des patches, des DLCs et ça vaudra largement la thune mit dedans.
    Encore 2 dodos.

  16. « Des godes partout dans un jeu , n’en fait pas forcément un jeu cyberpunk » , en gros , basiquement.

    Après oui, c’est assez vrai que ce n’est pas dans son registre habituel. Bon , après je suis pas certains que tous les joueurs qui joueront à cp2077 auront TOUS Gibson , Dick , Pondsmith , etc comme référence. 🙂

    Le côté potache des godes partout c’est clairement voulu, CDP n’a pas fait ça pour le LOL, c’est peut être une référence méta aux objets à collectionner dans la plupart des open world, ou à l’hypersexualisation et au fait que cet objet est désormais obsolète vu que la technologie permet de faire des choses bien plus folles pour satisfaire les plaisirs solitaires (notamment le Brain Dance), ayant supprimé tout tabou à ce sujet et l’a démocratisé.

    Et oui peu de gens connaissent les codes du Cyberpunk, et la plupart résument d’ailleurs cet univers à Matrix et Blade Runner (l’un est une fable philosophico technologique et l’autre c’est du Tech Noir) qui ne sont qu’un fragment du genre.

    Le genre est beaucoup plus subversif et potache qu’on ne le croit. Ceux qui plongent dans Cyberpunk 2077 en s’imaginant tomber dans un The Witcher 3 du futur ou une fusion de Matrix et de Blade Runner, vont être très déçus. Pondsmith est sur une veine plus proche de l’original (le punk quoi; donc du sexe, des armes et de l’ultra-violence).

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