Sorti en 2021, Yupitergrad proposait de se balader dans une station spatiale soviétique à l’aide de grappins. Il s’agissait principalement d’éviter les nombreux pièges parsemant les couloirs immenses et trouver le bon rythme pour se balancer, tel un Spiderman de l’espace. Avec Yupitergrad 2: The Lost Station, Gamedust, l’équipe de développement, entend apporter un nouvel élément : les combats. Nous avons pu mettre la main sur une version alpha afin de nous faire un avis. N’ayant pas la dextérité de notre regretté Saer, qui s’était occupé du premier opus, mes premiers « pas » ont été désastreux. Mais avec un peu de persévérance, j’ai pu apprécier les subtilités du titre, et avoir la satisfaction d’exploser mes ennemis tout en me balançant, accroché au plafond.

Genre : Soviet Spider-Man Simulator en VR | Développeur : Gamedust | Éditeur : Gamedust  | Plateforme : Pico, Meta Quest 2, Steam | Configuration recommandée : Processeur Intel I7 6700K, 8 Go de RAM, Nvidia GTX 1060 | Prix : ? | Langues : Anglais | Date de sortie : été 2023 pour Pico et Meta Quest 2, plus tard pour Steam | Durée de vie : 5 à 6h pour la version finale

Preview effectuée sur une version alpha pour Meta Quest 2, envoyée par l’éditeur.

La mise en jambes est ardue, mais ça en vaut la peine

Visuellement, on ne s’éloigne pas du premier opus et les environnements sont très jolis. C’est du cell shading, qui a l’avantage d’avoir un rendu très propre, même sur les casques autonomes tels que le Pico 4 et le Meta Quest 2.

J’avais beau avoir été prévenu, j’ai vraiment galéré à prendre en main les mécaniques de jeu. Notre personnage étant paraplégique, seuls les bras, grâce aux grappins, permettent de se déplacer. Ceux-ci ne peuvent s’accrocher que sur des zones spécifiques, matérialisées par du bleu. On se balance alors tel Spiderman, en essayant d’éviter de se cogner dans les murs, ou pire, dans les différents pièges mortels, vous faisant repartir au début de la section. Dans cette version alpha, pas de tuto ni de douce montée en régime, ça attaque dans le dur direct. Si, pendant la première heure, j’ai vu Yupitergrad 2 comme un die & retry beaucoup trop énervé, il s’avère finalement qu’il propose différents niveaux de challenge et que le plus élevé était situé au début de mon expérience. Dans la version finale, les développeurs promettent que cela sera beaucoup mieux échelonné. Parfois, une énigme vient interrompre notre petite balade, mais cela reste très simple. Au niveau du scénario, je vous avoue que je n’ai pas trop suivi. Comme c’est en anglais, j’étais un peu plus concentré à essayer de ne pas mourir, plutôt que de comprendre les blagues plus ou moins cyniques de notre partenaire IA en voix off.

La structure du jeu est articulée comme un metroidvania : pour accéder à certaines zones, on doit d’abord récupérer tel ou tel équipement, puis revenir sur ses pas et ainsi éviter les pièges dans l’autre sens. La carte proposée est d’ailleurs vraiment très bien faite, complètement en 3D, et dans laquelle on peut se déplacer, zoomer, tourner, etc. Dans la version alpha, seuls les couloirs étaient modélisés, mais on imagine que ce sera un outil vraiment pratique pour savoir où aller.

Des combats réussis

Si l’on pouvait craindre des combats un peu brouillons, à cause de la mécanique des balancements perpétuels inhérents aux grappins, il n’en est finalement rien. Au contraire, les affrontements sont exaltants et extrêmement satisfaisants. La construction des arènes permet de jouer autour de piliers et de gros tuyaux, tout en évitant les projectiles ennemis, envoyés par des sortes de drones de différentes tailles. D’après les indices laissés dans cette version de test, il est fort probable que l’on puisse rencontrer des adversaires un peu plus gros dans le jeu final.

Une bonne suite en perspective

Yupitergrad 2: The Lost Station, sur le papier, ne semble pas être une très grosse évolution du concept initial. On doit toujours traverser une station spatiale immense en se balançant à bout de grappins. Si d’une part, cet aspect reste une réussite, d’autre part, la partie metroidvania et les combats renouvellent bien l’expérience. Au point que l’on souhaiterait vraiment que l’accent se porte encore plus sur les affrontements, très bien maîtrisés et tout à fait jouissifs. Il ne reste plus qu’à attendre l’annonce de la date de sortie, qui devrait se situer autour de l’été prochain.

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