Il y a quelques mois, j’avais pu mettre la main sur la version alpha du jeu VR Yupitergrad 2: The Lost Station. La mécanique de balancement avec les grappins pour éviter les pièges, et la nouveauté incarnée par l’ajout d’armes pour défoncer des sortes de drones, m’avaient beaucoup plu. J’ai, cette fois-ci, pu expérimenter la version finale sur Meta Quest 2. Pour éviter de me répéter, je ne vais faire ici qu’apporter des précisions quant à cette version. Je vous invite donc tout d’abord à consulter la preview publiée à l’époque, si vous ne l’aviez pas déjà lue.

Genre : Soviet Spider-Man Simulator en VR | Développeur : Gamedust | Éditeur : Gamedust  | Plateforme : Pico, Meta Quest 2Steam | Configuration recommandée : Processeur Intel i7-6700K, 8 Go de RAM, Nvidia GTX 1060 | Prix : 24,99 € | Langues : Anglais, sous-titres en français | Date de sortie : juin et juillet pour Pico et Meta Quest 2, 7 septembre pour Steam | Durée de vie : 5 à 6 heures pour la version finale selon les développeurs, un peu plus pour moi

Test effectué sur une version Meta Quest 2, envoyée par l’éditeur.

Yupitergrad 2: The Lost Station
Finalement, c’était ça mon vrai Némésis.

Plus facile à prendre en main, mais plus dur

Lors de mes débuts sur la version alpha, la difficulté m’avait presque rendu fou, car elle n’était pas échelonnée. Les développeurs avaient promis d’arranger ça dans la version finale, et ils n’ont pas menti. On progresse tout d’abord sans piège, puis avec quelques écueils faciles à éviter, pour monter en challenge graduellement. Malheureusement pour moi, j’ai trouvé ça vraiment trop dur vers la fin du jeu, certaines phases étant franchement pénibles. Elles m’ont provoqué uniquement un sentiment d’exaspération une fois le passage terminé, et une profonde haine à l’égard des développeurs. Jamais mes voisins n’avaient entendu autant de grossièretés. Après ces passages, ne restait que la peur de devoir repasser par ce couloir plus tard dans l’aventure.

Yupitergrad 2: The Lost Station - carte
La carte en 3D est très bien réalisée, et facile à parcourir.

Metroidvania et backtracking

L’autre élément-clef qui m’a posé problème est le backtracking. Dans un metroidvania, on fait revenir le joueur dans des sections déjà parcourues pour atteindre une nouvelle porte, que seul un équipement récemment acquis peut ouvrir. Quand on maîtrise parfaitement l’évitement des pièges, peut-être que ce n’est pas un souci, mais pour ma part, retraverser la moitié de la station plusieurs fois s’est avéré un calvaire. Malgré une carte en 3D extrêmement bien faite, il est parfois difficile de trouver la meilleure route. Il aurait été très appréciable d’avoir des raccourcis – pourquoi pas optionnels – une fois un couloir difficile traversé. Un autre élément qui m’a dérangé, c’est qu’on m’a demandé plusieurs fois d’atteindre une pièce, que je voyais sur la carte, mais qui finalement n’était pas accessible, car il me manquait un équipement. J’avais sans doute raté la « route évidente » qui devait m’y mener, mais en attendant, je me retrouvais à avoir parcouru la station d’un bout à l’autre pour rien… Si c’était la norme dans les années 90, un peu plus d’accessibilité n’aurait pas été de refus, surtout pour moi.

Yupitergrad 2 - The Lost Station

Niveau combat, c’est parfait

En plus du lance-missiles que l’on débloque au début de l’aventure, on a également accès à un minigun, très efficace contre les drones. Mais certains d’entre eux sont dotés d’un bouclier énergétique, qui demandera quelques explosions. On se balance donc avec un lance-missiles d’une main, et le minigun de l’autre, dans des ballets aériens endiablés, mais toujours étonnament très bien acceptés par le cerveau. Bien que sujet au mal des transports, je n’ai jamais ressenti de nausée, même pendant mes sessions les plus longues – environ deux heures d’affilée. J’aurais préféré qu’il y ait davantage de ces combats en arène, et moins de couloirs truffés de pièges.

Une bonne suite, mais pas très accessible

Yupitergrad 2: The Lost Station apporte finalement pas mal d’améliorations par rapport à son prédécesseur. D’accord, on doit toujours se balancer dans une station spatiale avec des grappins, mais la composante metroidvania prend ici une part très importante. Peut-être même trop, car le backtracking incessant peut taper sur les nerfs, d’autant plus que la difficulté vers la fin est vraiment trop élevée, selon moi. À tel point qu’il m’a fallu deux heures de plus que les six estimées par les développeurs pour terminer l’aventure. D’autre part, malgré une superbe carte en 3D, il n’est pas toujours évident de savoir où l’on doit aller. Par contre, les combats sont très réussis. On se faufile avec aisance entre les drones en les mitraillant et en les explosant, tout en s’agrippant au plafond, aux murs ou aux tuyaux des différentes arènes, et c’est franchement jouissif.

Yupitergrad 2: The Lost Station, déjà disponible sur Pico 4 et Meta Quest 2, sortira sur Steam le 7 septembre prochain.

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