Libé vient de publier un article sur la crise de l’industrie du jeu vidéo francais et la façon dont les principaux acteurs du secteur espérent sauver leur peau : ils vont faire un tour à Matignon début novembre pour tenter de trouver une solution avec Jean- Pierre Raffarin. L’idée en quelques mots :

la mise en place d’un système de financement pour aider les titres développés en France. En lorgnant ouvertement vers celui du cinéma. En gros, il s’agirait de créer une instance comparable au CNC (Centre national du cinéma), et surtout de mettre en place des structures de type Sofica, assortie d’un arsenal de garanties bancaires et d’allégements fiscaux. Et, pourquoi pas, une baisse de la TVA si la notion d’oeuvre culturelle est appliquée aux jeux vidéo.

L’article parle aussi de la taxe sur les CD vierges et l’on apprend pourquoi les éditeurs n’ont fait aucun effort pour en bénéficier :

jusqu’à présent, les éditeurs n’avaient guère manifesté leur intérêt pour cette manne. Et pour cause. A l’époque où l’argent entrait à flots, ils n’en voulaient pas. Se battre pour partager le gâteau signifiait la reconnaissance des créateurs et des développeurs en tant qu’auteurs. Et qui dit auteurs, dit droits d’auteurs. Or, jusqu’à cette crise profonde, les éditeurs entendaient surtout conserver l’intégralité du pouvoir.

A part ca, Cryo a trouvé un repreneur : c’est le canadien Ontario qui a mis la main sur la société francaise en promettant de ne supprimer aucun emploi.

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