Gearbox rétrograde

Comme toutes les semaines, un éditeur choisit de licencier tout ou partie de ses studios de développement. Cette fois-ci, c’est un petit peu plus subtil, et légèrement facétieux. Le 27 mars dernier, nous apprenions que Take Two rachetait Gearbox Entertainment (Half-Life: Blue Shift, Brothers in Arms, Duke Nukem Forever, Borderlands) pour 460 million de dollars auprès de l’engeance du démon, Embracer Group. Pour info, il avait coûté 1,2 milliards de dollars en 2021. Quel soulagement pour les développeurs de se savoir sauvés des griffes des financiers les plus détestés du monde vidéo-ludique. Mais leur euphorie fut de courte durée. À peine quelques heures plus tard, quelques employés de longue date ont fait part de leur désarroi : tout comme un nombre a priori conséquent, mais indéterminé de collègues, ils avaient été licenciés. Nos confrères de Kotaku ont pu obtenir une courte explication : en gros, ils ne servaient plus à rien et les temps sont durs, ma bonne dame.

De son côté, Embracer Group, avec son petit milliard récupéré en comptant également la vente de Saber Interactive, a déclaré que sa restructuration était terminée, comme nous le rapporte Rock Paper Shotgun. De manière très cynique, ils indiquent qu’ils ne sont pas encore prêts à reprendre leur campagne de rachat de studios. Sans blague. Néanmoins, on pourrait voir ce type de mouvements d’ici quelques mois, quand le groupe se sera refait une petite santé, et que l’industrie du jeu vidéo aura retrouvé un peu de stabilité.

Même les mercenaires en prennent pour leur grade

Sur un autre tableau, le studio Certain Affinity, relativement peu connu, s’est séparé d’environ 10 % de sa masse salariale (soit 25 personnes). Il s’agit de mercenaires pour des gros studios. Ils ont notamment bossé sur la série des Halo, des Call of Duty, le multi osef 2000™ du génial DOOM (2016), sur Prey (2017), et sur le futur Transformers: Reactivate de Splash Damage. D’après le communiqué officiel, c’est la première fois depuis leur création, en 2006, qu’ils doivent se séparer de membres de leur équipe.

C’est fini pour aujourd’hui ! Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouveaux licenciements !

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3 Commentaires


  1. Avons-nous des info sur les origines de ces licenciements de masse qui apparaissent toutes les semaines ou presque depuis le début de l’année ?

    Il y a moins de gamers ? Ou les coûts de prod ont trop explosé, réduisant les bénéfices ? Ou c’est encore l’auto-régulation du marché de l’emploi suite aux conséquences Covid (suremploi) ?

  2. Avons-nous des info sur les origines de ces licenciements de masse qui apparaissent toutes les semaines ou presque depuis le début de l’année ?

    Il y a moins de gamers ? Ou les coûts de prod ont trop explosé, réduisant les bénéfices ? Ou c’est encore l’auto-régulation du marché de l’emploi suite aux conséquences Covid (suremploi) ?

    Ça avait bien commencé en 2023 déjà mais un peu tout ça :
    – le JV fait moins de chiffres que pendant le covid et donc les investisseurs sont pas contents, donc on va licencier pour faire plus de marge
    – parfois trop d’achats ( comme Embracer) ou de recrutements et ça peut pas assurer
    – mais aussi les prêts ont un taux d’intérêt beaucoup plus élevé aux USA, c’est passé de 1% juste après le covid à 4% maintenant et donc ça investit moins, ça regarde plus là où ils mettent les sous et donc le JV c’est pas des productions qui sortent en 6 mois et certains l’ont toujours pas compris

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