mini 2005 03 22 PopcornCe matin, tout le monde se félicitait de l’offre lancée par Elevation Partners (une boîte montée entre autres par le chanteur de U2 et par un ancien patron d’Electronic Arts) : Eidos était sauvé, la boîte allait survivre, conserver sa marque et rester indépendante. On pensait que cette offre de rachat était tellement définitive que c’était comme si c’était déjà fait. Bon, en fait non.

SCi, plus gros éditeur britannique depuis qu’Eidos est en chute, vient de proposer sa propre offre de rachat de son concurrent. Cette offre est évidemment supérieure à celle d’Elevation Partners, puisqu’elle s’élève à 76 millions de livres sterling. Si les actionnaires d’Eidos ont tout à y gagner, il n’est pas dit que ce soit le cas pour la société Eidos : Eidos y perdrait probablement sa marque et on imagine que les licenciements seraient nombreux pour éviter les doublons entre les deux éditeurs britanniques.

Pour SCi, ce rachat présente de gros risques : il permettrait certes à ce petit éditeur de s’imposer sur le marché international, mais pour le réaliser SCi devra emprunter 60 millions de livres sterling. Surtout, il n’est pas dit qu’un petit éditeur comme SCi (qui ne multiplie pas les hits ou les jeux d’excellente qualité) puisse supporter pareil rachat à long terme : on se souvient par exemple du rachat de GT Interactive par Infogrames il y a cinq ans, rachat qui a longtemps plombé l’éditeur français.

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