Ou presque. C’est en tous cas ce qu’essaye de nous expliquer Ed Moore, responsable de la conception des modes multi-joueurs de Pacific Assault. C’est assez particulier, et peut-être un point fort, mais toujours est-il que ce monsieur :

  • n’a jamais joué à Counter-Strike (j’entends déjà des gamins lâcher à haute voix des lol bien crétins),
  • n’a jamais joué à Day of Defeat,
  • et n’aime pas du tout Battlefield 1942

Pour quelqu’un devant bosser – et surtout concevoir – les modes multi-joueurs d’un jeu portant sur la seconde guerre mondiale, c’est assez surprenant. C’en est même inquiétant quand il avoue qu’il est plutôt branché consoles et que son truc c’est d’abord de fignoler le contenu de campagnes solo.

Toutefois, il y a deux jeux qui font exception à son aversion au multi : RtCW: Enemy Territory, et le mode Onslaught d’UT2004. Il y a pire comme références. En particulier, ce qui lui plait dans ce type de jeu, c’est la possibilité de se rendre utile et de participer à la victoire de l’équipe sans être une brute du kill. Pourquoi parler de tout ça ? Tout simplement parce qu’on va retrouver ce type d' »inspiration » dans le multi de Pacific Assault.

We are implementing classes and team bonus point systems that allow more team-oriented activities and rewards players for doing things other than killing. We give players goals and objectives that aren’t always about destroying things, and often these objectives cannot be achieved by a lone individual. Players must often seize and hold not just one, but two areas simultaneously in order to achieve an objective, while other goals entail keeping multiple switches turned on in different areas.

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