Une interview de l’équipe de développement de CS2

Les Grands Journalistes de PCGamer ont eu l’insigne honneur de s’entretenir avec l’équipe de développement qui travaille sur Counter-Strike 2 chez Valve.

On apprend que le développement de CS2 suivra celui de CS:GO : un processus continu, dirigé par les intérêts de la communauté, et les retours des joueurs. Sur ce dernier point, ils admettent n’avoir pas toujours été à la hauteur et ont pour objectif de s’améliorer pour l’évolution de CS2. Le passage sur le nouveau moteur devrait d’ailleurs les aider à faire des changements plus efficacement, grâce à des outils de développement plus modernes.

L’interviewer a abordé la question du lancement, peut-être un peu prématuré, de CS2. Les développeurs s’en défendent, notamment en évoquant le besoin de tester le nouveau moteur et les refontes des maps à grande échelle. C’est aussi pour cela que Valve s’est, pour le moment, focalisé sur le mode de jeu 5v5. En effet, le mode Premier, i.e. le mode compétitif avec un système de map ban, représente la moitié du temps de jeu sur CS2. Cela explique, en partie, pourquoi le jeu est sorti sans les modes de jeu comme Arms Race ou Danger Zone. Ainsi, les développeurs peuvent se concentrer sur le cœur du gameplay, avant d’ajouter les autres modes.

Concernant les problèmes de hit registration, le journaliste mélange un peu tout – parce que pourquoi pas – et met sur le même plan les problèmes de hitbox, visibles dans la vidéo ci-dessus, et le système de sub-tick. À ce sujet, l’équipe de développement est satisfaite des performances du nouveau netcode. Mais, comme le Grand Journaliste est d’une compétence toute relative, il n’a pas posé de question sur le problème de backtracking, régulièrement rencontré par les joueurs. Cela était déjà présent sur CS:GO, et est dû à une trop grande différence de ping entre les joueurs. Le joueur avec le plus haut ping ayant un avantage à la décale, puisqu’il voit le joueur statique avant, et pendant plus longtemps. Le système de sub-ticks exacerbe potentiellement le problème, étant donné qu’il permet de mieux enregistrer et appliquer les inputs des joueurs.

Autre interrogation pertinente, PCGamer a demandé s’ils ont considéré d’ajouter l’Aim Down Sights, ou ADS, pendant le développement de CS2. Heureusement, il n’en est rien et les développeurs précisent même que l’ADS, c’est un truc de consoleux pour cacher l’auto-aim. Merci Valve !

En conclusion, il est prévu que ce nouveau Counter-Strike suive un cheminement similaire à CS:GO, par des améliorations graduelles, l’intégration du Workshop, l’ajout des modes de jeux encore manquants, et de nouvelles armes – en évitant cette fois le fiasco du R8.