Eurogamer a pu jouer à une version alpha de The Regiment, le tactical shooter de Konami développé par Kuju Entertainment. Vous y incarnez le leader d’un squad du SAS : vous et vos quatre hommes serez chargés de neutraliser des terroristes en faisant le moins de victimes possible et, tout comme dans SWAT 4, vous serez pénalisé si vous abattez un ennemi tentant de se rendre.
Histoire d’ajouter un peu de piment au jeu, l’IA simulera les réactions imprévisibles des suspects. Par exemple, les otages courront les bras en l’air en hurlant et il vous faudra les assomer d’un grand coup de poing dans la gueule pour les calmer. Les terroristes, quant à eux, essaieront parfois de ruser en faisant semblant d’être morts.
La campagne solo est divisée en quatre scénarios et dix sept mini-jeux se déroulant dans le métro londonien, le parlement, l’ambassade iranienne et dans la « Killing House » où s’entraine le SAS. Là où ça devient original, c’est que chaque scénario devra être joué de trois points de vue différents. Par exemple, vous commencez en incarnant l’équipe d’intervention sur le toit, puis vous refaites la mission en controlant les SAS passant par le rez-de-chaussé, etc. Le plus rigolo, c’est qu’une fois sur le toit, si vous descendez un otage et que celui-ci vient s’écraser en bas, vous reverrez sa chute lorsque vous jouerez le scénario à partir du rez-de-chaussée.
The Regiment utilise le moteur d’Unreal 2 couplé avec le bon vieux Math Engine de Karma. Les graphismes ne sont pas terribles, on peut craindre le pire d’un développement en parallèle sur PS2 et PC et le jeu est programmé par Kuju qui est à l’origine du très mauvais Firewarrior… beaucoup de mauvais augures, mais qui sait ? Sur le papier, le gameplay à l’air sympathique et le trailer n’était pas si catastrophique.
