2002 08 26 video game addictionA ce qu’il semble, la presse a encore un peu de mal à s’accorder sur la facon dont qualifier les FPS. Electronic, tout le monde est d’accord mais sport ou addiction, les avis divergent.

Le premier septembre, la chaine canadienne CTV diffusera un reportage présentant Counter Strike sous un très mauvais jour. Le nom de l’émission parle de lui-même : First-person shooter: The video gamer’s addiction. Le réalisateur s’est basé sur l’expérience qu’il a vécu avec son fils. Voici comment il percoit les faits :

Tout a commencé innocemment avec un jeu de tir au canard. Puis, tel un drogué passant de la marijuana à la cocaïne, le fiston est passé sur Counter Strike. Voyant leur fils se renfermer sur lui-même et perdre pied avec la réalité, les parents ont tenté de lui retirer l’ordinateur mais le gamin s’est réfugié dans les cybercafés pour assouvir sa dépendance.

Le reportage est clairement orienté anti-FPS et les animateurs n’ont pas hésité à n’inviter que des détracteurs du jeu vidéo ou des familles témoignant de la facon dont leur engeance est devenue violente et asociale à cause de CS. D’un autre côté, les joueurs de CS sont outrés et qualifient ce genre d’émission de stupide mise en scène sans aucune documentation.

Moui… il n’empêche qu’aujourd’hui les journalistes n’ont pas a chercher très loin pour trouver des joueurs légérement déséquilibrés expliquant que ce qu’ils aiment dans CS c’est de pouvoir tuer des gens avec des Kalash. A croire que les pires ambassadeurs du FPS, ce sont les joueurs eux-mêmes. Vous en tirerez vous même vos conclusions.

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