[PREVIEW] GHOSTWARE: Arena of the Dead, un rétro-FPS méta qui n’apporte rien

Découvert lors de sa sortie en accès anticipé, GHOSTWARE: Arena of the Dead ne nous avait pas spécialement tapé dans l’œil. Les graphismes un peu hideux n’y étaient sans doute pas étrangers. Par contre, son scénario, promettant du FPS en arène et des phases d’aventure, nous avait un peu intrigué. Au final, on aurait peut-être dû rester sur notre première impression, car après avoir parcouru l’heure et demie de l’accès anticipé, on peut vous dire que – pour l’instant – ce n’est pas terrible.

Genre : Rétro-FPS trop méta | Développeur : Daev Team | Éditeur : Hyperstrange | Plateforme : Steam | Configuration requise : Processeur Intel i5, 2 Go de Ram, GeForce GTX 630 | Prix :  14,79 € | Langues : Anglais | Date de sortie : 12/04/2023 en accès anticipé | Durée de vie : 1h30 en prenant son temps

Preview réalisée sur une version éditeur.

Une histoire trop méta, t’as vu ?

Dans GHOSTWARE: Arena of the Dead, on incarne un personnage, a priori mort, mais ressuscité dans un arena-FPS. Le jeu est articulé en trois phases. Tout d’abord, le deathmatch, pour la découverte de l’univers. Viennent ensuite les captures de points, avec l’arrivée d’un personnage censé faire découvrir un peu l’envers du décor. Enfin, on termine avec la capture de drapeau, qui mène à la partie la plus nulle de l’aventure, qui n’a rien à voir avec le thème : parcourir un niveau inintéressant en butant des robots complètement nazes. Je ne vais pas vous révéler l’intrigue, mais globalement, on va chercher à comprendre ce qui se passe dans ce monde bizarre, en traversant parfois des sections de niveaux avec des plateformes sans grand intérêt.

Un gameplay en demi-teinte

Certes, on est dans un rétro-FPS, mais on serait en droit d’attendre un minimum de nouveautés, ce que ne propose pas GHOSTWARE. Il ressemble effectivement bien à un arena-shooter, comme Unreal Tournament ou Quake 3, tout en réussissant à être moins beau. Sauf qu’il n’y a pas vraiment de feeling quand on tire sur les bots. Un peu dommage pour un hommage ! Heureusement, les mouvements sont plutôt fluides, grâce à une glissade et un double saut de bon aloi. Néanmoins, difficile d’avoir envie d’essayer le mode Arcade, qui permet de faire des matches contre l’IA en paramétrant les parties.

Surpris par la brièveté de l’expérience, je n’ai pas pu enregistrer de gameplay et, surtout, je n’ai pas eu envie de relancer le jeu pour le faire. Voici donc un walkthrough complet qui ne vous prendra qu’un peu plus d’une heure de votre temps :

Plus une démo qu’un accès anticipé

GHOSTWARE: Arena of the Dead n’est clairement pas le jeu du siècle. OK, il est encore en accès anticipé, mais je ne vois pas trop comment il pourrait devenir intéressant : on joue principalement dans un arena-shooter, mais contre des bots, et avec des armes au feeling franchement moyen. La relative originalité de l’histoire reste un argument trop léger pour s’infliger un gameplay qui semble ne pas atteindre le niveau de ses inspirations. Même si vous êtes fan hardcore de rétro-FPS, je ne suis vraiment pas sûr que ça en vaille la peine. Le bon côté, c’est qu’il est extrêmement court, donc s’il ne vous plaît pas, le remboursement est toujours possible.

Si vous voulez tout de même tenter l’aventure de GHOSTWARE: Arena of the Dead, il est en promotion à 12,57 € à l’occasion de sa sortie en accès anticipé sur sa page steam.

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