Vu chez Factornews : l’un des journalistes de Gamesdaily prend sa plus belle plume pour rédiger un pamphlet à l’encontre de ses collègues Grands Reporters et des éditeurs de jeux vidéo. En substance, il y explique que les journalistes sont obligés de lécher le cul d’EA, d’Ubisoft, d’Activision et compagnie sous peine de ne pas être invités aux présentations presse ou de ne jamais recevoir les jeux à tester avant leur sortie.

Avant qu’un jeu sorte, vous avez donc le choix entre pouvoir l’essayer ou pouvoir dire ce que vous en pensez.

Nos copains de Factornews en ont récemment fait les frais en se faisant blacklister par Ubisoft pour avoir rédigé un rapport négatif sur les jeux présentés à l’Ubisoft Gaming Session 2005 (heureusement qu’Ubi n’a pas lu le blog de Netsabes). Leur article était-il injustement trop dur ? Là n’est pas la question : les journalistes devraient avoir le droit de dire ce qu’ils pensent sans avoir à se soucier des réactions des éditeurs.

Mais pour être honnête, le problème ne vient pas des éditeurs mais de tous ces Grands Reporters qui ont accepté de jouer selon les règles que leur ont dictées les attachés de presse :

  • Ne jamais dire du mal d’un jeu avant qu’il sorte ;
  • Obligation de publier des tests objectifs.

Par test objectif, comprenez que si le grand public aime le jeu, vous n’avez pas le droit d’en dire du mal. C’est un peu comme si on forcait Telerama à écrire une critique positive du dernier Besson sous pretexte que le film bat tous les records d’entrée en salle… Chez NoFrag, nous sommes actuellement dans les petits papiers de tous les éditeurs, mais vu les daubes consolesques qu’ils nous préparent, je doute que ça dure bien longtemps.

Pour la petite histoire, les gars de Gamesdaily, ce sont eux qui trouvent que les graphismes de Star Wars Battlefront 2 sont outstanding.

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