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La polémique continue : Bethesda répond à Mick Gordon

Aujourd’hui, dans le quatrième épisode de « Guitare, Doom & polémique » :

On s’y attendait, Bethesda a finalement répondu aux accusations récemment publiées par le compositeur Mick Gordon concernant le développement de Doom Eternal. Ne comptez toutefois pas y apprendre grand chose, le communiqué étant un parfait exemple de langue de bois corporate, comme savent le faire les grosses boîtes qui essayent de protéger leur image :

Pour les non-anglophones, sachez que l’entreprise prétend que la version affichée par Gordon est une « distortion de la réalité et une présentation sélective de faits incomplets ». L’éditeur soutient totalement Marty Stratton, Chad Mossholder et id Software, et est prêt à dévoiler toutes les preuves nécessaires… devant la cour de justice. On ne va pas se leurrer : on se doutait que cela finirait comme ça, les avocats de Bethesda ayant probablement flairé l’odeur du sang de Mick Gordon dès la publication de sa lettre ouverte.

Pour ceux qui prendraient le train en route, voici un court résumé de la polémique :

  • Avril 2020 : lors de la sortie tardive de la bande-originale de Doom Eternal, vendue dans l’édition collector du jeu, les fans ont découvert une OST de très mauvaise qualité.
  • Mai 2020 : Marty Stratton, producteur exécutif chez id Software s’est alors fendu d’un message sur Reddit. Il y expliquait que la responsabilité de l’échec du projet revenait entièrement au compositeur Mick Gordon, qui aurait été incapable de tenir les délais imposés par les contrats.
  • Novembre 2022 : Deux ans et demi plus tard, Mick Gordon a publié une longue réponse documentée dévoilant les conditions honteuses dans lesquelles aurait été créé la bande-originale du jeu. Crunch, dates butoirs intenables, contrats tardifs, prestations impayées, communication méprisante, menaces judiciaires, harcèlement…
  • Aujourd’hui : Bethesda assure soutenir ses équipes tandis que ses avocats affutent leurs couteaux.
Rutabaga: Élevé au bon grain des FPS de l’âge d’or, si Rutabaga adore particulièrement TUER TUER TUER à coups de rocket launcher et autres akimbo de fusils à pompe, il n’est toutefois pas insensible à une bonne épopée solo bien scénarisée.
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