007484 preview

Hier matin, j’ai pu toucher au multijoueur de Call of Duty : Black Ops 3. Nul besoin de braver les hordes de bambins allemands transpirant dans des T-shirts Black Ops 3 beaucoup trop larges, puisque Activision m’a cordialement invité dans son stand privé.

[–SUITE–]

Muni d’un superbe bracelet type « Piscine Club Med », j’ai donc été convié à une session avec une dizaine d’autres joueurs sur Playstation 4. Note rigolote à ce sujet : c’est en effet la première fois que cela se déroule sur les consoles de Sony, Activision ayant mis un terme à son partenariat matériel avec Microsoft il y a quelques mois.

Après un laconique « asseyez-vous, choisissez votre spécialiste et faites votre classe », je débarque sur le menu principal du jeu, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Advanced Warfare. La seule grosse nouveauté de ce Call of Duty en multijoueur, c’est en effet le choix des Spécialistes. Un peu comme les Loadouts dans Dirty Bomb ou les Héros dans Overwatch, ils font office de « personnages » à sélectionner avant la partie, en plus de sa classe.

Chaque Spécialiste a une capacité principale (déblocable en jeu comme une Ulti) et une secondaire. Personnellement, j’ai pu en essayer deux : Seraph et Outrider. Le premier a accès à l’Annihilateur, un pistolet surpuissant qui tue les ennemis en un coup alors qu’Outrider joue avec un arc à flèches explosives et peut voir temporairement à travers les murs (ce qui le rend beaucoup trop puissant pour le moment). S’ils apportent une légère touche de variété à la composition des équipes, les Spécialistes ne changent fondamentalement rien à la formule du multijoueur.

Au bout de quelques minutes de jeu, on débloque juste une capacité spéciale, un peu comme on pourrait utiliser un Killstreak ou un Scorestreak. Rien de transcendant. Certains Spécialistes ont aussi des capacités plus exotiques (Ruin peut par exemple se déplacer plus rapidement) mais l’impact sur la partie reste quasi-invisible. Le seul intérêt des Spécialistes pourrait résider dans la compétition à haut niveau, où les équipes seront composées de joueurs aux rôles définis.

Au passage, concernant les maps, j’ai pu noter une légère amélioration dans l’utilisation de la verticalité du niveau. Dans une (seule) des maps qu’il m’a été donné d’essayer, le double saut et le walljump multipliaient les voies d’accès jusqu’aux joueurs adverses, et étaient bien plus pratiques à utiliser qu’auparavant.

Conclusion

S’il faut retenir une chose, c’est que le multijoueur de Call of Duty : Black Ops 3 est avant tout un multijoueur de Call of Duty. Atouts, armes, morts, classes, adolescents en pleine mue qui crient dans leur Tritton AX Pro acheté avec l’argent de papa… je n’ai joué que trois parties et j’ai l’impression d’avoir tout vu, les trois quarts du jeu étant repris du précédent volet. Ce n’est pas plus mal, c’est toujours aussi orienté arcade et les fans y trouveront leur compte.

N’étant pas particulièrement fan de la série, j’ai un autre point de vue sur la question : Black Ops 3 reste pour moi un gros DLC (une ou deux nouveauté(s) de gameplay, refonte des menus, nouvelles armes et nouvelles maps) vendu 60 euros. Activision et Treyarch ne comptent pas bouleverser une recette qui fonctionne et ce n’est pas ce nouvel épisode qui vous fera changer votre fusil d’épaule si vous n’aimez pas la série à la base. Par contre, si vous attendez le jeu, il ne vous décevra certainement pas.

Article précédent[GC2015] Kip essaie Warhammer End Times: Vermintide
Article suivant[GC2015] Arthur joue au solo de Call of Duty: Black Ops 3