Il y a un peu plus de deux ans, le studio T19 Games a lancé l’accès anticipé de son rétro-fps, Dread Templar, anciennement nommé Hell Hunt, qui avait laissé la rédaction plutôt enthousiaste. Sorti de son accès anticipé en ce début d’année avec une réception globalement très positive sur Steam, ce dernier propose-t-il l’expérience tant voulue de gameplay à l’ancienne, teinté de modernité ?

Genre : Rétro-FPS |Développeur : T19 Games |Éditeur : Fulqrum Publishing |Plateforme : Steam |Configuration recommandée : Processeur CPU 3+ GHz, 4 Go de RAM, NVIDIA NVidia GTX 750 Ti |Prix : 19,99 € |Langues : Anglais, sous-titres en français |Date de sortie : 26/01/2023 |Durée de vie : 10h en ligne droite, beaucoup plus pour trouver les secrets et terminer le jeu à 100%

Test réalisé sur une version éditeur.

Dread Templar gameplay 1

Un histoire sommaire et des environnements corrects

Dread Templar (Templier de l’Effroi), s’inspire des grands titres du FPS classique tels que Quake, Shadow Warrior et Doom, et nous plonge directement dans l’action en parcourant les différents royaumes de l’enfer afin d’assouvir notre vengeance, en massacrant tous les démons sur notre passage. Comme un air de déjà-vu, me direz-vous ? N’étant pas le point fort du titre, l’histoire narre la quête de notre héros sans nom devenu le Dread Templar en pactisant avec un être mystérieux, suite à la perte d’un être cher. Des images dessinées à la main doublées par une voix off, tentent de nous intéresser en instaurant le background cousu de fil blanc de notre personnage stéréotypé.

Dread Templar narration

Réparti en cinq chapitres, allant du classique tombeau, désert et mines, au villages des damnés, le jeu propose des environnements rétro pixelisés, qui restent corrects dans l’ensemble. Toutefois, on peut rencontrer quelques murs invisibles et un manque de finitions. Quelquefois, les ennemis peuvent dépasser, voire se bloquer dans les murs. L’exploration étant le maître mot, il est possible de profiter de la verticalité de certains niveaux et de dénicher les zones annexes qui vous récompensent en runes. La bande-son métal, quant à elle, est de bonne facture et rythme bien l’action du jeu.

Un gameplay solide avec une difficulté assez punitive

En tant que templier, notre héros dispose d’un arsenal de base classique, comprenant pistolet, pistolet-mitrailleur, fusil à pompe, arc, épées, lanceur de pièges, ainsi que des armes démoniaques. Le déplacement du personnage est très fluide, profitant du dash et du bullet-time face des ennemis tout aussi véloces. Dans l’ensemble, les flingues de base ont un bon feeling, mais certains manquent de portée et d’équilibrage a contrario des armes démoniaques dont la grande puissance est compensée par le faible nombre de munitions. On a parfois même la désagréable impression de vider des chargeurs entiers sans que l’ennemi vacille. Également, les cooldowns spécifiques au dash ou à l’arc par exemple, ainsi que le rechargement d’une partie des armes, cassent grandement le rythme de l’action.

Dread Templar skill tree

Durant l’exploration des chapitres, les incontournables secrets à découvrir vous donneront accès à des items bonus tels que des munitions, de l’armure, de l’énergie, des armes déblocables, ainsi que des niveaux secrets pour les plus acharnés. Également, vous récupérerez des runes d’améliorations à attribuer à votre personnage et vos armes. Ces dernières influent sur la manière de jouer et peuvent être réattribuées au besoin pour réadapter le style de jeu. Il existe différents niveaux d’une même rune et obtenir la meilleur version permettra d’être plus efficient au combat. Aux premières heures de jeu, il faut avouer que l’on prête peu d’attention à cet arbre d’améliorations mais, par la suite, il sera primordial de s’y attarder.

Dread Templar gameplay 2

Le bestiaire assez varié se dévoilera progressivement en fonction de votre avancée et les ennemis n’hésiteront pas à vous poursuivre en vous pilonnant continuellement. Vous vous retrouverez assailli de toute part avec une mort assurée si vous ne les tuez pas méthodiquement et rapidement. Par ailleurs, certains adversaires occasionnent des dégâts conséquents avec une portée et une zone d’impact très larges. Il ne sera donc pas rare de mourir sans comprendre ce qui vient de se passer à cause d’une action parfois brouillonne.

La difficulté étant mal jaugée, certains boss et ennemis font que l’aventure est tantôt une promenade de santé, tantôt un chemin de croix, mais jamais insurmontable. À ceci s’ajoute des choix discutables sur la localisation des packs de santé après les affrontements des derniers niveaux et sur la prédominance de la couleur rouge rendant illisible les attaques de certains adversaires ou du boss final, par exemple. Il ne faut pas oublier de sauvegarder régulièrement si vous ne souhaitez pas refaire tout un pan d’un niveau suite à un potentiel excès de confiance, car il n’y a pas de sauvegarde automatique.

Dread Templar mode gardien

Vous pourrez également vous essayer au mode gardien, qui est un mode de vagues d’ennemis sans fin. Vous devrez les empêcher de détruire un cristal et à chaque vague terminée, vous pourrez acheter des améliorations, armes, etc. Le but final est d’obtenir le meilleur score possible. Pas franchement indispensable.

Une expérience fun mais pas inoubliable

Dread Templar est une expérience agréable, avec un panel d’armes plutôt classique, mais efficace, et des mécaniques de gameplay modernes, que sont le dash et le bullet-time. Cependant, le jeu est marqué par une difficulté en dents de scie qui peut rebuter au premier abord, caractérisé par des ennemis parfois trop puissants et coriaces, ainsi que des choix de gameplay hasardeux, comme la gestion et la localisation des items (vie et munitions) qui peuvent laisser le joueur dans une situation critique après un affrontement. Bien que la présence du mode horde offre quelques moments sympas, il n’apporte rien de plus, si ce n’est rallonger artificiellement la durée du titre. En définitif, c’est bien, mais sans plus.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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7 Commentaires


  1. Le système de save est affreux.
    La difficulté chelou par moment, ils ont testé leur jeu ?
    La musique rend dingue, faut la couper dès le lancement du jeu.
    3.5/10 pour moi.

  2. j’ai fait le contenu de l’early access, la fin de l’épisode 2 est super dure, mais sinon ça va

  3. Mouais, pareil: J’ai trouvé ça correct mais sans plus, un peut comme IllWill.
    Pas des mauvais jeux, mais ils ne resterons pas non plus dans les mémoires.

  4. J’ai passé un très bon moment dessus personnellement, malgré quelques inégalités ici et là.

    On rappellera quand-même qu’en dehors de la bande son et de quelques broutilles, ce jeu est le travail d’un seul gars.

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