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Il y a une quinzaine de jours, GSC nous présentait Stalker Clear Sky. J’aurais souhaité vous parler plus longuement de ce jeu qui s’annonce comme l’un des meilleurs FPS de l’année, mais à moins de vous réexpliquer le concept de Stalker, il n’y a pas grand-chose à raconter :

Clear Sky est le nom d’une faction scientifique affiliée au gouvernement. Le jeu débute par une cinématique durant laquelle Scar, notre héros, se retrouve pris dans une tempête radioactive (un Blow-out). Grace à ses « facultés spéciales », Scar survit, mais le reste de l’expédition scientifique qu’il était chargé de guider se fait balayer. Plus tard dans le jeu, Scar aura pour mission d’empêcher Strelok de rejoindre le centre de la Zone. A la fin de la campagne solo, vous comprendrez pourquoi Strelok se retrouve dans un camion de la mort au début du premier épisode de Stalker. [–SUITE–]

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Clear Sky sera légèrement plus court que Shadow of Chernobyl, mais sa rejouabilité devrait être un poil meilleure. En effet, les missions qui vous seront confiées dépendront souvent des factions avec lesquelles vous déciderez de collaborer. GSC nous promet un aspect tactique beaucoup plus riche que celui de Stalker : vous aurez accès à des écrans décrivant les ressources et le nombre d’hommes de chaque faction. Selon vos choix, vous pourrez aider une faction à se développer ou l’entraîner vers sa chute.

Par exemple, lors de la présentation à laquelle nous avons assistée, Scar, escorté de plusieurs hommes, devait capturer une tour de guet. Une fois la mission exécutée, des hommes de la faction adverse se sont automatiquement dirigés vers l’objectif pour tenter de le reprendre. Il reste à voir si cet aspect du gameplay est vraiment bien développé ou s’il s’agit d’un simple gadget. Pour l’instant, difficile de se prononcer : on a du mal à imaginer comment cette guerre de factions pourra cohabiter avec une campagne solo linéaire.

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GSC a aussi corrigé plusieurs facettes du gameplay qui posaient problème dans Stalker. A présent, il est intéressant de réaliser les missions secondaires car les artefacts sont plus puissants et l’argent permet de faire customiser les armes. De plus, pour vous éviter de marcher des heures d’un bout à l’autre de la Zone, vous pourrez payer des guides qui vous feront voyager instantanément.

Dans Clear Sky, les artefacts sont situés au coeur des anomalies et ils sont invisibles tant que vous ne vous en approchez pas. Vous aurez donc besoin de détecteurs pour les trouver. Il y en a au moins trois types différents : le premier émet un simple bip qui accélère au fur et à mesure que vous approchez d’un artefact alors que le plus perfectionné comporte un véritable écran radar. La recherche d’un artefact consiste donc à lancer des boulons pour trouver un passage à travers l’anomalie afin d’atteindre l’artefact convoité.

Clear Sky proposera douze cartes dont six adaptées du jeu original. Vous aurez aussi droit à un nouveau monstre dérivé du Bloodsucker, à cinq nouvelles armes, à de nouvelles anomalies dont une qui vous téléporte de façon totalement aléatoire, à de nouvelles cartes multi et à un nouveau mode de jeu.

Même si ça ne saute pas aux yeux, les graphismes ont vraiment évolué et le moteur 3D semble plus fluide : la démo DirectX 10 que vous pouvez visionner ci-dessus tournait de façon fluide sur un Core 2 Duo équipé d’une 8800GTS.

GSC compte sortir Clear Sky dans deux mois au prix de 40 euros, mais un retard est toujours possible. D’après ce que j’ai pu voir, un retard serait même une excellente chose : le jeu n’est pas encore localisé, l’IA se comporte parfois bizarrement et le moteur 3D affiche pas mal de bugs d’affichages. Shadow of Chernobyl était l’un des meilleurs FPS solo 2007 et Clear Sky s’annonce encore meilleurs, il serait dommage de bâcler sa sortie.
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