Selon le magazine allemand GameStar (dont l’article a été résumé sur NeoGaf, sinon personne n’en saurait rien), ça ne va pas fort pour Crytek. Le studio compte 800 employés et enchaîne échecs et déceptions depuis un peu plus d’un an : Ryse, Gface, Warface, The Collectables, Crysis 3… Le CryEngine souffrirait aussi beaucoup de la concurrence avec Unity et l’Unreal Engine, et le studio se serait disputé avec Microsoft sur la possession de la marque « Ryse ».

Selon GameStar, « les vautours tournent autour de Crytek », et les éditeurs (Wargaming est nommé comme intéressé potentiel) attendraient une éventuelle faillite pour récupérer les restes, plutôt que d’investir directement maintenant. Ceci dit, l’article cite aussi l’un des frères Yerli (qui dirigent Crytek), qui indique qu’un investissement devrait arriver sous peu. GameStar ne semble cependant pas mentionner les contrats militaires de Crytek, qui font (ou faisaient ?) une bonne partie de son chiffre d’affaires.

Crytek a profité de l’E3 pour annoncer ses trois de ses prochains projets : Homefront: The Revolution (développé par Crytek UK et co-édité par Deep Silver), Hunt: Horrors of the Gilded Age (développé par Crytek USA, un TPS F2P qui arrive à copier autant Left 4 Dead que Resident Evil 4) et Arena of Fate (développé par Crytek Black Sea, un MOBA F2P de plus). Quant à savoir ce que prépare le studio historique du groupe en Allemagne…

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