Un WAD, c’est un niveau ou une campagne personnalisé pour Doom premier du nom. Et Doom c’est tout ce dont un amateur de simulateurs de meurtres à besoin pour être heureux. C’est pourquoi nous vous proposons un nouveau rendez-vous sur ce vénérable FPS : Régulièrement on vous parlera d’un WAD qu’on aura trouvé marquant, en bien ou en mal. Aujourd’hui nous jouons à  Avactor.

Avactor, c’est l’archétype du wad qui change tout ce qu’il touche en or. Les niveaux ciselés, l’équilibre impeccable, le plein de bonnes idées situationnelles, le tout dans un univers reskiné à la sauce inca démoniaque. Difficile de s’ennuyer en parcourant les immenses maps, au nombre de douze, qui constituent le squelette de ce wad. Tout le bestiaire Doomesque y passe. Les boucheries s’enchainent sans fin à travers les grandes zones ouvertes, les temples labyrinthiques ou les salles piégées. À chaque lieu un nouveau défi, avec souvent un environnement qui joue aussi contre vous.

Tout est équilibré, du nombre d’ennemis au type de ces derniers en passant par les fournitures disponibles pour survivre au carnage. Alors c’est sûr, il faut adhérer à l’univers visuel de temple inca du 5ème cercle des enfers : il pleut des branchages et des lianes, l’architecture est étrange, pleines d’autels, d’escaliers et de pyramides à degrés. La nature hostile envahit tout et les nombreuses cascades sauvages cachent de mortels secrets. Mais même en y étant réfractaire, le wad vaut qu’on fasse l’effort de se faire violence tant il est soigné.

Il n’y a pas grand chose à dire de plus. Avactor est réussi, équilibré, raffiné, violent, et généreux en contenu. C’est un pur fils de Doom qui ne cherche pas à faire le malin en détournant l’essence première du jeu. Ici c’est la boucherie dans un univers démoniaque. C’est tout, et c’est déjà très bien. Jouez-y, il y a peu de chances qu’il vous déçoive.

Attention cependant : Avactor n’aime pas trop Brutal Doom, les deux tentants parfois d’apposer leur propre skin sur certains monstres/items. Rien de très choquant, mais ne soyez pas surpris si vous voyez des objets se transformer sous vos yeux selon qu’il revêtent le skin de BD ou d’Avactor.

Article précédentLes bons plans du week-end
Article suivantTrailer de lancement du prochain COD

14 Commentaires


  1. J’ai joué à Doom il y a fort longtemps et je me demandais simplement quel était le meilleur moyen de le récupérer aujourd’hui. Avec tous les wad dont vous parlez, ça donne envie d’y refaire un petit tour nostalgique.

  2. Wopunaise, je n’avais pas trop accroché au précédent WAD présenté mais celui-là est fantastique.
    En Ultraviolence il est plus dur que Brutal Doom : tout le temps à court de munition, chaque nouvelle arme ramassée se paie chèrement. Ca fait longtemps que je n’avais pas utilisé la tronçonneuse aussi souvent. Les niveaux sont hyper détaillés et complexes, c’est un plaisir !

  3. Je l’ai fait y’ a pas si longtemps et effectivement il est cool.
    Le seul problème que j’ai rencontré avec Brutal Doom est que lorsque les ennemis meurent, ils reprennent leur sprite d’origine. C’est vraiment pas gênant du tout.
    Ca reste un .wad dosé assez bourrin, avec des espaces moyennement grands pour des rencontres musclées, mais pas non plus à courir dans tout les sens en spammant la souris sans cligner des yeux comme tétanisé.
    A jouer avec la B.O. d’Indiana Jones ! ^^

  4. Merci pour les infos. Je vais le faire avec Brutal Doom, donc. Une fois qu’on y a goûté, c’est dur de faire machine arrière ! (je l’ai fait dernièrement par erreur sur un Wad, que c’était fade!)

  5. J’aime cette chronique. Elle est très très bien. Il faut qu’elle soit maintenue.

  6. Tant d’éloges. Si c’était pas Doom, je penserais m’être trompé de site.

  7. Au vu des screens l’inspiration de l’architecture semble plutôt maya/aztèque, pas du tout inca.

  8. Bonjour,

    C’est un très bon wad effectivement, je suis en cours. Par contre, je joue via GZdoom et parfois ça rame graphiquement surtout à cause des effets de flammes en grand nombre. Quelqu’un a une solution, un réglage quelconque?

  9. Fini, superbe Wad.
    Il me semble qu’il est plus facile avec Brutal Doom, majoritairement parce que les armes ont plus de punch. Par contre, Brutal Doom rajoute tellement d’effet et il y a parfois tellement d’ennemis que j’ai passé deux moments en God Mode, pour la simple raison que ça laggait trop. Le premier sur la Map 09, une salle carrée et sombre, je vous laisse découvrir. Et le deuxième c’est pour la dernière map: le nombre d’ennemis est tout simplement ridicule (mais dans le bon sens, je me marrais bien). Infaisable pour moi en Ultraviolence et Hurt me plenty et de toute façon ça se transforme en projecteur de diapo au bout d’un moment. Vous me direz si vous y êtes arrivés.
    Un gros bug avec Brutal Doom: des monstres ne fonctionnent pas (les super Pinky) et restent immobiles. Et avec le Hell on Earth Starterpack, des scripts se déclenchent aléatoirement et parfois finissent le niveau.

Connectez-vous pour laisser un commentaire