Une excellente preview de Will Rock est parue sur Action Vault. Le retour à un style et à un gameplay plus orienté arcade caractérise brievement ce jeu.
Attention on ne rigoles pas, l’histoire : « accompagné du Dr Headstrong et de Emma, Will est recruté pour déchiffrer les runes qui ouvriront une passerelle vers l’Olympe, le légendaire empire des anciens dieux Grecs. Ils réussissent, mais le Dr Stronghead paie de sa vie cet exploit : il est assassiné par les fanatiques qui veulent restaurer la domination des divinités Grecques sur le monde. Emma est capturée pour être fiancée à Zeus. Will est gravement blessé mais des coups de feu féroces renverseront une statue à proximité et provoqueront son salut : en se brisant la statue libère l’esprit du titan Prométhée qui se répand en Will, lui conférant ainsi des pouvoirs surhumains qu’il utilisera bien sûr pour délivrer sa bien aimée… ».
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Le jeu commence au pays de Knossos où Will est tombé inconscient. La passerelle qui mène à l’Olympe traverse un palais dont l’entrée est à trouver et l’action commence assez rapidement une fois sur place. Tout au long de 10 niveaux comportant chacun de 3 à 4 cartes vous combattrez une bonne diversité d’adversaires inspirés pour la plupart de la mythologie Grecque : harpies, minotaures, squelettes de centaures, mais aussi des crocodiles ou des tigres et d’autres moins classiques comme le rat qui vous péte à la tronche. Il y aura des boss dans la tradition des jeux PC typés arcade : un Cyclope, Hephaestus le dieu de feu, Médusée et bien sûr Zeus.
L’IA ne semble pas être le point fort du jeu, et les ennemis chargeront comme des buffles une fois qu’ils vous auront repérés. Le principe d’attaques groupées ou en vague caractérisent ces assaults ennemis avec des successions d’attaques principalement dans les moments où vous vous y attendrez le moins. Elles seront frontales ou alors émergeront du sol et pourront aussi s’abbattre sur vous en explosant un mur que vous longez par exemple.
Du coté de l’armement on commence avec un revolver et une pelle, autant dire tout nu, et un total de 11 armes seront disponibles telles que en vrac : un shotgun Winchester ; un machine gun ; un mini gun ; un rocket launcher, un peu plus créatifs sont : un grenade launcher qui lance des mines qui peuvent soit exploser à l’impact soit attendre qu’un ennemi saute dessus ; une arbalette de snipe lancant des projectiles qui peuvent incendier à peu prés n’importe quelle cible. D’autres sont carrément jouissives comme le Medusa qui transforme les ennemis en pierre ; le fusil jet-d’acide qui fera gonfler les ennemis jusqu’à ce qu’ils explosent et l’Atomic gun qui vous permet de provoquer des petites explosions nucléaires.
Les maps de jeu sont assez équilibrées paraît-il avec un juste mélange de d’environnements intérieurs et extèrieurs. Certaines sont même construites verticalement et la progression se fait à l’aide de rampes et de trampolines. Selon actionvault.com elles sont trés bien optimisées et la performance est au rendez-vous.
Les testeurs d’actionvault ont mis 12 heures pour le finir et estiment le temps de jeu entre 20 et 25 heures pour un joueur moyen. La rejouabilité est trés limitée, et même en variant le niveau de difficulté il n’y à toujours pas beacoup d’intérêt à rejouer le jeu.
Le multijoueur est logiquement au rendez vous, avec trois modes ; coop (4 joueurs max), Fragmatch (12 joueurs) et Treasure Island (10 joueurs). IGN n’a pu tester ces modes donc pas plus d’infos à ce sujet.
Coté technique le moteur s’appelle Saber3D : gestion réaliste des physiques, « rigid body dynamics », « real time morphing », des effets tels que le fonte de certains matériaux, la dissécation des chairs, gestion de la réfléction des surfaces, bump mapping, ombres et éclairages dynamiques.Les polygones sont censés dépasser les 200.000.
On s’en doutait et l’équipe de Saber 3D le précise dans une interview, Will Rock n’est pas un jeu qui va révolutioner le genre FPS mais est un jeu qui reste assez agréable et prenant (à la maniére des jeux arcade) avec toutefois quelques originalités et une réalisation loin d’être baclée ce qui mérite d’être soulevé pour un jeu à petit budget. L’editeur Ubi Soft à décidé de la positionner en tant que jeu « budget » comme disent les ricains avec un prix de 20 $. La demo est disponible.
