Loadedinc.com a interviewé Alexander Seropian. Mais si, vous le connaissez ! Il a travaillé chez Bungie Studios (Halo, Myth et Marathon). Hé bien il a monté sa propre boite de jeux vidéo, Wideload.

A la différence des autres sociétés de jeux vidéo, Wideload concentre son effort dans la création de prototypes jouables de jeux vidéo. Une fois le prototype approuvé (sûrement par un client), le développement complet du jeu est confié à une équipe indépendante de codeur. Elle ne produira pas le jeu complet mais juste une matrice du jeu.

Wideload a donc comme objectif de rechercher et développer de nouveaux concepts de jeux… et bien sûr de les vendre au détriment de la production de jeux vidéo. Si ce concept de production est révolutionnaire au niveau des jeux vidéo, il ne l’est absolument pas au niveau de l’industrie.

[–SUITE–]Wideload applique, poussé à l’extrême, la même recette que Nike, Renault et Seb : déléguer la production et se réserver la conception. Ainsi, Wideload s’épargne les frais de production pour se concentrer sur l’activité de recherche et développement de nouveaux prototypes de jeux. Wideload est proche (dans son fonctionnement) des start-ups de biotechnologies : trouver un produit et le proposer à des grands groupes.

Wideload crée une propriété intellectuelle (un prototype de jeux) qu’elle vend à des producteurs de jeux vidéo. Les avantages de ce type de sociétés sont multiples : elles évitent tout les désagréments de la production pour se concentrer sur la recherche. De plus, elles offrent et donnent un travail motivant pour les chercheurs et les développeurs.

C’est un concept qui me semble pertinent et adapté vis à vis d’un produit purement intellectuel.

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