Dans une mise à jour publiée le 2 août, Bodycam s’est vu enrichi d’un nouveau mode de jeu, Gun game, ainsi que d’une nouvelle carte, Bomb House, exclusive au mode Bodybomb. Une autre nouvelle carte intitulée Backroom, aussi vide de sens et d’intérêt que vous pouvez l’imaginer, a également été ajoutée, en « récompense » d’un easter egg trouvé par les joueurs, comme l’indique le billet de blog dédié à cette update. Entre quelques corrections de bugs et autres ajustements, on trouve également des modifications de la carte de l’hôpital, et l’ajout du FSR 3, pour les possesseurs d’AMD ou de cartes non-compatibles avec le DLSS 2.

Le mode Gun game est une reprise de la course à l’armement de Counter-Strike 2 ou Call Of’, mais dans lequel il faudra tuer trois adversaires pour changer de catégorie d’arme. Comme il n’y en a pas des tonnes, les parties sont assez courtes, ce qui est un peu dommage. Mais ce n’est pas déplaisant : malgré les spawns parfois mal branlés, c’est fun et sans temps mort. Du côté de la carte Bomb House, c’est encore le principe des murs en aggloméré comme dans les salles de paintball, et à l’instar de l’autre carte de ce type, c’est un peu nul. On ne veut pas jouer au pistolet à bouchon, bordel de merde, faites une carte qui colle avec les pétoires qu’on a dans les mains ! Et comme pour toutes les autres maps, dans ce mode de jeu, ceux qui doivent poser la bombe sont quasiment certains de gagner, tandis que les défenseurs ne pourront compter que sur des décisions de débiles de l’équipe d’en face pour espérer remporter la partie. Enfin, la carte Backroom ne présente évidemment aucun intérêt ludique, puisque ce n’est qu’un espace liminaire jaunâtre avec des ouvertures sur des couloirs ou des pièces illogiques, sans aucun autre élément.

On attend toujours une carte originale cohérente avec l’aspect hyperréaliste mis en avant par les visuels, et avec le gunplay exagérément brutal et viscéral. Et surtout, on aimerait bien enfin un vrai level design. D’autre part, même si cela arrive, on trouvera sans doute toujours aussi choquant de ne voir strictement aucune interaction avec le décor, ne serait-ce qu’en tirant dessus. Espérons que ce soit au programme dans les prochains mois, afin d’apporter un peu de dynamisme et d’immersion.

En attendant de voir ce qui arrivera, si Bodycam vous intéresse, vous pouvez le récupérer sur Steam pour un peu moins de 34 €.

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3 Commentaires


  1. « l’aspect hyperréaliste du gunplay » Il faut aller dans un stand de tir, jamais de la vie une arme bouge autant dans les mains, encore moins dans celle d’un opérateurs qui tire 10 000 cartouches par an

  2. Effectivement Nshpng, c’est plus sur l’aspect visuel qu’ils poussent l’hyperréalisme que sur le maniement des armes, dont les mouvements sont exagérés à l’extrême, mais qui permettent de faire ressentir une certaine fureur. Je vais reformuler.

  3. Ils font le minimum pour garder un semblant de hype et que les joueurs ne descendent pas le jeu en flèche

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