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Précédents tests :

L’Imperator est une souris filaire pour gamer. Elle possède une forme ergonomique adaptée aux droitiers. L’Imperator dispose de cinq boutons et d’une molette fixe. Le nombre de DPI se règle avec deux boutons supplémentaires. [–SUITE–]

Surface et finitions

Les pièces sont nettes et ne souffrent visiblement d’aucun défaut. L’ensemble est finement ajusté, ce qui évite l’accumulation de saleté dans les rainures.

La surface est excellente. Le dessus est gris métallisé mat. Les cotés noirs sont fait d’un matériau légèrement gommeux qui offre un bonne surface de préhension et évite la transpiration. Un grand bravo à Razer qui réussit à offrir une finition conçue pour jouer sérieusement, tout en étant agréable à l’œil.

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La taille

L’Imperator se situe dans la catégorie des grandes souris. Ses dimensions sont comparables à celles de la Steelseries Sensei ou de la Logitech G500. Elle est pèse environ 140g ce qui lui donne une bonne mobilité. A moins d’être vraiment très exigeant, le poids devrait convenir à tout le monde.

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Ci-dessus une photo comparative : le billet fait 14×8 cm, ma main mesure environ 18×8 sans le pouce. La photo s’affichera en taille 1:1 sur un écran 22″ 16/10 en 1680×1050.

La forme

La forme de l’Imperator est ergonomique, sans être trop marquée. Moi qui suis adepte des souris ambidextres, j’apprécie tout de même l’Imperator. Le creux au niveau du pouce est agréable et offre un bon point d’appui pour soulever l’objet. Le bouton gauche est légèrement creusé, mais rien de comparable avec une Copperhead : les boutons de l’Imperator tombent en courbe vers l’avant, mais restent situés bien en hauteur par rapport au socle.
Le point culminant de la souris est situé environ 45% à l’avant. L’extrémité des boutons est à environ 2 cm au dessus du tapis. La forme n’est pas pour autant déroutante et il est rapide de s’y habituer

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La glisse et le capteur

La Razer faisait jusqu’ici un parcours sans faute, mais malheureusement elle est loin d’être parfaite :
Les patins sont très moyens. Même en tenant compte de l’usure de la souris qu’on m’a envoyée, j’ai trouvé la glisse peu convaincante. De plus, la forme des patins n’est pas bonne : ils sont pointus, ce qui fait qu’ils accrochent. Sur un tapis dur, ça peut passer, mais sur un tapis en tissu, c’est une catastrophe.

Le capteur est également décevant. En jouant en 800DPI à 500hz comme j’en ai l’habitude, j’ai souvent la sensation que le capteur manque de réactivité. Même sur le bureau, lorsqu’on débute un mouvement, on sent que le curseur se déplace avec une sensibilité trop faible avant de bouger à la vitesse correcte. De plus, le capteur n’a pas un comportement satisfaisant quand il quitte le sol : d’une part il bouge beaucoup quand on l’éloigne de la surface, mais le pire c’est qu’il tend à se décaler quand on le soulève de façon répétée. On peut régler la hauteur de fonctionnement du capteur, mais c’est beaucoup moins précis que sur la Sensei.

Le capteur est conçu pour fonctionner sur toutes les surfaces, mais une fois calibré pour un revêtement, la souris peut cesser de fonctionner sur les autres types de surface, donc gardez votre ancien tapis au cas où.

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Voici un test simple qui montre le comportement du capteur lorsqu’on soulève, puis repose la souris au même endroit plusieurs fois. En haut à gauche, ma XAI, en bas à droite, l’Imperator :

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Les boutons et la molette

Les boutons principaux fonctionnent bien, même lorsqu’on appuie tout au bord.

La molette est simple : haut, bas et clic sur le dessus, pas de débrayage ou de clic latéral. Elle est plutôt large avec de grandes encoches externes, et sa surface en gomme offre une très bonne accroche. Son clic est bon, sans être excellent. Les crans internes manquent un tout petit peu de netteté.

Un des atouts de cette souris, ce sont ses boutons de pouce montés sur un rail qui coulisse le long de la carcasse. A l’aide d’un bouton situé sous la souris, vous pouvez ajuster leur position à votre convenance.

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Le software

Le logiciel fonctionne en tâche de fond et occupe seulement 10Mo de mémoire. Par contre, si vous possédez plusieurs profils, le chargement du panneau de réglage est très long. Lors de ma première configuration, le soft plantait systématiquement lors du transfert de paramètres, puis il s’est mis à finalement fonctionner pour une raison que j’ignore. Il arrive aussi que le programme oublie ses réglages. Par exemple, la souris peut décider de rallumer ses petites LED alors que vous aviez décidé de les éteindre. A part ça, le soft est complet et propose une multitude de réglages.

Verdict

J’ai joué deux semaines avec l’Imperator sur Tribes Ascend et Starcraft 2. Tout ce qui concerne l’ergonomie est réussi, grâce à une forme agréable et des options de réglages bien pensées. Les contacteurs des boutons fonctionnent bien, mais me semblent un peu moins précis que ceux des souris Steelseries et RAT, et le crantage de la molette n’est pas très net. Mais surtout, le capteur n’est pas digne de cette souris : il manque de réactivité et se comporte de façon hasardeuse lorsqu’il quitte le sol. Enfin, le logiciel rame un peu et n’est pas toujours stable, mais ça peut toujours s’améliorer au fil des mises à jour.

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