D’après l’utilisateur @anticheatPD sur reddit, deux cheats parmi les plus répandus pour VALORANT ont été détectés par Vanguard, puis leurs serveurs coupés, laissant à l’abandon ses pauvres utilisateurs, soit plus de 4 500 cheaters qui avaient payé pour des abonnements allant jusqu’à 600$. Outre la double satisfaction que l’on peut tirer de cette information (moins de tricheurs, et en plus, ils se la font mettre bien profond), il est intéressant de voir comment on en est arrivé à ce point.
En regardant les conversations que l’auteur du post a donné, on comprend que le cheat était initialement gratuit (ou au moins une de ses versions) et fonctionnait dès le début de la beta d’avril. Le développeur avait indiqué qu’il ne fallait pas distribuer le programme ou poster d’informations sur des forums ou sites à grande audience pour éviter de se faire repérer. Évidemment, ça n’a pas loupé, quelqu’un l’a déposé sur l’un de ces forums et l’équipe de développement de l’anti-cheat l’a détecté, entrainant des vagues de bannissements hardware, dont entre autres celle relayée en mai
Début janvier, comme indiqué en début d’article, Vanguard détecte le soft et en identifie enfin le développeur. Riot Games (ainsi que Bungie pour Destiny 2) le poursuit en justice, et celui-ci coupe les serveurs. Suite à cela, les conversations des cheaters pleurant et criant à l’escroquerie de sortie sont un vrai délice. On peut cependant déplorer que cette fois-ci, ils n’ont pas (encore) été bannis…
Mais qui peut bien vouloir mettre 600$ dans un cheat ? Pourquoi pas un streamer en manque de skill, pour faire grandir sa communauté, ou se battre « à armes égales » comme celui interviewé par NoFrag en 2018 ? La question reste ouverte, et ne semble pas près d’être vite répondue…