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PlayerUnknown détaille son nouveau projet, Chris Roberts en PLS

Comme convenu, Brendan Greene — alias PlayerUnknown, a répondu à quelques questions de notre journaliste préféré Dean Takahashi concernant son nouveau studio et son nouveau projet : Prologue. Toujours sans date de sortie, il s’agira plus d’une démo technique que d’un vrai jeu et consistera en un monde ouvert de 64km² généré en partie de manière procédurale grâce à une technologie faite maison reposant notamment sur le machine-learning. Chaque fois que vous appuierez sur play, un nouveau monde sera généré où vous devrez faire face aux conditions climatiques en récoltant des ressources, etc. Du grand classique donc. Mais, ce n’est qu’un début.

En effet, si pour l’instant Prologue repose sur Unity, une équipe de 25 personnes travaillent en parallèle à réaliser une nouvelle technologie capable de concrétiser le rêve de M Greene : un jeu à l’échelle d’une planète, avec un gameplay émergeant et où « utiliser un hélicoptère ne se résume pas à un raccourci de quelques minutes comparé au même trajet à pied ». Non, ça serait plutôt un raccourci compté en jours ! Un monde où décimer tous les poissons d’une région changerait aussi l’écosystème environnant. Une expérience où, contrairement à Rust, vous ne croiserez pas une base tous les 100m, mais plutôt tous les 100km ! Ce rêve a un nom : le projet Artemis. Brendan Greene le décrit plus comme une porte d’entrée vers une nouvelle façon de créer et de consommer les jeux-vidéo. Il fait la comparaison avec Arma, qui lui a servi à créer PUBG : Arma c’est Prologue, où il teste des choses tandis que l’itération ultime de ces essais, PUBG, serait Artemis. Un programme où tout est possible :

C’est difficile pour beaucoup de gens dans l’industrie du jeu. Ils veulent faire des jeux, et je ne veux pas faire ça. Je veux créer un grand monde où vous pourrez créer tous les jeux.

Ce qui va être difficile pour beaucoup de gens, c’est surtout de ne pas avoir la nausée en tentant de comprendre où veut en venir Brendan Greene avec toutes ses envies, ses rêves et ses promesses. Des mondes plus ou moins immenses générés de manière procédurale et où le joueur est relativement libre, on a déjà vu ce que ça donne. Et s’il semblait que pas mal de joueurs prennent plaisir à jouer aux lego dans No Man’s Sky, ce qui en agace beaucoup d’autres, c’est de parcourir des jeux en monde ouvert vides et insipides où l’on s’ennuie rapidement. Pour l’instant, pas sûr qu’Artemis soit une réponse à ce genre de problèmes.

En espérant que Brendan Greene n’ait pas fini par perdre les pédales, on va attendre patiemment d’en apprendre davantage avant de le ranger dans la même catégorie que Chris Roberts. Prologue devrait bientôt se dévoiler un peu plus, tandis « qu’Artemis ne sera probablement pas terminé avant cinq ans ».

Fcp: La légende dit qu’il était là avant même la création de Nofrag. Personne ne le connait vraiment. C’est un peu notre maman.
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