Entre les interviews, les previews et les vidéos, ce ne sont pas moins d’une vingtaine d’articles sur Borderlands qui sont apparus hier sur le net. Malheureusement, la plupart manquent d’emphase et personne ne semble s’intéresser aux gunfights. C’est tout juste si un journaliste fait mention de la dispersion des armes, très importante au début du jeu, mais qui tend à s’amenuiser quand le personnage gagne de l’expérience. A quelle vitesse se déplace-t-on ? Quels sont les mouvements possibles ? Faut-il vider plusieurs chargeurs pour tuer un ennemi ? Est-il possible d’épauler ? A quelle distance moyenne se déroulent les combats ? Autant de questions essentielles dont nous ignorons toujours les réponses…
Si les Grands Reporters n’écrivent quasiment rien sur l’aspect FPS, alors de quoi parlent-ils ? Des graphismes, originaux et réussis, mais surtout du côté RPG. Selon le boss de Gearbox, Borderlands contient 30 missions principales (15 heures de jeu) et 120 quêtes secondaires (tuer X monstres, ramasser X objets dans telle zone, etc.). Tuer des monstres vous permet de gagner des XP et de ramasser du matériel et de l’argent qu’il est possible de dépenser dans des distributeurs automatiques tout droit tirés de Bioshock. Le gameplay consiste donc à tuer, gagner des XP, monter en niveau et débloquer de nouvelles capacités. La progression se fait selon un arbre à trois branches que JV.com décrit en ces termes :
« Chacune des quatre classes de personnage possède un arbre de progression divisé en trois parties : pouvoirs offensifs, pouvoirs défensifs et pouvoirs particuliers. Par exemple, le soldat pourra améliorer sa cadence de tir au pistolet mitrailleur tandis que le Syren aura la faculté de se rendre invisible et de faire durer cet avantage énorme plus longtemps en prenant de l’expérience. De son côté, le medic pourra créer une tourelle qui générera des soins à ceux qui se trouveront à proximité. Petite particularité du medic : il aura à sa disposition des munitions qui rendent de la santé à celui qui les utilise. Le plus beau, c’est qu’il peut donner ces balles à ses coéquipiers. »
Borderlands offre même la possibilité de farmer en proposant des zones spéciales où les bosses réapparaissent à chaque visite ce qui vous permet de les tuer jusqu’à ce qu’ils laissent derrière eux une arme intéressante.
A l’issue de tous ces articles, nous sommes à peu prêt convaincus que la partie RPG fonctionnera : après tout, c’est du Diablo bête et méchant. Par contre, nous ne savons toujours pas si les combats seront vraiment intéressants, condition indispensable pour que Borderlands ne devienne pas trop vite répétitif.
Sources :
- Preview : JV.com, JV.fr, 1UP, Destructoid, Eurogamer, G4TV, Gamepro, Gamespot, Giantbomb, Kotaku, StrategyInformer, Videogamer.
- Interviews : CVG, G4TV (vidéo), Giantbomb (vidéo).
