Le gros pavé qui suit après les bons plans est l’incipit de Vent Glacial sur Sarajevo de Guillaume Ancel. Je l’ai massacré avec des liens sponso amazon. Mais je sens déjà l’odeur des TLDR alors d’abord les liens.

Jeux vidéo

  • Dragon Ball FighterZ est à environ 40€ sur le marché anglais, même si les frais de change sont variables, en ajoutant le couillu code « BALLZ » jusqu’au 28 janvier. Je l’ai mis en premier car ça comptabilise 32 ventes sur la semaine précédente soit 32 fois plus que chaque autre jeu proposé.
  • Plein de jeu d’Ubisoft sont en promo. En votre âme et conscience.
  • Prey est à 34€99. Pas de nazi ni de taliban mais des extraterrestres qui se déguisent en chaise. A sa défense, c’est bien un FPS.
  • Metal Gear Solid V: The Definitive Experience s’est encore vendu la semaine derrière. Il est 19€99 avec -33%. La meilleure vente affiliation quand j’ai regardé l’historique…
  • Arma III est à 31€99 avec -9%. Un jeu qui explora la randonnée champêtre à la première personne bien avant PUBG.

Matériel Informatique

Vrac

  • Vous avez a priori déjà un sexe. Voici donc un couteau. L’ Opinel 1090 Plumier avec un Couteau Effilé N°10 Olivier + Gaine est à 37€21 au lieu de 40€.
  • Si vous êtes du genre synthétiseur & punk en même temps, ma bande son pendant la rédaction de l’article était l’album Synthetic Love de Prince Harry. Lien youtube pour écouter.
  • Si vous voulez du synthétiseur tout seul car la bande son de Hotline Miami ne vous a pas suffi, vous pouvez continuer avec Gost – Behemoth. Lien youtube pour écouter.

Visite de la rédaction : First Load

 

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Crocoii s’entraine pour le prochain PUBG grandeur nature

Le gros porteur russe approche enfin de l’aéroport de Bâle. Nous avons reçu des consignes sévères de sécurité pour l’atterrissage, port du casque en kevlar et gilet pare-balle, nous ne les quittons plus désormais.
L’avion atterrit lourdement et roule immédiatement vers le tarmac au plus prêt du terminal. La rampe arrière s’abaisse, des relents de kérosène s’engouffrent dans la carlingue gigantesque de l’Iliochine 76 en même temps qu’un vent glacial. Nous sommes arrivés dans la ville assiégée. Des blindés VAB viennent nous accueillir en formant un mur de protection vers notre sortie. Le chef de soute rappelle que nous traverserons le tarmac en courant pour rester le moins longtemps possible exposés aux balles perdues.
Au pas de gymnastique, mon sac de combat sur le dos, je suis mon prédécesseur jusqu’au terminal dans lequel nous nous engouffrons par de larges portes en alu et en verre, criblées d’impacts.
Crocoii m’accueille dans le hall, avec un sourire émacié.
– Salut No_Name, content de vous voir arriver.
– Salut Croc’, je ne m’attendais pas à un tapis rouge mais j’ai déjà eu des accueils plus… enfin, moins…
– Vous voulez dire le pas de course sur le tarmac ? Ca snipe durement en ce moment et puis, ça met dans l’ambiance. Je récupérerai vos sacs plus tard, je vais vous emmener tout de suite à notre estancot.
Crocoii, qui est définitivement plus petit que moi, se faufile avec dextérité. Je le suis avec précaution à travers un dédale de halls abandonnés et sombres, pour ressortir sur ce qui fut un parking, désormais intégralement ceinturé de fortifications. Un mur de sac de sable encagés par des grilles métalliques ne nous laisse rien voir de l’extérieur, à l’exception d’un ciel nuageux et gris. Des véhicules d’une blancheur relative sont alignés, presque tous blindés, ils portent les sigles NOPROFOR* en grandes lettres noires.
Nous passons sans ralentir devant l’accès extérieur de l’aéroport, organisé autour de barrières en chicane et gardé par des commandos de l’air emmitouflés dans d’épais équipements d’hiver sous leur gilet pare-balle. Nous arrivons face à un large portail qui marque l’entrée de la base BATINF2, le bataillon d’infanterie qu’arme désormais le 1er régiment de cavalerie pour cette mission. Des légionnaires, reconnaissables au vert sapin de leur pull, montent la garde. Ils sont lourdement armés et nous scrutent avec attention, l’un d’eux porte au bras une mitrailleuse Minimi prête au tir. Ce portail est réservé aux véhicules, aussi nous empruntons le tunnel de sacs de sable sur le côté, destiné aux piétons qui ne peuvent le franchir un par un.
La base est un fortin.

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Caroline demande où l’on branche le clavier souris

Le tunnel de sacs débouche sur une cour centrale, encadrée d’imposants bâtiments en béton désormais investis par des légionnaires. Crocoii m’indique rapidement quelques points de repère : l’édifice principal à notre droite est l’état major du bataillon ; en vis à vis sur notre gauche, un grand hall de béton gris gris abrite les services de soutien et une cantine que nous appelons « l’ordinaire » ; plus près de nous sur la gauche un petit immeuble à deux niveaux, qui abritait le service des douanes, nous sert d’hébergement. Le VAB de l’équipe est garé devant un mur de sac de sable, masquant la piste d’atterrissage dont nous sommes à moins de 200 m.
Nous entrons dans le petit immeuble en béton, un escalier sale et sombre mène au seul étage, une porte à droite permet d’accéder à notre « estancot » qui sera notre base pour plusieurs mois. Dans le couloir d’entrée, Crocoii m’explique comment se déséquiper
: le gilet pare-balle sur un énorme cintre en bois et les bottes, déjà pleines de boue, sous le banc pour préserver autant que possible l’espace-vie.
L’équipe de la rédaction est au complet, elle est dirigée par le capitaine El Tyrannos que je remplacerai à son départ. Officier de l’Arma III, il dirige habituellement les stations radar envoyées en opération. A sa droite, derrière ses poêles, me salue Fabre Minuit, elle prépare une piperade pour mon arrivée, avec quelques poivrons, des tomates et du jambon cru. Ca sent bon dans la pièce à vivre où tout le monde est assis autour d’une table grossière en bois, habile recyclage d’une lourde porte…

 

*NoFrag Protection Force, force de protection de NoFrag

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5 Commentaires


  1. C’est complètement HS mais : un bataillon d’infanterie armé par un régiment de cavalerie. Quewah ? Ça me paraît un peu gros pour être de l’humour made in Nofrag mais…

  2. Je ne sais pas. C’est le journal intime d’un du métier, je suppose qu’il sait de quoi il parle. A moins que j’ai fait une coquille. Je vérifierai ce soir.

  3. ça comptabilise 32 ventes sur la semaine précédente soit 32 fois plus que chaque autre jeu proposé.

    Tu veux dire que chaque autre jeu proposé a été vendu 1 fois, ou bien c’est une façon de nous avouer tes difficultés en maths ?

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