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Ubi veut manger de l’Anglais

On parle depuis quelques jours d’un possible rachat d’Eidos par un de ses concurrents. Ubisoft était jusqu’à hier le candidat le plus probable. Il faut dire qu’avec son offre de 215 millions de livres sterling (selon ce que des sources bien informées et proches du dossier ont pu dire sous couvert d’anonymat aux milieux autorisés) était supérieure d’environ 40% à la valeur réelle d’Eidos. Du coup, les actionnaires d’Ubi ont manifesté leur mécontentement à la Bourse et il semble que l’éditeur français se soit désengagé. Ça devrait principalement profiter à Electronic Arts, précédent favori.

Mais Ubi n’a pas pour autant perdu sa place dans ce grand jeu de chaises musicales (débuté il y a une dizaine de jours par le rachat de Criterion par Electronic Arts) : il se murmure qu’Ubisoft s’intéresserait désormais plutôt à Codemasters, un autre éditeur britannique (éditeur des Project IGI et des Operation Flashpoint, ou encore des Colin McRae Rally) : Codemasters est plus petit et coûte moins cher (et possède moins de licences misérables).

Et tant qu’on est dans les pacmaneries, signalons qu’Hip Interactive (l’éditeur des jeux Jarhead, soit les Marine Sharpshooter et autres blagues) a racheté un autre pourvoyeur de chefs-d’oeuvres méconnus : Arush (éditeur américain de Devastation, Primal Prey et Hunting Unlimited 1 & 2).

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