Fractured Lands est un battle royale de plus, sorti en early access sur Steam pour la somme de 20,99€ et développé par Unbroken Studios. Afin d’injecter de la nouveauté dans une formule déjà usée, les développeurs rajoutent cette fois la customisation de véhicules, une mécanique indispensable, en faisant un aspect central du gameplay. Si le principe d’utiliser des moyens de locomotion n’est pas inédit, ici ils font partie intégrante de l’expérience de jeu. Le joueur possède dès le début un véhicule, avec la possibilité de le personnaliser à son goût et surtout de l’upgrader en cours de partie grâce au loot. C’est un aspect important du jeu : le studio compte dessus pour se démarquer de la concurrence.
Quitte à ne pas être original, le jeu reprend les codes visuels inaugurés par le réalisateur George Miller et son iconique Mad Max. Une preuve de plus, s’il en fallait, du manque cruel de personnalité du jeu…
Fury Road
Une fois dans le menu, le soft vous propose de choisir entre une voiture “Dustrider” ou une moto “Razorback”. Les deux véhicules offrent chacun des avantages et des inconvénients : la voiture offre une meilleure protection mais un maniement réduit, contrairement à la
Ici, pas de saut depuis un avion ou un bus. Vous commencez la partie les quatre (ou deux) roues au sol, avec pour seul choix votre orientation de départ vers les huit points cardinaux. À l’instar de ses aînés, la zone de jeu de Fractured Lands se réduira de plus en plus en cours de partie, forçant les pilotes à se déplacer de secteur en secteur.
Une zone en mouvement ne reste d’ailleurs jamais fixe contrairement à la concurrence : les véhicules offrant une zone d’action bien plus grande aux joueurs, il est logique que la zone bouge constamment. Ce choix d’une mobilité plus conséquente supprime heureusement les tentations de camping en fin de jeu.
Pour faciliter les déplacements, le joueur devra donc prendre grand soin de son véhicule. Facilement destructible, votre engin est au moins aussi important que votre arme. Il n’y a pas d’autre machine sur la carte et aucun respawn : en cas de perte, votre seule option sera de voler le bolide d’un autre joueur. Pour l’avoir tenté, vous pouvez me croire, vous n’avez aucune envie de faire le jeu à pied.
Pimp My Ride
Pour ce qui est de la phase de loot, vous aurez donc deux fois plus de paramètres à gérer : l’équipement de votre avatar mais également de quoi “tuner” votre bolide.
Pour ce qui est des armes, c’est le même principe que dans PUBG, vous aurez accès à cinq types d’armes, fusils d’assauts, pompe, sniper, smg, armes de poing, ainsi qu’une arme de corps à corps.
Ces critiques sont aussi valables pour la partie conduite du jeu : trop arcade, avec peu de paramètres à prendre en compte et très simple à prendre en main tout en offrant aucune sensation de vitesse et un manque flagrant de contrôles sur son véhicule… On a plutôt le sentiment d’être dans une caisse à savon que dans un bolide qui fonce à plus de 200 km/h dans les terres dévastées. Bref, le feedback est aussi raté pour les bagnoles que pour les armes.
L’apocalypse vidéoludique
Pour couronner le tout, dites-vous bien que le temps nécessaire à rejoindre une partie de moins de 25 joueurs est d’environ 15 minutes ! De ce fait, il est difficile de pouvoir estimer le temps d’une partie moyenne.
Difficile de rester enthousiaste sur l’avenir du jeu quand l’on sait que le plus gros nombre de joueurs connectés simultanément était de 171 et