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Steelseries Rival 650 : j’ai voulu tester une souris sans fil

Dans ma quête de me débarrasser du maximum de fils sur mon bureau, j’étais à la recherche d’une souris sans fil. Ayant déjà franchi le cap avec mon casque il y a quelques mois, j’avais encore beaucoup d’a priori vis-à-vis de l’outil principal du joueur de FPS que je suis et en particulier à l’égard de la latence et de l’autonomie. Mon regard s’est porté vers Steelseries et sa Rival 650, qui promet de jouer sans aucun décalage avec une longue autonomie et un rechargement rapide. Après plusieurs jours de test, force est de constater que je ne reviendrai plus en arrière.

Quelques chiffres

Avant de donner mes impressions, voici quelques chiffres et informations techniques. La Rival 650 possède un système à double capteur, ainsi qu’une plage de 100 à 12 000 DPI. Elle possède 7 boutons, mesure 131 mm de long, 62-69 mm de large et pèse 121g. Son prix conseillé est de 129,99€.

Première prise en main

J’ai lâché ma Logitech G402 et son clic molette vieillissant pour une jolie Rival 650. Premier constat, elle est un peu plus légère (121 grammes contre 144 pour ma vieille souris). C’est bizarre dans un premier temps, mais heureusement Steelseries offre la possibilité d’ajouter très simplement des poids de 4 grammes. Il suffit de déclipser sans difficulté les emplacements sur les côtés pour ajouter jusqu’à 4 poids. Au total, on peut donc rajouter 32 grammes. J’ai personnellement ajouté 16 grammes pour me sentir plus à l’aise, mais cela n’est que ma préférence personnelle. Enfin, il suffit de brancher le petit dongle USB à votre PC, et voilà. Un câble est fourni pour brancher la souris, que vous pouvez toujours utiliser pendant sa recharge. Du côté des finitions, les matériaux respirent la qualité, la prise en main est agréable, la surface est très douce, surtout au niveau des clics droit et gauche. En parlant des clics, ils sont assez bruyants comparés à mon ancien mulot, mais après quelques heures c’était déjà oublié.

La souris offre 3 boutons sous le pouce ; le troisième étant un peu difficile d’accès, il nécessite de changer son grip pour l’utiliser. Néanmoins, je dois avouer que la présence d’une 3e bouton est une bonne surprise sur quelques FPS, comme sur Apex Legends où je peux bind la carte, la glissade et la communication vocale. Le clic molette est très agréable, réactif et, j’espère, sera durable (sur mon ancienne souris, j’avais parfois besoin d’appuyer une seconde fois). Malheureusement, elle n’est pas débrayable. Un bouton situé en-dessous de la molette permet de régler le DPI à la volée (vous pouvez en configurer 2 dans le logiciel Steelseries), mais je le trouve un petit peu surélevé et il est facile d’appuyer dessus en même temps que sur la molette. Là encore, c’est une question d’habitude. Petit bémol, aucun indicateur de couleur ne permet de savoir sur quel réglage de DPI vous êtes.

Autonomie et sans fil

On nous promet qu’une charge complète assure jusqu’à 24 heures de jeu, et c’est le cas dans ce que j’ai pu mesurer. Mais cette autonomie de 24 heures avancée par Steelseries va dépendre énormément de vos réglages : si vous voulez que votre souris soit éclairée à chaque instant, vous perdez environ 50% d’autonomie, mais si vous désactivez l’éclairage uniquement pendant les mouvements de la souris, vous n’en perdez plus qu’environ 25%. Évidemment, c’est en coupant toutes les lumières que vous gagnez le plus de temps d’utilisation. C’est à vous de voir. Néanmoins, le rechargement est assez rapide puisqu’il faut environ 16 minutes pour recharger 50% de la batterie selon mes mesures.

Concernant l’aspect sans fil, je n’ai ressenti aucune différence par rapport à une souris filaire. À défaut d’une caméra capable de filmer à haute vitesse il faut se fier aux tests de nos confrères, qui mesurent une latence de 1 à 2 millisecondes. Bref, rien du tout. J’ai quand même voulu vérifier l’effet sur mon skill sur Counter-Strike. J’ai réalisé 5 parties en deathmatch avec ma Logitech G402 et 5 parties avec la Rival 650, et ai calculé la moyenne de mon K/D. J’attribue cette légère différence au changement de souris, toutefois non significative selon le test de Mann-Whitney.

Le logiciel de configuration

J’utilisais déjà le Steelseries Engine pour mon casque et mon clavier. Son interface est claire et efficace, et il a été très rapide de configurer mon DPI. Elle vous permet également de modifier la fréquence interrogation, le délai avant mise en veille et, pour les fans de tuning, sachez que vous pouvez personnaliser chaque zone RGB par la couleur que vous voulez avec plein d’options. Pas grand-chose à dire, en dehors du fait que ce logiciel est tellement user-friendly que bon nombre de constructeurs devraient s’en inspirer.

Conclusion

Je ne reviendrai pas à ma souris filaire. Mes années de PGM sur Counter-Strike sont derrière moi et je me contrefous totalement de ces 1 à 2 millisecondes de latence en plus. Son autonomie est excellente pour peu que le RGB ne vous intéresse pas. C’est la première fois que je fais une infidélité à Logitech, mais sans aucun regret. C’est de la bonne. Son prix conseillé est de 129,99€ mais vous pouvez la trouver un peu moins cher sur Amazon.

Les + :

  • Bonne autonomie.
  • 3 boutons sous le pouce.
  • Le poids customisable.
  • Le logiciel Steelseries.

Les – :

  • Un clic un peu bruyant.
  • Une molette non débrayable.
  • Un troisième bouton sous le pouce un peu difficile d’accès.

 

 

 

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