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Digital Bros (Ghostrunner 2) va licencier 30 % de ses employés et se trompe de cause

Le 14 novembre, Digital Bros, la maison mère derrière 505 Games, l’éditeur de Ghostrunner 2, a annoncé qu’ils allaient bientôt se séparer de 30 % de leurs employés pour réduire les coûts et se mettre au niveau de la concurrence. Le terme est bien choisi, car ce ne sont effectivement pas les seuls à s’être séparés d’une partie de leurs développeurs en 2023. Ils évoquent le fait qu’avec la pandémie, les joueurs se sont retranchés sur les titres connus, et donc les suites, plutôt que les nouvelles propriétés intellectuelles (IP). Ils souhaitent donc se recentrer sur ce type de contenu vu et revu 1000 fois, sans aucune âme, sans risque, et un budget plus limité. La recette d’un succès assuré ! Mais si on compare les deux derniers Ghostrunner, le résultat est plutôt édifiant :

Oh dis donc, quelle surprise ! La suite fédère moins que le premier ! Qui aurait pu prévoir que refaire le même jeu sans vraiment de nouveautés pourrait mener à cela ? Mais soyons bons joueurs, reconnaissons que du côté des nouvelles licences, ce n’est pas forcément la joie non plus. Évoquons par exemple, le pitoyable Crime Boss: Rockay City, qui n’a apparemment pas fait de performances incroyables. Mais encore une fois, ce n’était pas réellement un nouveau jeu, puisque c’était un clone de PAYDAY 2 avec dix ans de retard – comme PAYDAY 3, remarquez, sauf que lui est maintenant édité par une autre boîte bien plus intègreNotip (le premier est gratuit) : faire des jeux nazes, qu’ils soient des suites ou de nouvelles IP, n’aide pas à réaliser de bons chiffres de vente.

Enfin bref, si vous nous lisez chez Digital Bros, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons vous proposer notre expertise et d’autres conseils pour un prix raisonnable.

Edit du 07/12 : L’article original citait PAYDAY 3 comme édité par 505 Games, or, ce n’est plus de cas depuis un moment, Starbreeze ayant racheté les droits en 2016. Il est maintenant édité par Prime Matter, une filiale de Plaion, lui même une filiale d’Embracer Group.

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