« Bouh, vous êtes méchants ! Si c’est comme ça, on va bouder ». C’est en substance ce que l’on peut lire entre les lignes du dernier communiqué d’Ubisoft, annonçant le report de la phase de test fermée de Ghost Recon Frontline.
Ce message fait suite à l’annonce catastrophique du jeu, il y a un peu plus d’une semaine, cristallisée par le ratio pouce bleu / pouce rouge, pas vraiment à l’avantage du jeu, que Youtube confond même avec Call of Duty…
Si l’on peut s’étonner, de prime abord, que le studio fasse machine arrière avant même d’avoir réellement montré le jeu, cela peut s’expliquer par la frilosité acquise lors du retentissant échec de leur précédent free-to-play, que tout le monde avait déjà oublié : Hyper Scape. Comme on dit, « Chat échaudé craint les FPS génériques et sans âme », ou un truc dans le genre. Il faut croire qu’ils ne devaient pas être totalement convaincus par leur formule non-plus.
À la rédac’, on a tout de suite monté une cellule de crise. Impossible de rester insensible face à la détresse de ces équipes marketing brisées, à cause de tous ces pouces rouges. En quelques heures à peine, un plan de bataille s’est dressé, et les premières idées se sont concrétisées. C’est donc avec une fierté non-dissimulée, que nous annonçons pouvoir envoyer un Ubislip à chaque employé d’Ubisoft froissé par un commentaire désobligeant, pour éviter qu’il ne se chie dessus.